La beauté...Des fleurs ?

Aujourd'hui le ciel était plutôt gris, on pourrait penser qu'il allait pleuvoir d'un instant à l'autre. Les nuages gris blanc étaient présents et ne présageaient rien de bon, l'humidité ambiante se faisait sentir un peu plus chaque minutes tout comme l'odeur de la pluie, une odeur qui nous laissait supposer la pluie. 

Notre jeune écrivain aimait bien cette odeur, le soleil ne lui plaisait pas trop, c'était aveuglant et trop chaud pour sa jolie peau pâle. Il était d'ailleurs devant un magasin de fleurs à en fixer plusieurs, un calepin remplit de feuilles détachées sur son avant bras gauche et un crayon de papiers bougeant frénétiquement sur les feuilles dans sa main droite. Il était apparemment en train de prendre pour modèle les jolies fleurs des étals devant lui, cela afin de mieux les retranscrire plus tard dans ses livres.

Le jeune homme aux cheveux brun détachés, pour une fois, lui arrivant presque aux chevilles, les laissant virevolter au grès du vent, son élastique à cheveux autour du poignet droit. Il était ici depuis plus d'une demi-heure, le regard passionné par ce qu'il faisait. Pour lui ce n'était que des croquis mais pour d'autre ce serait des dessins à part entière, des œuvres d'art tant il arrivait à retranscrire parfaitement ce qu'il représentait ainsi que le sentiment que chacune des fleurs lui évoquaient.

Par moment il relevait légèrement son regard aux reflets dorés vers le ciel, guettant la pluie qu'il sentait arrivée à grand pas bien que cela ne l'inquiète pas du tout. Il aimait la pluie en réalité.
Enfin, il continua donc de gribouiller ces fleurs qu'il trouvait réellement belles. Cela jusqu'à ce qu'un inconnu le bouscule sans le vouloir, s'excusant en passant son chemin. Mais Kiyoshi en avait fait tomber tout ses croquis qui venaient de s’éparpiller jusque dans le magasin. Il soupira doucement, faisant un signe de la main à l'inconnu pour lui dire que ce n'était rien. 

Kiyoshi se baissa donc lentement en faisant attention à ne pas salir son kimono bleu foncé, même si il le portait comme si il venait de se lever avec une jolie vue plongeante sur son torse fins et joliment dessiner. Il ramassa donc lentement les papiers, un à un sans pour autant faire la tête, après tout ils n'étaient pas abîmés, mais ce serait dommage de perdre de si joli croquis. Il y en avait un bon nombre car il en avait fait une bonne vingtaines depuis le temps qu'il se tenait là, plusieurs variétés de fleurs dans différents positions, en bouquets ou simplement seule sur une page...