♦ Leith S. Lee ▬

150 mots minimum ; le physique de votre personnage.
A première vue, Leith est une jeune femme normale, bien formée, belle, fine. Elle porte ses cheveux mi-longs en deux couettes. Elle s’est amusé à teindre Elle a les yeux vairons : celui de gauche est bleu tandis que celui de droite est rouge. Plusieurs personnes ont essayé de comprendre ces couleurs mais sans succès. Elle s’habille de manière assez provocante d’après ses tuteurs : elle porte un pantalon noir retenu par une ceinture bleue et qui laisse dépasser le haut de son string, un chemisier blanc, court sans manche, une veste longue sans manche bleue à l’extérieur et rouge à l’intérieur, des longues mitaines assorties à sa veste ainsi qu’une cravate bleu. Jusque-là, Leith ressemble à une fille parfaitement normale, ou plutôt tant qu’elle reste assise. En fait Leith est très très grande : elle mesure environ 1m87, ce qui peut être assez choquant quand on n’a pas l’habitude de la voir.

200 mots minimum ; le caractère de votre personnage.
Lors du premier contact, Leith semble être une fille insupportable. Pourquoi ? Simplement car elle trouve toujours un moyen de contredire la personne en face d’elle car elle n’aime pas que d’autres aient une opinion différente de la sienne. Ne vous étonnez donc pas si elle vous crie dessus car vous n’êtes pas d’accord sur un point, aussi stupide soit-il.

Aussi, elle est assez rebelle : déjà que sa tenue est provocatrice, ce dont elle est parfaitement consciente puisque c’est voulu, mais en plus, cette fille ne respecte pas les règles : elle aime beaucoup sortir la nuit,... Aussi, elle ne fait jamais ce qu’on lui demande (à moins que vous trouviez un moyen de lui mettre suffisamment de pression). Mais en plus, elle ne respecte les représentants de l’autorité, les autres que si elle estime qu’ils le méritent. Rare sont donc les personnes qu’elle respecte.

Si par miracle, elle vous accorde sa confiance et son respect, vous pourrez constater que Leith peut être sympa comme fille. Oui, vraiment, elle peut être sympa malgré son caractère de cochon. Il faut trouver un moyen de casser sa carapace ! Carapace dont elle se sert comme protection car elle est très sensible et un rien peu la blesser. Elle préfère cacher cette faiblesse en criant sur les autres.

Elle évite aussi un maximum que les gens apprennent qu'elle, avec sa réputation de rebelle, complexe sur sa taille.

Leith est passionnée par tout ce qui tout à l'occulte, et voyant déjà des fantômes, elle veut en savoir toujours plus. Une autre de ses passions est la musique, ça lui permet de se calmer ainsi que de gérer son pouvoir. Car si musique il y a, elle ne voit plus de fantômes.

Laisse moi te raconter...

450 mots ; n'oubliez pas de raconter comment le personnage est arrivé sur l'île et comment il a découvert son pouvoir //!\\
Lors d’une belle soirée de mai, la famille Lee s’agrandit avec la naissance d’une magnifique petite fille. Malheureusement ce bonheur sera de courte durée. En effet un grave accident de la route viendra, deux ans après la naissance de la dernière, mettre fin à la vie de la famille. Les médecins firent de leur mieux pour permettre aux deux rescapés de survivre. Le premier, le frère ainé, décéda à l’hôpital 35 heures après l’accident. Le second, Leith, survécut de justesse. « Elle aurait dû mourir comme les autres, elle a eu énormément de chance. », disaient les médecins.
La petite fille fut adoptée assez rapidement. Malheureusement, elle n’aime pas ses parents adoptifs, ils sont trop « métro-boulot-dodo ». Et Leith n’aimait pas trop cette routine. Elle préférait explorer le grenier « D’Ali Baba » avec son frère.

Leith ! Que faisais-tu dans le grenier ?
Je jouais avec Lenny.
Lenny ?
Oui. Lenny.

Se demandant qui pouvait être ce Lenny, sa mère adoptive voulut en savoir plus sur la famille biologique de sa fille. Elle réussit à savoir que Lenny était en fait le frère de Leith, mais il était censé être mort. Pensant à un traumatisme post-accident, la mère décida de faire suivre la petite par un pédopsychiatre professionnel. Malheureusement, l’histoire de Lenny arriva jusqu’aux oreilles du père adoptif qui, ne le supportant pas, commença à frapper la gamine à chaque fois qu’elle parlait de Lenny ou de toutes autres personnes qu’il ne pouvait pas voir. Il refusa également qu’elle continue de voir ce pédopsychiatre. Cela continua pendant deux ans.

A ce moment-là, Leith n’avait plus confiance en elle-même ni en personne d’autre. Ce furent les voisins qui l’entendirent hurler qui appelèrent la police. La police intervint assez rapidement pour prendre le père sur le fait. La petite fut donc emmenée et placée dans une famille d’accueil.

Leith n’arrive pas à s’adapter et à s’intégrer. Elle crée des problèmes dans sa famille car elle ne s’entend pas avec les autres enfants. Aussi, elle a été habituée à être seule et non à partager.

C’est alors que commença le changement perpétuel de famille d’accueil. Cela dura quatre ans. Leith accepta enfin d’être placée dans une famille. Sa mère adoptive avait l’autorisation de voir sa fille, ce qui aida Leith à essayer de s’intégrer.

Une fois le calme revenu dans la vie de la petite fille, elle recommença à parler avec son frère Lenny. Ses parents d’accueil s’en rendirent compte et voulurent savoir pourquoi la gamine parlait seule. Ils firent appel à la mère adoptive qui leur expliqua que c’était un traumatisme dû à un accident. La famille d’accueil décida donc d’envoyer Leith chez un psychologue. Malgré toutes les thérapies et traitements possibles, Leith voyait toujours son frère.

Ses parents d’accueil trouvèrent un moyen de tenir la gamine dans un état calme : ils lui payèrents des cours de solfège. Plus tard, Leith s’intéressa à la guitare ainsi qu’au piano.

A l’âge de 11 ans, deux ans après être arrivée dans sa famille d’accueil, Leith commença à faire ce qui ressemblait être des crises d’adolescence. Sachant ce qu’elle avait vécu, ses parents ne dirent rien mais essayèrent tout de même de contrôler la jeune adolescente.

Peut-on savoir ce que tu fais ? demanda son père d’accueil, voyant Leith « jouer » avec un revolver très réaliste.
Rien.
Leith ! Tu es priée de me répondre !
Ca ne te regarde pas ! De toute manière t’es pas mon père !, cria-t-elle avant de sortir en lâchant son arme et en claquant la porte.

Le père ramassa le revolver et, pour être certain de ne plus la voir, l’apporta à l’agence de police la plus proche qui annonça que c’était un véritable pistolet. Le lendemain, Leith rentra chez elle.

Peut-on savoir où tu as passé la nuit ?
[#8000FF]Nulle part.[/color] répondit-elle énervée.
Tu seras privée de sortie tant que tu n’auras pas donné de réponse censée.

Leith acquiesça et alla dans sa chambre. Un mois plus tard, elle n’avait pas donné la réponse demandée mais, elle semblait s’être calmée, les parents ne l’avait pas vue sortir par la fenêtre de sa chambre. Un jour, Leith fut prise sur le fait et fut donc, à partir de ce moment-là, contrôlée à chaque fois et sa fenêtre fut coincée.
Plus tard, vers ses 16 ans, Leith était en voiture avec sa famille pour aller en vacances. Ils écoutaient la radio, qui diffusait de la musique en continu. Leith regardait par la fenêtre, la route lui semblait vide et inanimée. Elle pensait que ces vacances allaient être barbantes. Lorsque, tout à coups, la route se remplit de personnes de tous âges. La radio annonçait un accident sur une autre route, la musique avait été temporairement coupée. Quand la musique reprit, toutes les personnes se volatilisèrent.

Leith, ne te colle pas ainsi contre la fenêtre, commença sa mère.
Mais…
Il n’y a pas de « mais ».
Je suis pourtant sûre d’avoir des gens sur cette route.
Ça doit être ton imagination. Nous n’avons croisé personne depuis que nous nous sommes engagé sur cette route.
Et si ça voulait dire que…
Ne commence pas avec ça, Leith.
Oui, maman

Leith était pourtant certaine de les avoir vus. Le lendemain, après avoir fini de s’installé, la famille alla faire un tour dans la ville. Leith, qui voulait en savoir plus, en profita pour « foutre le camp ». Une autre raison à cela était le fait qu’elle en avait marre d’être toujours contrôlée.

[/b]Je vais faire un tour !
Sois rentrée pour le diner !
Ouais, ouais[/b]

Le soir même, Leith ne revint pas. Elle était partie loin, de manière à ne pas pouvoir être retrouvée. C’est à ce moment-là que les problèmes commencèrent. Leith essaie d’aller toujours plus loin dans ses recherches sur ces gens qu’elle voyait, et posait des questions à tout le monde, vivant ou non, ce mettant à hurler lorsque quelqu’un ne pouvait pas lui apporter la moindre petite réponse. Parfois, la police essayait de l’attraper, mais rusé, elle réussissait toujours à leur glisser entre les pattes, le plus souvent de justesse.

Lassée, après deux ans de « voyage » agrémentés de problèmes, de fuites, de vols, de petits boulots pour survivre, Leith finit par comprendre qu’elle ne pouvait plus rien faire pour rentrer, car elle était allée beaucoup trop loin. Elle continua donc de survivre de son mieux, en évitant de créer plus de problèmes que ce qu’elle n’avait déjà. Leith travaillait dans un disco-bar où elle s’occupait d’animer en jouant de la musique. Elle jouait soit des partitions connues soit des partitions qu’elle écrivait elle-même. Elle n’avait pas vraiment le choix, si elle voulait survivre.

Finalement, alors que Leith demanda un renseignement à un esprit, quelqu’un la vit parler seule. Cette personne lui adressa la parole, de manière parfaitement discrète !

Bonjour, je me demandais à qui parliez-vous ?
Je parlais avec personne, je répétais une phrase qu’il faut que je dise à mon patron., baragouina-t-elle par méfiance, elle savait qu’elle devais cacher ce pouvoir étrange, si elle voulait éviter les problèmes.
Non, ne mentez pas, mademoiselle. Je sais que vous pouvez voir l’âme des morts.
Que me voulez-vous ?

Le recruteur commença alors à lui expliquer qu’il venait d’Himitsu, que c’était une île avec d’autres personnes comme elle et lui, qu’elle pourrait donc vivre normalement sans avoir à cacher son don. Leith ne le crut pas et partit. Le lendemain le même type revint, et essaya de la convaincre de le croire. Ce ne fut qu’en insistant et en lui montrant ses propres pouvoirs que Leith accepta de le suivre, non sans faire savoir son mécontentement à chaque petit détail qui l’embétait.