« Putain il pourrait installer un ascenseur ou un passage secret ! » Tu rageais tout haut avant que Fuuka ne t’interrompe d’un coup de bec sur la tempe. Parfois le familier agissait comme si il était ta nourrice, te réprimandant comme l’aurait fait ta mère. L’utilisation de gros mots était proscrit bien que tu ne suivais que très peu cette règle. La compagnie de ton oncle, le motard avait eu une certaine influence sur ton langage. Quoi qu’il en soit tu rageais au sujet de ton autre oncle, Terrence qui habitait dans ce que tu nommais le « trou du cul du monde » avec un trajet long, dangereux et fatiguant ! Ce trajet tu ne comptais plus le nombre de fois où tu l’avais fait dans le passé et parfois simplement selon le bon vouloir de ton oncle et également enseignant. Car l’art du maniement de l’épée imposante qui était attachée à ton dos c’était à lui que tu le devais !
Caressant le pelage flamboyant du phoenix tu tachais de t’excuser pour ta conduite. « Désolé mon grand, c’est juste qu’il pourrait faire un effort tout de même, je ne suis pas n’importe qui non plus pour lui. » Tu recommençais à grommeler légèrement en ajoutant : « En tout cas j’espère qu’il aura de la bouffe et de l’argent de poche à me donner car ça craint à la longue…. » Lors de ta préparation pour ce voyage qui est, rappelons-le, sans retour, tu n’avais pas pensé que tu aurais besoin d’argent, l’idiot ! Tu évitais un nouveau piège en esquivant le fil presque invisible en murmurant : « Ah non pas deux fois… » Tu arborais un air satisfait avant d’apercevoir le dojo tant recherché. Tu étais presque arrivé et tu commençais à te demander si Terrence allait te réserver un bon accueil. Il fallait bien rappeler, si c’était nécessaire, que ton oncle était particulier pour ne pas dire « un vrai connard »
Tu gravissais les dernières marches avant de te stopper devant les portes du dojo. Et si il ne te croyait pas ? Ce serait la pire des solutions, ton oncle était comme dit plus haut "particulier". Non Terrence avait sans doute plus d'un tour dans son sac et avait certainement le moyen de te croire. Tu inspirais alors profondément et pénétrais à l'intérieur du complexe faisant exactement comme si tu étais chez toi.
"Tonton suis rentré !"
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