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| Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] | |
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| Sujet: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Mer 10 Fév 2016 - 2:25 | |
| Lyra m’a fait acheter un manteau. Elle m’a dit que j’en aurait besoin, qu’il faisait trop froid pour continuer à m’habiller ainsi. Je n’ai pas protestée, alors elle m’a conduite dans de grands magasins. Ils étaient un peu comme le supermarché, sauf qu’au lieu de vendre des produits du quotidien, ils vendaient de grands manteaux. Monsieur Coves m’a donné une carte bancaire, il m’a dit avoir ouvert un compte à mon nom. Un compte de quoi j’ai osée lui rétorquer. Patiemment, il m’a expliqué. Après une bonne heure, comme moi, j’ai eu l’impression qu’il voulait se flinguer. Monsieur Coves est mon mécène. Il espère me faire travailler dans sa société à la fin de ma scolarité. Même pas embauchée et j’ai déjà une touche avec le patron. Génial.
Mon compte est clairement bien approvisionné, monsieur ne fait pas les choses à moitié. Avant que je parte acheter des manteaux, il m’a demandé de me réfléchir à une solution concernant un maquillage de mauvaise qualité. Réduire au maximum les coûts en modifiant des matériaux remplaçables. Je lui ai dit que je n’étais pas embauchée, que cela lui poserait des problèmes avec ses actionnaires. Il a répondu que mon avis ne serait qu’ extérieur. Que c’était un exercice pour m’exercer. Un peu compliqué pour un premier exercice, je ne connais rien au métier. Pourtant, j’ai haussée les épaules et ai prit le dossier. C’est agaçant de lui parler, m’enfuir et construire le bâtiment avec des légos, voilà les seules choses à quoi j’aspirais.
J’ai reporté la lecture de ce dossier et ai flâné à l’université. Pire encore, dans des lieux de détentes même pas apaisants. Oui, je parle de ce supermarché de manteaux. Dans les magasins, j’ai choisie des habits colorés. Choisir est agaçant. Choisir est une perte de temps, mais j’ai fais un effort. Des habits pimpants, complétés par ma garde robe d’habits maussades. Pourquoi pas. Je le sentais bien. Ne savant pas me servir d’une carte bancaire, Lyra m’a montrée. J’ai vite tirée une conclusion, je n’aime pas les cartes bancaires.
Alors, dans la matinée d’un samedi bruineux, je suis sur cette plage. Même pas allongée, juste assise dans le sable, chaussures toujours aux pieds. Mon manteau est long, noir et violet, mon tee-shirt rouge et vert, dans un incendie de teintes multiples. Un pantalon marron foncé trop grand, et des sandales ouvertes rapiécées. Mes habits flottent sur mon ossature saillante C’est agaçant, j’ai l'impression d’être une poupée. Même le manteau, je ne peux pas le fermer. Alors, j’ ajuste le bonnet bouffant vert et bleu sur mes cheveux déjà bien en pagaille et sort le dossier de ma bécasse. Ma bécasse ? Oh. C’est pour transporter mes dossiers. En regardant les autres faire, j’ai compris que j’en avais besoin. Ne serais ce que pour éviter d’avoir mes devoirs constamment dans les mains. Ma bécasse est simple, ce n’est pas un sac de femme. Elle est couleur rouille. Couleur cuir. J’aime bien ma bécasse. Elle est belle et pratique. Deux qualités qu’il manque à la plupart des humains.
Alors, je disais que sortais mon dossier. Un grand dossier, complété par les livres que j’ai empruntée à la bibliothèque. Des classiques, d’on je n’aurais besoin de lire que des extraits. Le vent est fort, il tourne les pages pour moi. Ce n’est pas grave, ça ne l’est jamais vraiment. Le vent fait partie de la mer, il la complète, il l’englobe. J’aime la mer, il est donc normal que je me fasse à ce dernier.
Dernière édition par Osnate Rouhama le Mar 16 Fév 2016 - 16:00, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Jeu 11 Fév 2016 - 10:53 | |
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Se faire réveiller à l'aube par des colocataires un peu trop bruyants, un samedi qui plus est, n'est pas toujours une partie de plaisir. Réveiller Satan de cette façon est aussi très risqué. La jeune femme aux cheveux presque immaculés ronchonne sous sa couette, ses sourcils froncés, avant d'enfin ouvrir les yeux. Ils vont l'entendre ces imbéciles ! Enfin, pas tout de suite, d'abord il faut qu'elle se lève et chasse "sa proie" qui se trouve toujours dans son lit. Kathleen se redresse, laissant le draps glisser et découvrir son corps de porcelaine nu. Elle s'étire un instant, puis de sa main elle remue l'épaule de sa partenaire d'un soir pour la réveiller.
- Allez, debout. Il est temps de rentrer chez toi.
La démone rejette sa longue chevelure en arrière et se lève. La petite écervelée ne semble pas vouloir en faire de même. Puisque c'est ainsi, elle se fera chasser sans douceur. Kat' n'est pas très patiente, surtout quand on l'a réveille ainsi. Elle attrape la jeune fille par le bras et la tire en dehors du lit.
- T'as pas compris ce que je viens de te dire ? Allez ouste. La sortie est en bas des escaliers.
La pauvre demoiselle, réveillée elle aussi en sursaut et sans ménagement ne peut se résoudre qu'à s'habiller rapidement avant de quitter presque en courant la chambre de la diablesse. Cette dernière ouvre grand ses volets et sa fenêtre afin d'y faire rentrer un air nouveau qui chassera les effluves de sa nuit torride. Mais il fait froid en ce mois de février. La neige est encore présente. Kathleen attrape sa robe de chambre avant de se rendre dans la salle de bain. Que va t-elle faire aujourd'hui ? Il est vrai qu'elle est en pleine écriture d'une nouvelle histoire. Pourquoi ne pas aller trouver l'inspiration quelque part à l'extérieur ? La jeune femme, tout en se lavant, sourit. Elle a trouvé l'endroit idéal pour la journée.
Après s'être habillée, coiffée et d'avoir refermé sa fenêtre, elle descend le grand escalier et va boire un café noir. Étrangement, à présent, il ne semble plus y avoir personne. Ses colocataires ont comme disparus de la circulation. Soit, mais ils ne perdent rien pour attendre. C'est une demi-heure plus tard que Kat' se décide à sortir dans le froid hivernal. Elle est vêtu simplement aujourd'hui. Un pull, un pantalon, des bottes et un long manteau noir. Des vêtements relativement sobres qu'elle ne porte que très rarement. Dans sa main droite, elle tient un attaché case qui contient son calepin et quelques crayons pour écrire. Elle se rend à la plage, elle a besoin de ce lieu pour l'un de ses passages de son roman actuel. Ses pas crissent sur le manteau blanc.
Lorsqu'elle arrive enfin à destination, Kat' remarque sans surprise que l'endroit est quasiment désert. Il faut dire qu'en hiver, seuls quelques courageux ou habitués s'aventurent en bord de mer. Mais la démone ne s'en formalise pas plus que ça, elle aime la mer, y est habituée. Ce paysage, ces couleurs, ces odeurs salines et même cette brises marines qui fait onduler ses cheveux. Elle s'avance, la neige s'estompe peu à peu laissant place au sable où ses bottes s'enfoncent un peu. Son regard vermeille se pose un instant sur l'étendue grise qui semble infinie. Cette eau habituellement bleue se montre terne pendant la saison hivernale, spécialement lorsque comme ce jour, le soleil peine à se montrer, caché par une couche épaisse et basse de nuages.
C'est en regardant alentour que Kat' aperçoit alors une silhouette solitaire, assise dans le sable. Elle s'avance doucement et en se rapprochant inexorablement, elle distingue une jeune fille frêle, un peu maigrichonne. Elle tient dans ses mains ce qui semble être un dossier. De quoi ? Ce n'est pas là le sujet important. Discrètement, Kathleen se penche vers la tête brune. Elle ne peut voir les détails de son visage pour le moment.
- Bonjour, jeune demoiselle. Ça ne vous dérange pas si je m'installe auprès de vous ?
Avant même d'avoir eu la réponse, elle prend l'initiative de s'installer. Elle s'assoit en allongeant ses longues jambes sur le sol froid et légèrement humide. Ses yeux fixent de nouveau la mer, les vagues allant et venant comme un bercement, déposant de l'écume à quelques mètres seulement des deux femmes. Kat' hume ce parfum si familier, salé, qu'elle affectionne particulièrement. Le vent, plus fort au abords de l'étendue d'eau, fait voler la chevelure argentée de la démone. Cette couleur si originale n'est en rien le fruit d'une coloration, mais sa propriétaire est née albinos. D'où la couleur si particulière également de ses yeux, semblables à deux rubis.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Jeu 11 Fév 2016 - 13:26 | |
| Bien sur que cela me gène. Partez, j’ai du travail.
Je n’ai même pas relevée la tête de mon dossier. Cette femme, qui qu’elle soit, devait s’en aller. Sans m’écouter, celle ci s’est pourtant assise à mes côtés. J’ai posée une main sur mon sac, et me suis écartée. Si elle continuait, j’allais me lever et partir. Ce qui m’ennuyais beaucoup, car je n’aime pas être délogée. J’allais lui laisser le bénéfice du doute, et continuer à l’ignorer, le temps qu’elle réfléchisse à s’en aller. Après tout, je partais du principe qu’elle était comme toutes les autres, une abrutie sans cervelle. Elle voulait quelque chose que je pouvais lui donner, et faisait l’amie le temps que la transaction se fasse. Puis elle allait mystérieusement m’oublier, quand elle se rendrait compte qu’à mes yeux, l’amitié n’est qu’un mot du dictionnaire.
En temps normal, je ne dis pas non. Ce genre de pratiques ne me dérangent pas, car il y a toujours des compliments à la clé. J’aime les compliments, mais cette fois ci, je travaille. Il y a beau y avoir de la neige, du vent, et une mer déchaînée, je suis décidée à lire ce dossier. Alors installée entre deux rochers, dans un angle que j’ai calculé, j’ai réussi à réduire la puissance du vent de quatre vingt pourcent. Il reste fort, mais pas assez pour me perturber. Alors, les yeux rivés sur mon dossier, je le lis, et ce que je comprend me parait cohérent.
Là. Un terme non expliqué. De ma main droite, je sort un livre de ma bécasse. Avec elle à coté, je dois avouer que j’ai un peu de mal à bouger. Elle ne s’est toujours pas décidée à se lever. Agaçant. Je me met en tailleurs, ignorant la neige qui traverse mon pantalon de toile et pose ce dernier sur ma cuisse. J’ouvre le livre d’une main, tenant toujours le dossier dans l’autre, et commence à en parcourir l’index. Ce que je cherche est forcement là, quelque part.
Non mais sérieusement, me donner ce genre de devoirs. C’est un vrai casse tête. Il croit quoi ce type, qu’en titillant mon intelligence, un coté compétiteur sortira de nul part. Que je deviendrait soudainement ce genre de surdouée excitée comme une puce ? Désolée, je suis du genre passive, cette méthode ne marchera jamais sur moi. Si je fais ce foutu dossier, c’est uniquement pour payer cet investissement. Monsieur Coves, il a intérêt à revoir sa stratégie de fond en comble s’il ne veut pas me voir braquée. Et dieu sait que cela arrive facilement. |
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Ven 12 Fév 2016 - 10:23 | |
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Bien sur que cela me gène. Partez, j’ai du travail.
Ce genre de réaction n'est pas pour déplaire à Kathleen. Un caractère fort se cacherait-il sous ces beaux cheveux bruns ? La jeune personne s'écarte un peu, mais la Démone n'en démordra pas aussi facilement. Pour l'heure, elle se contente de l'observer, se battre avec son dossier. Le jeune femme semble vraiment fragile et maigre, Kat' se dit qu'on pourrait presque la casser. Mais à ses yeux, toutes les femmes sont jolies, car chacune à SON charme. Bien qu'elle ne distingue pas encore nettement les yeux de sa voisine de fortune, elle trouve magnifique sa chevelure et, dans un geste qui se veut anodin, elle saisit une mèche de ses cheveux sombres pour les toucher et découvrir leur douceur.
Puis, comme si rien ne s'était passé, la Démone se désintéresse de sa potentielle "proie" pour attraper dans son attaché-case son bloc-note et un stylo. Où en était-elle arrivée déjà ? Ah oui, le passage où la princesse abuse de l'une de ses servante à peine plus âgée qu'elle. Définitivement, les histoires qu'écrit Kathleen ne sont pas pour les enfants, mais avec cet esprit démoniaque, pourrait-il en être autrement ? Elle écrit quelques paragraphes, seuls le vent et le roulement des vagues se font entendre, ainsi que les pages qui se tournent ou les crissements du stylo sur le papier. Au bout d'un moment, Kat' relève la tête et fixe de nouveau la jeune femme à ses côtés. Pour capter son attention et aussi un peu par curiosité, elle saisit délicatement son menton pour lui faire tourner la tête de son côté. A présent, elle peut, tout à loisir contempler les iris marrons à la teinte chocolaté. Ils peuvent paraître commun au premier abord, beaucoup de gens ont les yeux sombres et dépourvus d'intérêts. Mais Kathleen, malgré son désintéressement pour le passé d'une personne et encore plus d'une proie, aime lire ce qui se passe dans les yeux. Pour elle, les yeux sont comme un livre ouvert, un miroir dans lequel l'âme de quelqu'un se reflète. Certes, le regard de cette jeune personne à ses côtés semblent vide, mais la Démone, expérimentée, y décèle une petite pointe de tristesse ou de solitude, pour le moment, elle ne pourrait en être sûre.
Kathleen sourit à la jeune femme en lui lançant d'un voix qui se veut douce et rassurante "vous avez de jolis yeux, mais y rajouter un peu de vie, les rendraient encore plus attrayants". Elle lâche ensuite le menton de sa proie, mais son regard de sang ne quitte pas le sien. "Mais je pense que ce sont vos cheveux qui font votre charme. Je me nomme Kathleen Duke". La Démone présente alors sa main afin que son interlocutrice la lui serre. Le fera t-elle ? Acceptera t-elle finalement un petit brin de causette ?
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Ven 12 Fév 2016 - 13:58 | |
| Elle m’a touchée les cheveux. Cela m’a agacée, mais je n’ai pas réagi. Enfant, j’ai vite appris que répondre à une provocation engendre la confrontation. Je ne voulais n’y lui parler, n’y même la regarder, alors la laisser faire était ma meilleure solution pour continuer de travailler. Cela a fini par payer, madame s’est mise à griffonner. Mais ma présence n’est pas restée inaperçue, car déjà, elle me prenait le menton pour me force à la regarder. Je n’aime pas ce genre d’attitude. C’est une inconnue, son comportement est déplacé. Les normes sociales sont claires, ce genre de chose ne se fait qu’aux amis. Nous n’étions pas amies.
"vous avez de jolis yeux, mais y rajouter un peu de vie, les rendraient encore plus attrayants".
Je n’aime déjà pas mes yeux, et elle osait me dire d’y rajouter de la vie. Cette femme, je la détestait. Ce n’était pas un compliment, j’ ai prit ses paroles comme une insulte. Je n’aime pas être insultée. Puis elle m’a lâchée le menton, et a continuée sur sa lancée.
"Mais je pense que ce sont vos cheveux qui font votre charme. Je me nomme Kathleen Duke"
Kathleen le canard. Génial. Elle me tendit la main, mais je ne voulais pas la lui serrer. Je ne l’aimais pas, je ne voulais pas fraterniser. Elle a continuée à me regarder dans les yeux, mais moi, je ne regardais que ses cils. Je me disais que cette femme ne devrait pas voir la différence, car d’habitude, c’est difficile à remarquer. Je ne peux pas supporter un regard, tenir comme je l’ai fait a une limite, et celle ci venait d’ arriver à son terme. Alors, je me lève et rassembla mes affaires. Me soustrayant enfin à ce regard d’albinos.
Je la trouvait agaçante, je voulais m’éloigner. J’ai donc fais quelques pas, mais soudainement, une bourrasque m’a fait tomber sur le côté. Le vent était fort, plus fort que tout à l’heure. Je n’avais pas prévue qu’il me désarçonne, mais je suis naturellement légère, cela ne m’a donc pas plus étonnée. J’ai essayée de me relever, mais une nouvelle vague m’a aplatie contre le sable. Sur le coup, je me suis dis que j’allais juste devoir calculer la fréquence et la force du vent, puis attendre le bon moment pour me relever.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Dim 14 Fév 2016 - 10:27 | |
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L'effrontée, non seulement ose ignorer la Démone, mais en plus elle se lève pour partir. Soit, Kat' hausse les épaules. Les deux femmes habitent sur une île, elle n'ira pas bien loin, un jour la providence leur permettra de se croiser de nouveau et là, elle n'échappera pas à son prédateur. Kathleen est digne et a trop de travail pour courir après cette écervelée, aussi se remet-elle à ses écrits. Mais pas pour très longtemps, car à peine quelques secondes se sont écoulées qu'elle perçoit derrière elle un bruit sourd de chute dans le sable mêlé à la neige. Elle se retourne et voit la jeune femme brune qui semble se débattre avec le vent pour pouvoir se relever. Il est vrai qu'en bord de mer le vent peut souffler très fort et vu la finesse du corps de cette dernière, elle ne doit pas peser bien lourd. Kat' se redresse de toute sa hauteur, elle est une grande femme du haut de ses 1m80, elle le sait, on le lui fait souvent remarquer. Mais cette taille n'est pas un désavantage pour elle puisqu'elle peut ainsi porter des vêtements qui mettent en valeur ses longues et fines jambes. Kat se penche alors vers la jeune femme brune et lui tend sa main pour une seconde fois, pas pour la saluer cette fois, mais pour lui proposer son aide pour se relever. Acceptera t-elle cette fois-ci ? La Démone décide de prendre l'initiative avant même que l'étrangère ne se décide. Elle lui attrape les poignets et la tire vers elle, la relevant sans grande difficulté, car effectivement, elle est très légère.
- Ça va ? Tu n'as rien ?
Kathleen a une facilité déconcertante de tutoyer les gens qu'elle ne connait pas, surtout les femmes. Il faut savoir aussi qu'étant particulièrement narcissique, elle se voit bien au-dessus des autres personnes. Son ancienne condition de Lady aussi doit beaucoup jouer dans ce phénomène. Que ça froisse les étrangers qu'elle croisent, elle s'en fiche royalement et même si on lui en fait la remarque, elle ne changera pas.
- Tu devrais faire attention, tu n'es pas bien lourde avec tout ce vent.
La jeune femme ne semble pas très bavarde, soit, si elle n'aime pas parler, ça va faciliter les choses pour Kat'. Cette dernière d'ailleurs, lui tient toujours les poignets. Un sourire charmeur passe sur les lèvres de la Démone. Peut-être que son geste à venir la fera réagir un peu plus. Elle se penche sur la brunette et lui vole un baiser. Un simple baiser sur ses lèvres. Rien de plus pour le moment. Elle peut s'estimer heureuse, habituellement, Kathleen va bien plus loin dans ce genre d'action. Elle lui aurait déjà roulé une pelle en tant normal. Pourquoi ne l'a t-elle pas fait ? C'est un mystère. Kat' en elle-même est un mystère pour beaucoup, car parfois, elle peut aider quelqu'un sans rien attendre en retour. C'est très rare ce genre d'actions désintéressées, mais ça arrive. Comme à présent, à moins, qu'il y est anguille sous roche, car la Démone n'aborde pas toujours les personnes de la même manière ...
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Dim 14 Fév 2016 - 13:48 | |
| Je suis par terre, calculant sur le sable la meilleure façon de me relever. Mes doigts sont froids à force d’écrire, je n’aime pas cela. Mais soudain, j'entends une présence à mes côtés. Des bruits de pas qui se rapprochent. La femme me tend une main, que je regarde sans la saisir. Je ne veux pas de son aide. Je ne l’aime pas. Pourtant, elle me m’attend pas, et saisi mon poignet. Elle me tire et me fais mal, mais je suis debout. Dans ses bras. Je me dégage, mais déjà, un vent violent me refait basculer. Qu’à cela ne tienne, Katheline s’est décidée à devenir mon tuteur. Elle continue à me soutenir, me tenant les poignets avant même que je ne retombe à terre.
- Je ne vais pas bien, je suis tombée. Et pour répondre à votre seconde question, je n’ai pas rien, j’ ai des vêtements et un sac. Mais cela se voit, non ? Cela dit, vous êtes albinos, votre rétine est abîmée. Je vous pardonne donc ce manque de discernement. Ce n’est pas de votre faute.
Ma voix est faible, je parle rapidement, sur un ton catégorique. Mon timbre n’a aucune émotion, comme le sont mes yeux. C’est rassurant, car je n’aime pas les émotions. Elles parasitent mon quotidien, et me forcent à ressentir le monde. Je ne les supportes pas. Je ne supporte pas de n’avoir aucun contrôle dessus. Heureusement, elles ne font que rarement surface. Sauf peut être l’agacement. Mais l’agacement est un ami, je ne le considère pas comme une émotion, C’est une partie de moi. Je le ressent en permanence depuis ma petite enfance. Comme quand elle prononce cette phrase dénuée de logique.
- Je ne suis naturellement pas lourde. Avec ou sans ce vent.
J’ai haussée les épaules, façon de dire qu’encore une fois, ce n’était pas sa faute. Qu’elle était sûrement trop stupide pour comprendre la différence d’on je voulais parler. On me prend pour une folle, mais mes paroles ont toujours été logiques. C’est ainsi, je ne me formalise plus. J’étais donc en train de parler quand je me suis rendue compte qu’elle commençait à me serrer les poignets. Pas très fort, mais suffisamment pour commencer à retenir mon attention. Elle a soudainement posée ses lèvres sur les miennes, mais je n’ai pas réagi. Pourquoi le devrais je ? A l’époque, je ne comprenais pas le sens de ce geste. La seule chose qui n'importais, c’est que ces lèvres avaient traînées dans des endroits que je ne connaissais pas.
- Ce n’est pas hygiénique. Ne le refaites jamais.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Lun 15 Fév 2016 - 9:39 | |
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- Je ne vais pas bien, je suis tombée. Et pour répondre à votre seconde question, je n’ai pas rien, j’ ai des vêtements et un sac. Mais cela se voit, non ? Cela dit, vous êtes albinos, votre rétine est abîmée. Je vous pardonne donc ce manque de discernement. Ce n’est pas de votre faute.
Kathleen fronce les sourcils, cette jeune personne la prend-elle vraiment pour une idiote ? Elle joue sur les mots pour se jouer d'elle. Mais la petite insolente devrait prendre garde, car le Démon en l'albinos commence à gronder. C'est d'ailleurs avec peine que Kat' le retient pour le moment. Elle reprend contenance, voilant la colère qui commençait à paraitre sur son visage.
- Je ne suis naturellement pas lourde. Avec ou sans ce vent.
- Ça je l'avais remarqué, imbécile ... Ne joues pas sur les mots ...
Les paroles ont été menaçantes, comme un grognement, elle vient de répondre sans crier. Kathleen commence à être agacée par cette mijaurée qui se croit plus intelligente, mais la Démone va finir par la faire redescendre très vite de son piédestal. Après lui avoir donné un baiser somme toute assez chaste pour notre jeune femme aux cheveux blancs, encore une insulte.
- Ce n’est pas hygiénique. Ne le refaites jamais.
Cette fois-ci, Kathleen ne le prend pas comme tel, elle va plutôt s'en amuser et éclate de rire, un rire mesquin et moqueur. On verra bien qui rira la dernière ...
- Hygiénique ? Ne me fait pas rire, tu es une pucelle ou quoi ? Hygiénique, je n'ai jamais rien entendu d'aussi drôle et stupide à la fois. Kat' lance alors un regard ironique à la brunette. Tu veux me provoquer moi ? Peut-être ne le fais-tu pas exprès, si c'est le cas, c'est que tu dois être bien idiote. Petite écervelée, tu ne sais vraiment pas à qui tu as affaire ...
Le voilà, le Démon qui sommeille en elle. Il ne gronde même plus, il rugit, elle l'entend, elle le ressent, il envahi son corps, son esprit, corrompe son âme. Kat' ne cherche même plus à le retenir, après tout, la jeune femme l'a bien cherché. La Raijin la repousse brutalement, la faisant rebasculer sur le sable. Elle vient au-dessus d'elle, saisissant ses poignet si fins qu'elle a presque l'impression qu'elle pourrait les briser, puis elle lui murmure à l'oreille "finalement, je t'ai remise là où est ta place". Sans plus attendre et avec une grande violence, Kat' attrape son manteau et en arrache les boutons pour l'ouvrir, puis en une fraction de seconde, elle glisse sa main sous le t-shirt aux couleurs criardes. Elle saisit un téton, la poitrine de la jeune fille est dérisoire, mais ce petit bout lui suffit. Elle le pince, le tord, y plante ses ongles. Pour faire mal ? Bien sûr. Pour le moment les deux jeunes femmes sont seules, ça l'arrange ... Voilà pourquoi c'est une mauvaise idée de venir non accompagnée dans un endroit déserté comme celui-ci en cette saison. Kathleen claque des doigts, un éclair s’abat à quelques centimètre de la tête brune.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Mar 16 Fév 2016 - 15:56 | |
| Attention, ce post RP contient un langage vulgaire issu de la frustration de notre protagoniste et du trollisme marin. Je me réveillais, la tête dans le vague, la vision floutée, il n'y avait pas grand chose à voir dans tout les cas, j'étais transporté, littéralement, je me sentais balancé au rythme des bruits de pas sur le sable, qu'était-ce ? Un kidnapping ? Je n'avais aucune force pour lutter, comme si j'avais reçus un anesthésiant, il n'en était rien, juste une phase de sommeil profond rompu par le soudain fait que je suis tripoté et balancé comme un sac à patate. Combien de temps ça allait durer ? Pas longtemps. L'instant de me le demander et je fut posé à terre, je savais être léger mais pour faire entrer quelqu'un de ma taille ça devait être une autre histoire. Finalement, la lumière, éblouissante malgré que ce ne soit que des rayons d'aube qui illuminaient mon visage pâle, j'eu la liberté de me lever, m'étirer, et j'étais face à deux grands hommes vêtus de noirs avec des lunettes opaques. Sans un mot, l'un d'eux me remit une lettre, je baissais les yeux pour observer le tampon élégant et la qualité du papier, qui rien qu'à l'oeil ressemblait à une invitation pour une soirée mondaine, j'haussais un sourcil mais n'en fit pas plus. Lorsque je relevais les yeux, j'étais seul, même le sac avait disparu.
- Euh ... d'accord ?
J'ouvrais la lettre, celle-ci étant un résumé de ma situation.
"Cher descendant, Tu as été amené ici en raison de tes pouvoirs surnaturels. Tu ne pourras pas quitter ce lieu, ne devra pas essayer de le quitter. Nous avons essayé de recopier autant que possible ..."
Je froissais le papier et le mit dans ma poche. Techniquement, cette histoire pouvait tenir la route, mais je ne comprenais, une partie de moi pensait comprendre, l'autre voulait se faire confirmation, j'arpentais donc la plage en réfléchissant, puis regarda la position du soleil ... Il fallait que j'établisse ma situation géographique par rapport aux étoiles. Je tombais donc sur mon arrière-train, en tailleur et dessina des équations obtensible avec l'utilisation d'un sextant ou d'une bonne connaissance des astres, je passais alors dix bonnes minutes à contempler les astres du jour à savoir, le soleil et .... le soleil, et définit selon son orientation mes positions et l'heure : à peu près 10h. Mais si je prenais en compte l'orientation par rapport au nord et l'exposition actuelle au soleil en comptant qu'on était dans les mois d'hiver je - une vague effaça mes calculs.
- ..... PUTAIN !!
La vague devait bien s'marrer, salope. Je me levais donc et décida de chercher une forme de vie, qu'elle soit comestible ou dotée de parole, je me sentirais sûrement moins seul ainsi, et c'est comme ça que je continuais de longer la plage, visualisant les lieux au cas où, pour éviter de faire trente fois le tour de l'île, c'est ainsi que plus loin je vis un banc ... un banc ! C'est à dire qu'il y avait de la civilisation, je m'avançais mais ne vit rien à part le blanc de la neige éparse et le jaune du sable. Sauf qu'il y avait de la neige qui bougeait ... je m'approchais pour voir et à mesure de mes pas, et un éclair frappa à cet endroit. La neige se dessinait en une silhouette qui suivait celle d'une chevelure, en fait c'était pas de la neige mais une vieille, ou une albinos. La neige qui bouge avait été transformée en une nymphe ! Et elle violait une pauvre SDF anorexique !! Malgré quoi je tentais une approche diplomatique.
- Excusez moi, vous comprenez mon langage ? Euh ... vous auriez pas un téléphone ? S'il vous plaît ?
Dernière édition par Sasha Undermoon le Mar 16 Fév 2016 - 22:11, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Mar 16 Fév 2016 - 16:22 | |
| Kathleen s’est moquée de moi quand je lui ai dis que ce n’était pas hygiénique. Je n’ai pas compris sa réaction. Je ne pensais pas jouer avec les mots, à vrai dire, pour moi, cette phrase même n’a aucun sens. Comment peut t’ on jouer avec les mots ? Ce ne sont que des paroles… Puis elle a parlée de provocation, de pucelle et j’ai décrochée. Toutes nos conversations allaient finir comme celles ci ? Mon dieu, mais faites là taire. Je t’ai remise là ou est ta place. Et voilà, encore une phrase illogique. Non madame, je ne suis pas un objet, je n’ai pas de place. Comment en est t’ on arrivés là ? Je veux dire, moi sur le sable, et elle en colère. Ça ne m'intéresse pas. Elle est trop agaçante pour que je lui consacre une réflexion. Pourquoi est t’ elle si persistante ? Elle croit me faire mal, mais mon visage reste impassible. Vu qu’elle n’a pas l’air de vouloir se stopper, j’essaye de lui dire que sur moi, ce genre de choses ne marchent pas. Je veux partir, je veux qu’elle me laisse partir.
Laissez moi partir.
J’ai soupirée. La plupart des gens pensent qu’on ne peut mourir qu’une fois. Elle, on dirait qu’elle partage mon point de vue. Mourir n’est pas forcement une fin. On peut toujours te réanimer. C’est agaçant, car je sais qu’ elle continuera jusqu’à obtenir ce qu’elle cherche, mais ce qu’elle cherche, je ne peux pas le lui donner. Ce qu’elle cherche, je l’ai perdu depuis longtemps. Ce n’est pas agaçant. Ce qui l’est, par contre, c’est qu’ elle est encore sur moi, à me tenir les poignets. Je ne supporte pas les contacts physiques prolongés.
Ils m’ont ouvert le thorax sans anesthésie vous savez. Ils m’ont arrachés les ongles, enfoncés des aiguilles dans la moelle épinière. Ils m’ont laissés mourir de faim durant des semaines, puis m’ont placés une fourchette sous le menton pour me tenir éveillée. La douleur n’est qu’un adjectif. Je n’aime pas avoir mal, mais ce n’est pas comme si avoir mal était un problème.
J’ai soupirée, encore une fois, et ai détournée la tête. J’ai regardée a droite. Puis ai vu une personne approcher. Un autre problème à régler, cela m’agaçais. J’ai fermée les yeux, pas sure d’arriver à supporter autant de contraintes à la fois. Première chose donc, faire d’une pierre deux coups pour continuer à travailler.
Dans mon sac, le téléphone. Profitez en pour appeler la police, vous êtes sur les lieux d’une agression.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Mer 17 Fév 2016 - 8:40 | |
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Laissez moi partir.
Mais bien sûr, ça, ça ne risque pas d'arriver. Du moins pas sans élément perturbateur. Kat' continue dans sa lancé, ce que peut dire la jeune fille ne l'atteint même pas. Ce n'est plus elle qui a le contrôle. Et CA n'écoute pas, n'en a que faire de cette mijaurée.
Ils m’ont ouvert le thorax sans anesthésie vous savez. Ils m’ont arrachés les ongles, enfoncés des aiguilles dans la moelle épinière. Ils m’ont laissés mourir de faim durant des semaines, puis m’ont placés une fourchette sous le menton pour me tenir éveillée. La douleur n’est qu’un adjectif. Je n’aime pas avoir mal, mais ce n’est pas comme si avoir mal était un problème.
Toujours des paroles inutile face au démon ... Kathleen ne l'entend pas arriver, l'étranger qui s'approche. Elle est trop occupée pour cela. Trop énervée surtout.
- Excusez moi, vous comprenez mon langage ? Euh ... vous auriez pas un téléphone ? S'il vous plaît ?
La Démone tourne brusquement la tête vers l'inconnu qui ose l'interrompre. Son regard de sang croise celui du jeune homme. Des yeux menaçants qui semble dire "casses-toi !". Elle ne dit rien mais ne le quitte pas des yeux. Elle tient pourtant toujours entre ses griffes sa proie, elle ne la lâchera pas de si tôt.
Dans mon sac, le téléphone. Profitez en pour appeler la police, vous êtes sur les lieux d’une agression.
Sans même regarder Osnate, ses rubis toujours posés sur le jeune homme, elle lui lance dans un grognement, "Je te le déconseille vivement ...", donnant plus de poids à ses paroles, elle laisse courir sur ses doigts un léger courant électrique perceptible même par l’œil humain. Puis la Démone consent enfin à lâcher sa proie. Elle ne veut pas de problème plus que ça, au pire dans un avenir proche ou lointain, elle finira par recroiser cette jeune personne qui a osé la défier. Après tout, elle est sur une île et personne ne peut s'y soustraire.
- Je te la laisse, fais-en ce que bon te semble. Mais si tu parles de ce que tu as vu à qui que ce soit, je te fais griller la cervelle.
Où sont passées ses bonnes manières et sa délicatesse ? Elles sont parties loin, très loin. Il faut qu'elle temporise, qu'elle réussisse à enfermer de nouveau ce démon. Kathleen se baisse pour ramasser ses propres affaires, ce passage à la mer était des plus ennuyeux. L'albinos décide donc de prendre congé, s'éloignant des deux autres, leur lançant en passant devant eux un sourire sadique, son regard perdu sur l'horizon ...
- Passez une bonne journée tous les deux, qui c'est ce que l'avenir vous réserve ...
Toujours ce ton froid, menaçant, condescendant. Quitte à partir, autant le faire avec la tête haute. Son narcissisme est à son comble, même si elle a perdu momentanément une proie. Mais au final, en était-ce vraiment une ? Et ces deux empotés derrière elle, vont-ils s'amuser à essayer de la retenir ?
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Mer 17 Fév 2016 - 18:27 | |
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Une scène des plus singulière se dressait devant moi, je pris le temps de tout évaluer, la force du vent, la condition du terrain, l'orientation des demoiselles, le vent était dos à elles, s'il devait y avoir affrontement j'étais parré. A ma question, je vis la vieille se tourner brusquement vers moi. *Alors, j't'ai surprise ? Cachottière.*
Je gardais cette réplique pour moi, mais elle était clairement prise en flagrant délit, et me jeta un regard noir, ou plutôt rouge, cela faisant longtemps que je n'avais pas croisé un regard aussi rouge que le mien, voir plus ... cela me fit remonté dans de vieux souvenirs, un nom me venait à l'esprit : "Oxford". Ce qui eut pour effet de plus me faire réfléchir que de m'intimider, et me plonger un court instant dans mes esprits.
Dans mon sac, le téléphone. Profitez en pour appeler la police, vous êtes sur les lieux d’une agression.
J'haussais un sourcil.
- Je ne savais pas les SDF si plein de zèle lorsqu'ils se font agresser.
Et la vieille enchaîna en grognant, je savais qu'elle était pas normale, une vieille nymphe camouflée en tas de neige qui grogne, j'aurais tout vu ...
- Je te le déconseille vivement ...
Piqué par la curiosité et le jeu, je répondais avec un petit sourire imperceptible derrière le col montant de ma veste écarlate : "Oh ? Et sinon quoi ? ~". Puis je vis un éclair parcourir la main du tas de neige vivant, pour le coup c'était pas prévu ça, j'étais un peu plus sur mes gardes mais d'autant plus intrigué. Malgré quoi je ne trouvais rien de mieux à faire que m'étirer de nouveau, encore engourdit par mon voyage improvisé, l'albinos se redressa et commença à s'éloigner vers un tas d'affaire, sûrement les siennes.
- Je te la laisse, fais-en ce que bon te semble. Mais si tu parles de ce que tu as vu à qui que ce soit, je te fais griller la cervelle.
- Je n'en ferais rien, je ne sais pas où ça a trainé. Par contre j'aimerais savoir comment tu t'y prendrais pour ça ... me faire "griller la cervelle".
Elle ramassa ses affaires et j'en profitais pour aider la SDF à se relever, malgré quoi j'avais un minimum de tact, et qu'elle le veuille ou non, elle était sur pattes à présent, disons que je ne lui avais pas trop laissé le choix, puis je m'approchais de la vieille qui partait en même temps que j'avançais, elle se tourna vers nous avec un sourire sadique.
- Passez une bonne journée tous les deux, qui c'est ce que l'avenir vous réserve ...
Dans cette pose là, je comprenais, à haute voix, j'annonçais.
- Demoiselle Kathleen, descendante de l'illustre famille Duke, alors comme ça on fuit son mariage la veille même ? Et on se fait virer de l'école privée qui accordait tes chances, faisant ainsi plonger ta famille dans la honte ? Quelle déception ... Tu te rappelles au moins de moi, n'est-ce pas ? Où est-ce trop dur pour toi ? ~
Dis-je d'un ton calme avec un sourire amusé, bien à ma manière. Au vu de son caractère, je m'attendais à subir les représailles de mes paroles, mais si c'était suffisant pour savoir comment j'ai pu débarquer ici, ça m'arrangeait bien.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Jeu 18 Fév 2016 - 0:33 | |
| - Je ne savais pas les SDF si plein de zèle lorsqu'ils se font agresser.
- Zèle, nom masculin, ardeur que l’on met pour servir une cause ou une personne. Je n’ai pas de cause à défendre, la plupart des humains ne m'intéressent pas et je ne suis plus une sans domicile fixe. L’université m’a trouvée un logement.
J’ai soupirée mais déjà, ils ne m’écoutaient plus. Ce n’est pas de ma faute si ma voix n’est pas très forte, ce n’est pas de ma faute si je parle rapidement. Ce n’est pas de ma faute s’ils semblent déjà m‘avoir oubliée. Dans un sens, j’étais rassurée. Maintenant au moins, j’étais libre de mes mouvements. Enfin non, il y avait toujours ce vent.
- Je te la laisse, fais-en ce que bon te semble. Mais si tu parles de ce que tu as vu à qui que ce soit, je te fais griller la cervelle.
- Je n'en ferais rien, je ne sais pas où ça a trainé. Par contre j'aimerais savoir comment tu t'y prendrais pour ça ... me faire "griller la cervelle".
Ça a parlé de moi. J’ai du réfléchir un moment pour comprendre que “ça” me désignais. Un sanglot m’a prit la gorge. Pire qu’une agression physique, une pique verbale. Une vraie, quelque chose d'insidieux, d'inattendu. Je ne suis pas un objet, je ne supporte pas qu’on me dénigre ainsi. Kathleen m’avait déjà traitée d’idiote, mais je ne suis pas idiote. C’est ma grand mère qui me l’a dis. Je n’ai pas prit en compte ses paroles, car elle m’insultait seule. Maintenant, ils étaient deux. Un inconnu qui se joignait à la partie, la tristesse est tout de suite montée. Je ne supporte pas la tristesse.
L’autre m’aida à me lever, mais me laissa aussitôt tomber pour rejoindre mon agresseur. Quand il avança vers elle, il ne se rendit pas compte que le vent venait encore une fois de me désarçonner. Qu’il s’acharnait sur moi, m'empêchant toute tentative pour m’échapper, confirmant un sentiment croissant d'anxiété. Les larmes ont commencées à rouler. J’étais humiliée. D’une part parce que je ne supportais pas le commentaire de cet homme, d’autre part car je n’avais nul part ou me cacher. Mes états d’âmes étaient en train de corrompre mon esprit, mon si brillant cerveau était en train de s’ enrailler. Mes légos étaient trop loin pour que je puisse m’essayer à les chercher. Sans moyen pour me focaliser, il me restait plus qu’à exploser.
Il faut savoir qu’avoir mes légos à portée de mains empêchent souvent ce genre de choses. Généralement, je ne supporte pas mes sentiments. Ils sont une variable que mon traître à sa nation ne peut pas gérer. Alors, quand je dis exploser, ce n’est pas une métaphore. Mon pouvoir explose littéralement. Aujourd’hui, le sable et la neige ont été repoussés. Aujourd’hui, contrairement à mes tests en laboratoire, une armée de piquets d’ombre sont apparus du ciel. Ils se sont plantés autour de moi, sans s’approcher de l’épicentre. Je pleurais sans m'arrêter, pas sure de comprendre ce qu’il m’arrivait. Pas sure de vouloir y trouver une explication logique.
- Pourquoi personne ne me laisse jamais tranquille. Pourquoi tout le monde s'échine t’ il à rendre ma vie chaotique ? Je veux juste vivre normalement. Je veux juste que tout soit en ordre, mais rien n’est jamais en ordre. Disparaissez de ma vue, ou je vais vous tuer. Je suis plus puissante, plus intelligente, que vous deux réunis et ... et j'en ai marre.
Oui, qui j'aille en prison tient. Que je parte dans un institut cadré, ou ma vie sera chronométrée. Cette idée me plais bien, et s'ils ne partent pas très vite, je vais la mettre en pratique. Après tout, ils ont le droit d'avoir une chance. Je ne comprend pas pourquoi, mais cela me semble important. |
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Ven 19 Fév 2016 - 9:37 | |
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"Oh ? Et sinon quoi ? ~"
De la provoque, encore ? Qui c'est ce blaireau ? Kathleen ne s'attarde même pas sur le physique du jeune homme, elle s'en fiche, les garçon ne l'intéresse pas du tout. Pour elle, ils ne sont que des déchets ou des parasites, juste bon pour la reproduction. Un peu à l'image des taureaux dont on se sert pour les saillies avant de les envoyer à l'abattoir. C'est une image un peu crue, mais elle définit bien la façon de penser de la Démone.
- Je n'en ferais rien, je ne sais pas où ça a trainé. Par contre j'aimerais savoir comment tu t'y prendrais pour ça ... me faire "griller la cervelle".
"Ça ?" Il parle de la jeune fille ? De la victime de Kat' ? N'est-il pas intervenu en bon prince pour la sauver ? D'ailleurs, il est en train de l'aider à se relever. Sur le coup, elle est un peu surprise notre diablesse. Mais la dernière remarque du jeune homme la fait sourire et elle lui répond sur un ton de défit.
- Si tu me provoques et si tu cherches la bagarre, tu le découvriras.
Alors que Kathleen s'apprête à quitter les lieux, apparemment, le parasite n'en a pas fini avec elle. Il la coupe dans son élan en s'adressant à elle de façon assez familière et un peu troublante il faut l'avouer. Cela à pour effet de la faire se retourner sur lui de nouveau.
- Demoiselle Kathleen, descendante de l'illustre famille Duke, alors comme ça on fuit son mariage la veille même ? Et on se fait virer de l'école privée qui accordait tes chances, faisant ainsi plonger ta famille dans la honte ? Quelle déception ... Tu te rappelles au moins de moi, n'est-ce pas ? Où est-ce trop dur pour toi ? ~
Kathleen fronce les sourcils et cette fois-ci, s'attarde un peu plus sur la personne en face d'elle, sur ce jeune homme qui commence sérieusement à l'agacer. De longs cheveux bruns, mais avait-il des cheveux aussi longs lorsqu'elle l'aurait croisé par le passé ? Des yeux presque aussi rouge que les siens ... Elle ne voit pas ... Elle réfléchit, scrute le moindre détail du visage, enfin de ce qu'elle peut en voir avec ce col un peut trop grand. Ça y est ! Dans sa tête, revient une image, celle d'une jeune homme, plus jeune qu'à présent de quelques années. Elle l'avait croisé à l'occasion, dans les rues d'Oxford lorsqu'elle y faisait ses études et qu'elle faisait le mur aussi. A l'époque aussi il l'avait souvent provoqué.
- Sasha ... quelque chose, un imbécile qui trainait dans les rues d'Oxford. Un parasite qui m'agaçait. Apparemment, c'est toujours le cas ... Et ce n'est pas trop dur pour moi, c'est juste que les hommes ont peu d'importance et d'intérêt à mes yeux et tu ne fais pas exception à la règle. Quand à mon "pseudo" fiancé, ça ne te regarde pas et je n'ai pas fuis mon "pseudo" mariage, je me suis retrouvée sur cette île sans savoir comment. Comme toi aujourd'hui d'ailleurs.
Avec tout ces évènements qui se succèdent, Kathleen en a complètement oublié la jeune fille, sa jeune proie. Mais elle va vite se rappeler de sa présence. Car déjà un phénomène étrange se produit. Étrange ? Enfin, pas tant que ça, au vu de cette île si particulière. Des piquets d'ombre autour d'elle, comme descendus du ciel. Et la voilà qui se met à pleurer comme une enfant.
- Pourquoi personne ne me laisse jamais tranquille. Pourquoi tout le monde s'échine t’ il à rendre ma vie chaotique ? Je veux juste vivre normalement. Je veux juste que tout soit en ordre, mais rien n’est jamais en ordre. Disparaissez de ma vue, ou je vais vous tuer. Je suis plus puissante, plus intelligente, que vous deux réunis et ... et j'en ai marre.
Kat' hausse un sourcil, elle se prend pas pour de la merde celle-là. La Démone soupire, qu'est-ce que c'est que cette fille, sur quoi est-elle tombée, sérieusement. Mais elle n'a pas peur. Kathleen Duke n'a jamais eu peur de mourir, ni de la souffrance physique. Elle sourit même devant ce spectacle si pitoyable à ses yeux. Cette jeune fille est faible ... terriblement faible ... mentalement parlant bien sûr. On dirait une petite fille qui ne peut se défendre qu'avec un peu de magie. Elle est en train de tomber bas dans l'estime de la jeune femme aux cheveux immaculés.
- Oh la ferme-la chouineuse ! En avoir marre ne va pas arranger les choses, tu dois bouger ton cul ! Je sais pas moi, commence par ne pas te laisser faire plutôt que de débiter ta science ! Tout à l'heure, on aurait dit une marionnette sans vie entre mes mains, si l'autre parasite là m'avait pas interrompu, je t'aurai déjà violé et tes paroles ou tes pouvoirs n'auraient servis à rien ! Ennuyant tout ça ...
Kat' pose une main sur sa hanche et rejette sa chevelure en arrière, un geste qui se veut hautain. Après tout, elle n'est pas de la même classe que cette jeune donzelle et elle ne se sent pas du tout inférieur à elle non plus. Même si cette dernière semble plus intelligente, pour la Démone, personne ne la surpasse. Elle est narcissique et ça ne changera pas de si tôt. Kat' est agacée, elle veut en finir avec cette mascarade, elle claque de nouveau des doigts, y faisant apparaître aux extrémités, un éclair qui semble ensuite rester accroché à son bras droit. Peu de temps après, une lance semble prendre forme. Une lance faite d'un seul et unique éclair. Ce dernier est bien visible à présent et semble crépité, impatient d'atteindre son but.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Ven 19 Fév 2016 - 13:41 | |
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Suivant à présent les deux conversations, j'étais en position de "stocker un maximum de données", d'un coté, l'anorexique marmonait la définition du mot zèle "Zèle, nom masculin, ardeur que l’on met pour servir une cause ou une personne. Je n’ai pas de cause à défendre, la plupart des humains ne m'intéressent pas et je ne suis plus une sans domicile fixe. L’université m’a trouvée un logement.", de l'autre, l'albinos répondait à ma provocation.
- Si tu me provoques et si tu cherches la bagarre, tu le découvriras.
Un point pour moi, j'adore le fait qu'on réponde à mes provocations, mais ça n'avait pas l'air de lui déplaire non plus, elle souriait même de la même manière que moi à présent. Après quoi j'enchaînais avec mes révélation sur qui elle était vraiment, petit à petit je vis ses sourcils se froncer, et à la fin de mon court monologue, elle me scruta attentivement. *C'est ça, cherche, cherche encore ~*, et elle s'attarda sur mon visage, mes yeux, à ce moment je sens l'illumination dans sa tête, la petite ampoule qui s'allume, elle me reconnaissait finalement.
- Sasha ... quelque chose, un imbécile qui trainait dans les rues d'Oxford. Un parasite qui m'agaçait. Apparemment, c'est toujours le cas ... Et ce n'est pas trop dur pour moi, c'est juste que les hommes ont peu d'importance et d'intérêt à mes yeux et tu ne fais pas exception à la règle. Quand à mon "pseudo" fiancé, ça ne te regarde pas et je n'ai pas fuis mon "pseudo" mariage, je me suis retrouvée sur cette île sans savoir comment. Comme toi aujourd'hui d'ailleurs.
Je riais doucement.
- Bingo, c'est moi, Sasha Undermoon ~
Puis mon attention fut attirée par l'anorexique qui se mise à pleurer et à étaler sa colère et sa ... frustration sur la plage ?
- Pourquoi personne ne me laisse jamais tranquille. Pourquoi tout le monde s'échine t’ il à rendre ma vie chaotique ? Je veux juste vivre normalement. Je veux juste que tout soit en ordre, mais rien n’est jamais en ordre. Disparaissez de ma vue, ou je vais vous tuer. Je suis plus puissante, plus intelligente, que vous deux réunis et ... et j'en ai marre.
Une valse de pique noirs apparurent en violence autour d'elle, tombant du ciel, un ne fut pas loin de moi mais je n'eut qu'à faire un pas en arrière pour l'éviter. Je le fit. La grande nymphe elle sourit un temps, mais sûrement par épuisement de ses nerfs, elle finit par engueuler l'enfant.
- Oh la ferme-la chouineuse ! En avoir marre ne va pas arranger les choses, tu dois bouger ton cul ! Je sais pas moi, commence par ne pas te laisser faire plutôt que de débiter ta science ! Tout à l'heure, on aurait dit une marionnette sans vie entre mes mains, si l'autre parasite là m'avait pas interrompu, je t'aurai déjà violé et tes paroles ou tes pouvoirs n'auraient servis à rien ! Ennuyant tout ça ...
Cette femme avait à présent une odeur de vécu, je regardais l'enfant de nouveau, c'est vrai qu'elle n'avait pas l'air vieille du tout. Le fait qu'elle s'énerve aussi facilement, qu'elle ait refusé le contact, tenté de régler au plus vite le problème, je comprenais à présent. Je m'approchais d'elle et contrairement à précédemment, je ne la lacherais pas, et mieux je la prise dans mes bras pour la faire monter sur mon dos, puis réfléchit à comment la calmer, il me fallait quelque chose pour lui occuper l'esprit, je réfléchit un temps puis sortit de ma poche un rubik's cube, ce jeu travaillant à l'algorythme afin de faire en sorte que toute les faces du gros dé soient d'une seule et même couleur et le lui offrit.
- Tu connais ce genre de jeu ? C'est cadeau, je veux que tu fasse en sorte que toutes les couleurs soient séparées et réunit sur chaques faces différentes du cube, mais il ne doit pas y avoir de bleu chez les rouges et de même pour chaque couleur.
Et je la gardais sur mon dos, détournant mon attention vers celle aux cheveux blancs.
- Pour en revenir à tout à l'heure, je viens d'arriver ici, je cherche donc à me repérer, et je n'ai pas l'intention de m'éterniser ici dans tout les cas. J'ai presque établit la position de l'île mais la latitude et la longitude ne correspondent pas ... un coup lorsque je regarde le ciel, nous nous trouvons à un coin du monde, l'autre instant on est ailleurs ... c'est vraiment étrange, et il me faut un endroit pour me reposer, je suis épuisé. J'aurais besoin d'un téléphone, bien que je doute que l'on soit capté par le moindre satellite, mais comme la petite l'a dit, elle a bien un téléphone fonctionnel, ce qui veut dire que nous avons des ondes radio et aussi un satellite qui nous suit ... Tout a été prévu, même le service de police, dans quel État nous trouvons nous ? Et dans quel but ? Nous parlons bien la même langue, te concernant, Kathleen, je comprends, mais pour la petite ... serait-ce ainsi pour tout le monde ? Dans tout les cas j'ai besoin de repos, encore une fois, laissez moi le temps de réfléchir.
Et je plongeais plus ou moins l'ambiance dans un silence sourd rompu par le bruit des vagues et celui du vent, perdu dans des réfléxions logiques défiant elles-même les lois de la logique par des variables ... justement variantes.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Ven 19 Fév 2016 - 15:50 | |
| - Elle ne comprend vraiment rien à la situation. C’est agaçant.
J’ai serrée les poings. Comme si se defendre coulait de source, comme si c’était naturel de riposter. Facile à dire, de la part de quelqu’un qui a eu une vie avant d’arriver ici. Comment une femme t’elle qu’elle pourrait t’elle comprendre que ce corps n’est qu’une carcasse. Etre violée, comme si je m’en souciais. Seul mon esprit compte. Seul mon cerveau se doit d’être préservé. Je la déteste, c’est avec ce genres de pensées qu’elle croit pouvoir m’affronter ? Je vais la tuer. La réduire en cendre tous du moins. Il me faut maintenant calculer mes attaques en temps réel. Je n’aime pas calculer, mais je déteste encore plus me faire insulter. Je déteste encore plus être énervée. Ressentir tous cela n’est pas naturel pour quelqu’un de ma trempe. Les émotions, j’en serais débarassée une fois que je serais vengée. Elle va me le payer.
Elle a fait apparaitre une lance electrique. Pourquoi pas, le combat n’en sera que plus amusant. Je l’ai regardée dans les yeux pour la première fois. Ils étaient rouges. Elle non plus ne reculerait pas. De ma main droite, j’ai pianotée dans l’air, et un éventail m’est apparue entre les doigts. De ma main gauche, j’ai fais le mouvement d’une pichenette, et un serpent m’est apparu sur le bras. Un serpent vivant et visiblement en rogne. Génial. Je n’était pas étonnée, après tous, j’utilisais beaucoup ma magie ces temps ci. Je n’aimais pas la magie. Je ne l’ai jamais aimée. Il faut dire que j’avais déjà fort à faire avec mon cerveau, mais cette dernière ne semblait pas m’écouter. Depuis que j’étais sur l’île, elle avait prit une autre envergure, adoptée sa propre volontée.
L’homme m’a regardée d’une drôle de façon, puis s’est approché. Quand il m’a prise dans ses bras, j’ai hurlée et me suis débattue. Je ne m’attendais pas à cela, mon trop plein d’émotions ne me permettais pas de rester calme. Pas bon. Vraiment pas bon. Je devais me focaliser. Mes ombres avaient disparues sous le coups de la panique. Très mauvais. Il m’a mise sur son dos, mais je continuais de me débattre. Un contact phisyque, dans mon état actuel, mais il croyait quoi ce type ? Comme s’il l’avait comprit, il m’a donné un rubik’s cube. M’expliquant comment cela marchait, j’ai hochée la tête, je le savais déjà mais c’était quand même une bonne idée pour me recentrer.
- Pour en revenir à tout à l'heure, je viens d'arriver ici, je cherche donc à me repérer, et je n'ai pas l'intention de m'éterniser ici dans tout les cas. J'ai presque établit la position de l'île mais la latitude et la longitude ne correspondent pas ... un coup lorsque je regarde le ciel, nous nous trouvons à un coin du monde, l'autre instant on est ailleurs ... c'est vraiment étrange, et il me faut un endroit pour me reposer, je suis épuisé. J'aurais besoin d'un téléphone, bien que je doute que l'on soit capté par le moindre satellite, mais comme la petite l'a dit, elle a bien un téléphone fonctionnel, ce qui veut dire que nous avons des ondes radio et aussi un satellite qui nous suit ... Tout a été prévu, même le service de police, dans quel État nous trouvons nous ? Et dans quel but ? Nous parlons bien la même langue, te concernant, Kathleen, je comprends, mais pour la petite ... serait-ce ainsi pour tout le monde ? Dans tout les cas j'ai besoin de repos, encore une fois, laissez moi le temps de réfléchir.
J’avais terminée de jouer au moment ou il avait prétendu être épuisé. J’étais calmée. Jetant le rubik’s cube par terre, j’ai regardée mon sac. Il y avait mes légos dedans. J’aime bien les légos. Ce sont eux qui me calment, quand ce genre de problèmes refont surface. Je voulais mes légos, mais si je parlais maintenant, personne ne m’écouterai. Il y a un temps pour tout; et pour l’instant, monsieur l’inconu numéro deux voulait savoir ou il se trouvait.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Sam 20 Fév 2016 - 13:27 | |
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- Bingo, c'est moi, Sasha Undermoon ~
L'albinos s'en souvenait parfaitement, maintenant. Quelques souvenirs viennent de refaire surface. Le campus d'Oxford, les jolies filles, les rues vieillies, les soirées enflammées dans des bars du coin. Des bons comme des mauvais souvenirs.
Mais revenons à cette scène où la jeune écervelée commence à déchaîner ses pouvoirs tandis que Kat' s'apprête à frapper avec le sien. La lance d'éclair est sur le point de s'abattre, de fuser à travers la barrière d'ombre pour atteindre sa cible. Mais voilà le parasite qui trouve une parade pour empêcher tout cela. Il s'avance vers Osnate pour tenter de la calmer avec jeu très ancien, mais toujours très apprécié par les petits et les grands. Kat' reste encore un moment sur la défensive, jusqu'à ce que Sasha hisse finalement la jeune fille sur son dos.
- Tu connais ce genre de jeu ? C'est cadeau, je veux que tu fasse en sorte que toutes les couleurs soient séparées et réunit sur chaque faces différentes du cube, mais il ne doit pas y avoir de bleu chez les rouges et de même pour chaque couleur.
La Démone finit par se calmer, faisant rapidement disparaître sa foudre menaçante, seuls quelques petites décharges électriques s'éternisent un instant sur sa main droite. Le jeune homme brun retourne alors son attention sur cette dernière, lui lançant un long monologue.
- Pour en revenir à tout à l'heure, je viens d'arriver ici, je cherche donc à me repérer, et je n'ai pas l'intention de m'éterniser ici dans tout les cas. J'ai presque établit la position de l'île mais la latitude et la longitude ne correspondent pas ... un coup lorsque je regarde le ciel, nous nous trouvons à un coin du monde, l'autre instant on est ailleurs ... c'est vraiment étrange, et il me faut un endroit pour me reposer, je suis épuisé. J'aurais besoin d'un téléphone, bien que je doute que l'on soit capté par le moindre satellite, mais comme la petite l'a dit, elle a bien un téléphone fonctionnel, ce qui veut dire que nous avons des ondes radio et aussi un satellite qui nous suit ... Tout a été prévu, même le service de police, dans quel État nous trouvons nous ? Et dans quel but ? Nous parlons bien la même langue, te concernant, Kathleen, je comprends, mais pour la petite ... serait-ce ainsi pour tout le monde ? Dans tout les cas j'ai besoin de repos, encore une fois, laissez moi le temps de réfléchir.
Kathleen hausse un sourcil, pourquoi tourner autant autour du pot ? Pourquoi ne pas en venir directement au fait ? Un long silence s'installe et l'albinos en oublie complètement la présence d'Osnate. Il faut dire aussi que son ancienne victime est silencieuse et terriblement ennuyeuse. Kat' finit par briser ce silence.
- Tu ne peux pas simplement dire que tu as besoin d'un logement avec tout ses avantages et de quelques explications supplémentaires sur l'endroit où apparemment tu viens de débarquer ? Tout ce blabla pour pas grand chose ... Tout cela est vraiment ennuyeux, vous êtes tous les deux ennuyants. Mais si tu cherches un endroit où te poser, j'ai ce qu'il faut pour toi, Sasha Undermoon. Si tu aimes les grands manoirs et la présences de plusieurs personnes bien sûr. Kat' s'attarde sur le jeune homme avant de reprendre. Tant que tu respectes tes colocataires, tu peux y venir. Et si tu as des questions sur ta présence ici, je peux y répondre dans la limite de mes connaissances.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Jeu 25 Fév 2016 - 18:49 | |
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La jeune autiste tenta de se débattre au début, mais elle dut comprendre au moment où je lui donnais le jouet, après que le silence soit rompu par le bruit du rubik's cube tombant à terre, Kathleen me répondit, Osnate elle était silencieuse.
- Tu ne peux pas simplement dire que tu as besoin d'un logement avec tout ses avantages et de quelques explications supplémentaires sur l'endroit où apparemment tu viens de débarquer ? Tout ce blabla pour pas grand chose ... Tout cela est vraiment ennuyeux, vous êtes tous les deux ennuyants. Mais si tu cherches un endroit où te poser, j'ai ce qu'il faut pour toi, Sasha Undermoon. Si tu aimes les grands manoirs et la présences de plusieurs personnes bien sûr. Elle marqua une pause. Tant que tu respectes tes colocataires, tu peux y venir. Et si tu as des questions sur ta présence ici, je peux y répondre dans la limite de mes connaissances.
Je l'écoutais sans mot, penchant la tête.
- J'étais quelque peu dispersé, excuse moi, nous sommes coupés du monde et j'aimerais comprendre pourquoi et comment. Aussi, j'ai été habitué à vivre dans des endroits disons ... peuplés, tout comme un manoir, c'était un manoir que j'habitais. J'accepte donc ce que tu as à m'offrir, je te serais donc redevable. J'aimerais me reposer aussi, alors le plus vite sera le mieux. Si tu as autre choses à faire donnons nous rendez-vous, sinon je te suis sur-le-champ.
Je m'approchais des affaires des jeunes femmes et ramassais celles d'Osnate pour les lui donner.
- Quant à toi petite, je vais te raccompagner dans un endroit où tu pourras être libre de tes mouvements, je veux dire, un endroit où tu pourras marcher par toi-même, ne tarde pas à rentrer non plus, je suppose que même ici, il doit y avoir des tarés. Tu feras donc attention.
Je fixais alors Kathleen, en attente de sa décision.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Ven 26 Fév 2016 - 2:09 | |
| Je suis sur son dos. Son dos est chaud, rassurant comme un bouclier de chair, qui me protège des regards de la méchante aux cheveux blancs. Car il est vrai qu’elle est méchante, ou du moins qu’elle en remplit tous les critères. Je n’aime pas les gens méchants. Les gens qui me disent des paroles blessantes. Dire que je fais des efforts pour ne pas être vexante serait faux, car je ne connais pas assez bien la psyché humaine pour le savoir, mais eux, les gens méchants, n’ont aucunes excuses, mis à part le fait d’être juste des cons. Moi j’ai vécue isolée, c’est normal que je ne sache pas y mettre les formes dans une conversation. Eux, ils sont sociabilissés depuis leurs plus tendre enfance, c’est différent. Ils ont juste décidés d’être agaçants. Je n’aime pas les gens agaçants.
Ils parlent, ils parlent, et en attendant, moi, je me ronge les ongles. Ce n’est pas que je m'ennuie, mais en réalité, si je me fais chier. J’ai jetée le jouet, car maintenant qu’ il est terminé, il ne sert plus à rien, et je n’ai rien d’autre à faire pour passer le temps. Il ne reste qu’à calculer, sûrement, puisque de toutes façon, mon cerveau ne semble pas vouloir me demander mon avis pour commencer. Il calcule tout, en permanence. Il adore les statistiques et les probabilités, il faut penser à une sorte de voix off. Un bruit de fond, et parfois des hallucinations. Oui, il m’arrive de voir mes calculs, quand je me concentre. Mais seulement quand je me concentre. Ça serait chiant sinon, comprendre le monde de cette façon est déjà suffisamment agaçant.
Il a ramassé mes affaires et mes les as données. Autant vous dire que je me suis empressée de sortir mes légos. J’étais recentrée, oui, mais fallait pas déconner, leurs histoires de logements étaient vraiment insipides. Je voulais éviter d’être agacée. Puis il a dit qu’il allait me raccompagner dans un endroit plus sur. Il m’a demandé de ne pas tarder à rentrer, puisqu’il y avait des tarés. J’ai haussée les épaules comme je pouvais, et ai hochée la tête en faisant un bruit de gorge. Pas envie de parler pour ne rien dire, c’était compréhensible. Puis je me suis rappelée que j’avais encore le dossier de monsieur Coves à finir. J’avais encore un peu de temps.
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| Sujet: Re: Le samedi, je passe mes journées à regarder la mer [Kath, Sash et Os] Mar 1 Mar 2016 - 16:15 | |
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- J'étais quelque peu dispersé, excuse moi, nous sommes coupés du monde et j'aimerais comprendre pourquoi et comment. Aussi, j'ai été habitué à vivre dans des endroits disons ... peuplés, tout comme un manoir, c'était un manoir que j'habitais. J'accepte donc ce que tu as à m'offrir, je te serais donc redevable. J'aimerais me reposer aussi, alors le plus vite sera le mieux. Si tu as autre choses à faire donnons nous rendez-vous, sinon je te suis sur-le-champ.
- Je n'ai rien de prévue non, à part rentrer pour manger, mais dans ce cas, tu n'as qu'à effectivement me suivre.
Kathleen observe un instant son ancienne proie. Dommage, elle n'a pas eu ce qu'elle voulait aujourd'hui, mais qu'importe, une autre occasion se reproduira sûrement. et puis, elle aura toujours gagné un colocataire de plus. Un peu d'aide ou de financement dans le manoir est toujours bon à prendre, même si ce n'est pas une femme.
- En ce qui concerne ton arrivée sur cette île, le pourquoi du comment, je pourrai t'en expliquer une bonne partie. Mais avant cela, rentrons, je te raconterai les faits une fois sur place au manoir, autour d'un repas.
- Quant à toi petite, je vais te raccompagner dans un endroit où tu pourras être libre de tes mouvements, je veux dire, un endroit où tu pourras marcher par toi-même, ne tarde pas à rentrer non plus, je suppose que même ici, il doit y avoir des tarés. Tu feras donc attention.
La jeune femme brune installée sur le dos de Sasha, ne semble pas du tout concernée ni par leur discussion ni de la remarque de ce dernier. Kathleen ne la comprend pas d'ailleurs, son esprit est sans doute trop complexe pour elle, ou tout simplement parce qu'elle n'a jamais rencontré quelqu'un comme elle jusqu'ici. La Démone, en compagnie des deux autres individus, quittent alors la plage. C'est juste à la sortie, alors qu'ils ont atteins la route, que Sasha dépose enfin Osnate. Après l'avoir laissé derrière eux, les deux nouveaux colocataires se dirigent vers le manoir.
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