Bah tiens, on est colocataires ! {Gabriel}

Invité

Bah tiens, on est colocataires !

Tu m'as manqué, tu sais...

Elle était enfin arrivée devant la porte de sa nouvelle chambre. Elle avait été longue à y arriver, tout simplement à cause d'un problème de paperasse, ils s'étaient embrouillés à l'administration. Du coup, elle avait, à la base, été envoyée en Annexe 2 avec les L, les M, et les AGP. Il lui avait fallu presque 2 mois pour se rendre compte de cette erreur, vu qu'elle n'avait pas de colocataire et qu'elle ne croisait que rarement les autres habitants du dortoir l'avaient induite en erreur. Enfin bref. Maintenant, là, à la seconde où vous lisez ceci, elle était plantée devant la porte de sa nouvelle chambre. On lui avait dit qu'elle aurait un colocataire, mais pas le nom dudit colocataire. Elle paraissait toute petite, malgré le fait qu'elle était plutôt grande -pour une fille-, là, entre ses valises, avec son petit papier administratif à la main. Sa tête allait du numéro marqué sur la porte à sa feuille, et ses longs cheveux bougeaient en même temps. Elle portait une tunique bleu pâle, et un jean noir, ainsi que des babies noires.
Elle prit une grande inspiration, et toqua timidement deux coups, poussa sur la poignée, tira ses valises; une dans chaque main, et entra dans la chambre. Tout d'abord, elle n'osa pas relever la tête du sol, calant ses valises dans un petit renfoncement situé derrière une commode. Et ce ne fut qu'à ce moment là qu'elle releva la tête,voyant d'abord une abondante crinière verte, avant de reconnaître des yeux verts qu'elle connaissait par cœur, et de enfin reconnaître la personne en face d'elle.

« Gabriiiiel ! Ca faisait longtemps ! »

Elle avait poussé un cri strident en se jetant dans les bras de son ami de toujours. Et en plus, ça ne faisait qu'une semaine qu'ils ne s'étaient pas vus, mais pour Aïko, cette semaine avait parue aussi longue que des millénaires. Elle le serra fort dans ses bras, puis finalement, desserra son étreinte, et releva la tête pour regarder le jeune homme dans les yeux.

« Tu m'avais manqué... Ça va toi? »

∞everleigh

Invité

Ennuyant... Plus aucune surprise, pas de suspense, tout savoir à l'avance c'est un peu soûlant à la longue. Cette nuit encore j'ai vu la journée futur, autant vous dire qu'apprendre qu'Aïko serait ma partenaire de chambre pour toute l'année m'a vraiment déçu, 'fin... Pas dans le sens où ça ne me faisait pas plaisir, mais plutôt de passer à côté de mon étonnement quand elle franchira cette porte dans une heure après avoir toquer deux fois à cette même porte... Je l'attendais simplement patiemment, ce n'est pas le temps qui me manquait, plutôt le sommeil. J'avais très mal dormit cette dernière semaine, mes mots de têtes m'ayant poussés à bout ces dernières nuits, ça m'apprendra à vouloir à tout prix revoir la tête de ce pauvre idiot d'Anathole se faire cramer les fesses par ce type qui peu balancer des boules de feu par son nez quand il éternue. La vie pour moi c'est un peu comme un long film que je peux rembobiner quand je le souhaite contre quelques boites d'aspirine. Ouais, mes rêves, ou visions - appelez ça comme vous voulez - me montrent surtout le plus important, alors ces événements hasardeux de ma vie égayent bien mes journées et me permettent de rire encore, et ça me fait du bien de rire des imprévues.

Las de ma non surprenante journée, je m'étais autoriser une petite sieste de 48 minutes et 27 secondes - Cherchez pas, si je vous le dis - et avait donc attendu ces 11 minutes 33 dans le plus grand calme, à ne strictement rien faire, jusqu'à ce que j'entende frapper timidement contre la porte. Elle, c'était Aïko, sûr à 100%, et ça se confirma peu de temps après, quand la porte s'ouvrit. Elle ne m'eut pas encore remarquée que déjà mes bras étaient tendu vers l'avant en prévision de son étreinte dans 3... 2... 1...

« Gabrieeel ! Ça faisait longtemps ! »

J'arborais un tendre sourire et mes bras se refermèrent sur elle. Je l'avais saluée d'un simple « Bouh. », attendant la fin de ce contact physique qui m'avait tant manquer pour en dire un peu plus. Ce qu'il faut savoir, c'est que si pour elle il s'est écoulé à peine une semaine depuis la dernière fois qu'elle m'a vu, pour une moi il s'en est passé le triple. Je passe beaucoup de temps dans le temps, à remonter un peu tout le temps de quelques secondes dans le passé, et toutes ces secondes cumulées font qu'en tout, plusieurs centaines d'heures s'étaient écoulées... En tout cas j'étais heureux de la voir.

Elle desserra son étreinte et je lui souris à nouveau avec mon regard tout tendre qui se perdait dans le sien.

« Tu m'avais manqué... Ça va toi? »

« Toi aussi tu m'as manquée petit coq *rire* Longtemps ? Ça t'as paru long toi ? Tu sais, moi et le temps, j'y fait même plus attention. » Je levais les yeux au ciel puis repris en la regardant à nouveau, écartant mes bras horizontalement pour qu'elle puisse me voir tout entier. « Mais ouais ! Comme tu peux le voir : Sentio perfectus.»

Mes bras s'abaissèrent et je m'assis dans le petit fauteuil crapaud blanc juste à côté d'Aïko, croisant ma jambe droite par dessus la gauche, par habitude puis vérifia par reflex ma montre à gousset que je sortis de la poche intérieure de ma veste blanche, j'étais dans le présent, bonne chose. Je la rangeais et ferma les yeux pendant 10 secondes, le temps pour moi de me concentrer et revenir 10 secondes plus tôt, là où je n'avais simplement pas sorti ma montre, pour ne pas qu'Aïko prête attention à mes inquiétudes... Mais directement, je fus pris d'une migraine que je tenta de calmer en posant mon front dans l'espace entre mon pouce et mon index de ma main gauche en baissant la tête, reflex qui n'a jamais fonctionner d'ailleurs...

« Quoique... Passe moi la bouteille d'eau sur ma table de chevet avec la boite d'ibuprofène à côté s'il te plait, j'ai de ces migraines ces derniers temps... Mais bon, toi tu sens comment ? Pas trop de soucis pour trouver la bonne chambre ? »

Invité

Bah tiens, on est colocataires !

Petit coq ? C'est quoi ce surnom ?

« Toi aussi tu m'as manquée petit coq. Longtemps ? Ça t'as paru long toi ? Tu sais, moi et le temps, j'y fait même plus attention. »

Pendant sa phrase, il avait lâché un petit éclat de rire et avait levé les yeux au ciel d'un air blasé, puis écarté les bras pour qu'Aïko puisse le regarder, vérifier son état.

« Mais ouais ! Comme tu peux le voir : Sentio perfectus. »

Encore une de ses inventions farfelues ! se dit la demoiselle. Il venait de faire un remaque du latin pas franchement concluant, mais au moins, cela fit sourire Aïko. Elle suivit du regard son ami qui s'asseyait sur un petit fauteuil, et qui, brusquement, au bout de très peu de temps porta la main à son front.

« Quoique... Passe moi la bouteille d'eau sur ma table de chevet avec la boite d'ibuprofène à côté s'il te plait, j'ai de ces migraines ces derniers temps... Mais bon, toi tu sens comment ? Pas trop de soucis pour trouver la bonne chambre ? »

Un pli soucieux barra le front de la petite brune. Quand il avait mal au crâne, en général, c'était qu'il venait d'utiliser son pouvoir. Et s'il prenait des antidouleurs, ça voulait dire qu'il l'avait beaucoup utilisé. Elle soupira et alla lui prendre sa bouteille d'eau et la boite de cachets qu'elle lui tendit d'un air sévère.

« T'as foutu quoi avec ton pouvoir cette semaine? Pfffff. Faut que t'arrêtes ça hein. C'est pas bon pour toi. »

Pour la chambre elle se sentait un peu ridicule. Mais bon. Il le saurait probablement à un moment ou à un autre. Mais que lui dire? Vive l'improvisation !

« Moi ça va. Elle tira sur sa manche, pour être bien sûre qu'il ne verrait pas son avant bras gauche. Ça fait deux mois que je suis là, mais j'étais en annexe 2, à cause d'une erreur de l'administration. Enfin bref, j'suis là et c'est ce qui compte non? »

Je regardais les deux lits, et m'affalais sur celui qui était mal fait, celui où Gabriel dormait, et je me tournais face à lui avec un petit sourire, malgré mon inquiétude.

∞everleigh

Invité

Lorsqu'elle me tendit mes antidouleurs, je lui adressa un sourire rassurant, je savais qu'elle s'inquiéterait pour moi, mais ça allait, il me fallait juste prendre de quoi calmer mes mots et ça ira mieux. Je me remets rapidement. Elle s'était mise à rouspéter et à me demander ce que j'avais fabriquer... Si je devais tout lui raconter, elle ne m'engueulerait qu'encore plus, et mentir à Aïko... Je mens très bien, mais pas à elle, elle s'en aperçoit en moins de temps qu'il n'en faut, nous avons tellement étés ensemble pendant toute notre vie, nous lisons dans l'un l'autre comme dans un livre ouvert, je la considère comme ma petite soeur, et je n'aime pas la voir triste, c'est idiot, mais elle et moi sommes unis par quelque chose d'invisible, du moins je le pense, je crois réellement qu'une entité nous guette et fait de nous ce qu'on est pour l'autre. Aîko n'est pas ma meilleur amie pour rien.

Heureusement, elle ne me laissa pas le temps de répondre à sa question, pipelette, elle enchaîne tout ses mots et passa directement à autre chose, me renseignant sur le pourquoi du comment tandis que j'avalais deux capsules avec l'eau qu'elle m'avait refiler juste avant.

"Je sais pas si c'est une très bonne chose d'être avec toi dans un si petit espace."

Je la narguais, lui tirant la langue après qu'elle est de nouveau son regard dirigé vers moi.

"Dépose pas tout tes microbes sur mon lit ou je t'invite pas au cinéma la semaine prochaine." Après un clin d’œil suivit d'un sourire en coin, je repris. " A moins que tu n'ais déjà prévu quelque chose ?"

» Colocataires
» oh tiens , il évolue !
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