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| Sujet: ♦ Keisei Shimazu ▬ Mar 3 Déc 2013 - 11:41 | |
| ♦ Nom & Prénom(s) : Shimazu Keisei ♦ Sexe : ♂ ♦ Lieu & Date de naissance : 3 avril 1980 ♦ Nationalité : Japonaise ♦ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ♦ Personnage sur l'avatar : Vega ▬ de Street Fighter ♦ Groupe : Personnel - parce que je travaille à Himitsu, tiens ! ♦ Profession : J'aimerais être professeur de physique-chimie (mais j'hésite encore entre les deux)
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Ma spécialité... la séduction Avouons-le, je suis un idéal. Descendant sans doute des divinités grecques, dont j'ai hérité un teint si merveilleux, je mériterais d'avoir des statues à mon effigie. Grand, puissant, d'une allure qui diffère sincèrement du japonais lambda, je n'ai quasiment rien à voir avec ce peuple. Ma longue chevelure blonde le prouve. Cette crinière d'or, alliée à mes yeux océans, attestent que quelque chose est dans mes gènes, quelque chose qui fait de moi un surhomme. Harmonieusement musclé, mon corps est étreint par le tatouage d'un immense serpent. J'en suis la fascinante représentation. Patient, vif et puissant, je séduis quiconque se présente sur mon chemin et lui administre un revers cinglant. Face à moi, nul ne s'en sort indemne. Mâle ou femelle, je ne fais pas dans la dentelle. Me voulant à sang froid, j'ai pour habitude malsaine de ne pas aimer porter grand-chose sur le dos. Eprouvant des températures parfois extrêmes en me contentant d'un tee-shirt ou d'une simple chemise, je suis capable de passer mes journées torse-nu, coupable de nombreuses atteintes à la pudeur. Disons-le et répétons-le, mon corps est une arme... et sans doute suis-je un brin narcissique. Mais il faudrait être fou pour ne pas l'être, après tout... Mon crédo est la tentation... La manipulation, c'est ma mission. En gros, je ne descends pas du serpent originel pour rien. Tout au long de ma vie s'est tracée une trame de laquelle je ne devais pas dévier. Une mentalité à la fois simple et efficace m'a été échue, donnant au final un homme des plus hétéroclite. Patient, observateur, calme et tempéré, je suis du genre à rester un témoin de l'existence le temps qu'il faudra. Mais lorsqu'arrive le moment d'entrer dans l'arène... il est déjà trop tard pour celui ou celle qui traîne dans les parages. Dire que j'offre une morsure silencieuse serait un mensonge. Car si j'agis subitement et sans laisser de chance à mon adversaire, ce n'est pas pour autant que je n'use pas de mots. Mon art est la séduction par le verbe, la tentation, le contrôle absolu. Tomber sous le poids de mes mots, c'est ressentir celui de mes futurs coups et de mon pouvoir. Je suis un mégalomaniaque. La folie des grandeurs est quelque chose qui me connait et que j'acquiers avec le temps. Se retrouver en ma présence, c'est finalement ressentir une sorte de gêne constante, c'est attendre que le poison opère ou que l'étreinte se fasse. Je ne relâche jamais ma proie, et chacun en est potentiellement une. Sadique mais n'aimant pas les défis faciles, j'ai tendance à donner toutes les cartes à mon opposant dans ce jeu qu'il a perdu d'avance. J'use de force et de robustesse pour prendre l'ascendant. C'est là tout ce qui me fascine : rejouer l'épisode biblique de la séduction des origines, pour faire ressortir les péchés de nos chers élèves et contemporains. "Le pouvoir du serpent", pouvoir Physique ♦ Type de clé : Noire ♦ Description de votre pouvoir : La manipulation physique des corps, par une modification de la pression de l'environnement. Il me permet d'étreindre quelque chose pour l'écraser ou le serrer en l'ayant simplement effleuré. Je peux briser des matières (comme un mur) ou étouffer des organes (étrangler, notamment) à partir du moment où je parviens à avec un contact avec. |
En dehors de ça, je suis ophiophile et possède donc plusieurs serpents qui restent gentiment à domicile. |
Ainsi naquit l'Histoire... Un bel été, c'est là que je fus conçu. Moi, Keisei Shimazu, descendant de cette légendaire famille, je devais naître sur cette superbe île de Kyushu, dans la prestigieuse métropole de Kagoshima. C'est dans cette région que les européens arrivèrent cinq cents ans plus tôt. Et c'est dans cette même région que l'un d'eux s'aventura en l'année 1979. Un diplomate ou ambassadeur, j'imagine. En cette période où la guerre froide battait son plein, alors que le Japon devait suivre attentivement son grand frère ricain, je crois que ma mère a fait du zèle. En réalité, j'ignore tout de celui qui devait être mon géniteur. Occidental, Nordique, voire même Russe ? Tout ce que je sais, c'est qu'il m'a laissé une toison difficile à masquer dans ce banc d'asiatiques typiques, et une corpulence dont je peux le remercier. Il est difficile de penser que ma mère ait pu se faire violer. Elle, qui fut grande pour une autochtone, et aussi fière d'allure que de caractère, a du jouer un peu de trop avec ce monsieur, tout simplement. Mais il ne faut rien dire. Passons cela sous silence. Pour le bien de ma famille, jouons nous aussi les ignares. Si je suis né et ai grandit non sans encombres en Satsuma, ce n'est pas sans avoir été méprisé par ce seigneur de la famille Shimazu. Le grand ponte, trompé par sa femme, se voyait hériter d'un enfant aux traits trop européens pour être de lui, et ne pouvait le répudier sans bafouer son honneur. Elle, ma mère, descendait d'une lignée tout aussi illustre, fille de Nakamoto, et apportait à l'affaire familiale une vigueur non négligeable. L'argent a toujours été un nerf, et permet visiblement d'acheter même un père. Haï par lui pour ce que j'ai représenté, rejeté par ces enfants bruns aux yeux tirés, je n'avais pour m'en sortir que ma tête et mes points. Aussi, il devint rapidement essentiel de me former à la grande "voie de la main vide", plus communément appelée "Karaté". J'aurais pu me tourner vers un style plus grossier, tel que la lutte ou un style proche du combat de rue. Mais il fallait du raffinement et ne point bafouer l'orgueil des Shimazu. C'est donc noblement que je me suis battu toute ma jeunesse, non sans prendre de coups en échange, ni sans casser bien des côtes. Toujours est-il que j'ai survécu, je ne suis pas devenu trop bête, et mon "père" n'a cessé de me regarder d'un sale oeil. Si ma mère n'avait été là, je ne sais ce que je serais devenu. Abandonnée sans doute volontairement par son aventure, elle était restée la digne femme Shimazu, portant sur ses épaules la responsabilité de ses actes et se retirant simplement devant son mari, pour lui conférer le pouvoir, les reines de l'organisation. Connaissez-vous Shimazu Corporation ? Une bonne vieille société nippone de produits technologiques, chimiques et scientifiques. Bref, c'est la crème de la crème. Et c'est là-dedans que visiblement, j'allais m'orienter pour mon avenir. Bon, je ne suis pas un génie, c'est vrai. Si je suis intelligent et que je parle bien, je pense plutôt que ça fasse de moi un être qui paraît, qui semble, qui a une allure plaisante. Mais suis-je quelqu'un de vrai ? Au travers de mon regard plissé, critique et moqueur, peut-on lire que je suis brillant et profondément humain ? Je ne saurais le dire. Surtout après ce qu'il s'est passé ce fameux jour... J'avais vingt et quelques années. Vingt-cinq, je crois, quand ça a commencé. Dans le bureau de ce faux-père, en proie à la colère, j'ai senti que tout n'irait pas selon mes envies. Et je déteste ne pas contrôler les choses. Lui, avait toujours eu l'ascendant sur moi. Il faut dire qu'il m'avait payé ma jeunesse, malgré la distance dont il avait fait preuve. Et je n'avais trouvé pour m'éloigner de lui que de mauvaises idées, comme de travailler pour les Yakuzas durant mon adolescence, croire que mes petits larcins et cet immense tatouage me donneraient plus de force, d'importance, de moyens... Tss... Mes rêves de domination et de pouvoirs devaient plutôt passer par ma spécialité, la conception d'instruments de mesure High Tech, le travail de précision. Il était inutile de me montrer violent. Et pourtant... cet homme n'appelait que cela, chez moi. Exacerbant mes rancunes par des mots mal choisis, il avait gagné. Ce jour, je lui brisé la colonne vertébrale. Comment ai-je fait ? Maintenant, je peux vous le dire, mais sur le coup, je n'ai pas tout compris. Au cours de la dispute, ma main sur l'épaule pour le raisonner a été l'élément crucial. Je sais que je n'avais pas à le toucher. Je n'avais jamais osé en un quart de siècle. Mais il n'avait le droit de me retirer ses crédits et de m'humilier de la sorte. Je n'allais pas frapper. Quelque chose de plus profond l'a fait pour moi. J'ai vu ma colère et le choc, son regard effrayé qui se vide, le calme après la tempête. Infarctus ? Non, je venais de lui broyer les os sans qu'il ne puisse rien faire. Je n'avais compris cette sensation, comme si j'avais enroulé un serpent aussi de sa colonne et serré le plus fort possible. Mon père adoptif s'est retrouvé à l'hôpital pour n'en plus jamais sortir. En tout cas, moi, il fallait que je parte. Après de courts adieux à ma mère, sans dire au revoir à l'équipe, je me suis enfuit. Les médecins ne trouveraient rien. Je ne l'avais blessé physiquement. C'était autre chose, et je sentais que j'étais à même de le découvrir. Il y a de cela huit ans, je passais donc plusieurs semaines à comprendre. J'étudiais des cartes, cherchait à trouver un sens concret à quelques histoires locales, mais sans mener à rien. Ce n'est qu'en écoutant cette voix sommeillant en moi que je réalisais. Ou plutôt, ce n'était en moi qu'elle se trouvait. Accouché au comptoir d'un bar de quartier, je remarquais maintenant cette personne assise à mes côtés. Quelque chose se dégageait de lui. Une sorte d'aura, de... similitude. Je pouvais aisément sentir cette différence qui le rendait si semblable à moi. Cet homme n'était tout à fait normal, et c'est ce détail qui m'a poussé à me tourner vers lui. Très rapidement, il avait compris qui j'étais, et c'est sans tarder qu'il m'a convaincu de le suivre. Le port. Les mouettes. La mer. Les vagues... Quelque chose m'appelait, en sa compagnie. Mon cœur me lançait, à l'approche de ces terres émergées. Au beau milieu de ces eaux trônait un rocher, une île. C'était là mon destin. Japonais à l'allure d'étranger, j'approchais ce territoire inconnu sans savoir à quoi m'attendre. Mais bien vite, il ne fut plus question de m'interroger ou de vouloir à tout prix percer ce mystère. Je n'étais pas là par hasard et n'avait besoin que d'une chose : veiller à ce que ce qui terrait ici y demeure à jamais. Ce n'est pas un mal, mais ce n'est pas un bien. Sur cette île dort la raison de ce don qui est le mien et de bien d'autres. En ce lieu, un pouvoir étrange réside. J'ai fini par m'habituer à cette drôle de sensation et à rejoindre cette culture ou croyance locale. D'aucuns disent qu'il faut faire venir ici tous ceux qui possèdent le don. Je n'y crois pas mais... il faut que je reste. Je n'ai plus rien à faire ailleurs, de toute façon. Ma vie au Japon est finie. Ici... elle a un sens. Mes compétences dans le domaine de la science devraient se révéler utiles et intéressantes, puisqu'ils ont besoin de quelqu'un pour enseigner aux plus jeunes. J'imagine que les habitants de cette île parviennent à vivre dans une autarcie toujours plus appréciable, à mesure qu'arrivent des individus comme moi. À côtoyer ces gens peu ordinaires, j'ai trouvé ce qu'était un vrai foyer et l'idée d'être accepté. Même si ce n'est pas fait pour durer. Mais tout ce qui compte, c'est qu'aujourd'hui, je ne puisse plus pied. Ce pouvoir est mien et j'en ai toujours fait bon usage, traçant mon destin du bout de l'index. Lui et moi ne faisons qu'un, dans une parfaite harmonie entre mon corps et ce fluide qui semble circuler en lui, cette entrave dangereuse et létale. Je suis un serpent... ne l'oubliez jamais.
♦ Surnom : Will ♦ Âge : 26 ans ♦ Pays : France, Normandie ♦ Comment avez-vous découvert le forum ? : On m'a forcé à le découvrir, ouais... ♦ Avez-vous lu le règlement ? : Non ♦ Un commentaire ? : J'aime pas les fiches de présentation
Dernière édition par Keisei Shimazu le Mar 3 Déc 2013 - 18:32, édité 4 fois |
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