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| Sujet: Ether B. Zenobia. Ven 24 Oct 2014 - 23:32 | |
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ZENOBIA Ether.
❝ INFORMATIONS ❞ ✖ Nom : Zenobia. ✖ Prénom(s) : Ether, Bellum. ✖ Sexe : Féminin. ✖ Date & Lieu de naissance : 21/11/96 à Londres. ✖ Nationalité : Anglaise. ✖ Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle à 100% ! ✖ Occupation : Etudiante. ✖ Avatar : Original, Fanart d'Alice in Wonderland. ✖ Passe-Partout :
| | ❝ INFORMATIONS ❞ ✖ Groupe choisi : Kagutsuchi. ✖ Manière d'utiliser la magie : C'est avec son œil gauche qu'Ether catalyse sa magie de feu. Cependant, lorsqu'il est caché, la jeune femme n'a plus aucun pouvoir. ✖ Affinité : Disons qu'elle l'accepte difficilement, et préfère le cacher. |
❝ ASPECT PHYSIQUE ❞ La première chose que l’on remarque, lorsque l’on croise Ether dans la rue, est d’abord ses airs angéliques. Et aussi son look, d’accord… La jeune femme est en effet une fervente des vêtements pleins de froufrous, un peu à la Alice, d’ailleurs ! Les carreaux, les rayures… Mais d’ailleurs, Ether à un visage bien similaire à celui de cette héroïne de contes. Un derme pâle, doux, immaculé, des lèvres rosées et fines, des yeux malins. Ses iris sont bleus clairs, comme une eau cristalline et pure. Enfin, son iris gauche est bleu. Du côté de son œil droit, qu’elle cache au moyen d’un cache-œil lolita, son œil est anormalement jaune doré, signe de son pouvoir. Ses cheveux, longs, fins et blonds, sont très souvent attachés en couettes, avec des rubans noirs. Bien au courant de ressembler à l’exploratrice du pays des merveilles, la blonde s’est accordé quelques items, très portée sur le cosplay et le monde fantaisiste. Souvent, accompagnant son style vestimentaire pétillant, elle a une montre à gousset, et très souvent pour l’accompagner sa peluche préférée, son lapin zombie favori, Nappy. Entre autres, lorsque vous la croisez dans la rue… Vous vous demandez de quel monde elle vient ! Sinon, question physionomie, Ether mesure 1m65 pour un poids normal. Elle possède un corps bien modelé, mais une très petite poitrine, faisant donc du A. Comment ça, ça vous intéresse pas ?
| ❝ PERSONNALITÉ ❞ Psychologiquement, comme tous les êtres humains, Ether possède une personnalité complexe, et dure à cerner. On pourrait parfaitement dire que cette jeune femme se cache derrière une facette d’elle faible, et cassable. Vous savez, ce genre de personnes que vous aimez manipuler car ils sont trop gentils… Eh bien notre blonde se fait passer pour ce genre de personne. Pourquoi ? Simplement car son plus grand souhait est avant tout d’être normale. Du moins, il l’était avant d’arriver sur l’île. Après cet étrange événement, Ether devint littéralement le contraire de ce qu’elle voulait être : une personne très franche, léthargique, fuyant les contacts humains, possédant un visage à travers lequel vous pouvez décerner toute émotion… Oui, elle était devenue une sorte de fille toujours à moitié endormie, qui allait droit au but, froide et cachant une partie d’elle qu’elle n’assumait pas beaucoup… L’on pourrait dire, l’Ether de combat, mais ce n’est pas une machine de guerre. Alors, on dira que sans son cache œil, qui la rend vulnérable et sans aucun pouvoir, la jeune femme devient plus… Ouverte à la violence ? Déjà, quand vous voyez son sourire s’élargir comme ça, ce n’est pas très rassurant. Mais en plus, lorsque vous entendez ce petit rire digne d’une poupée de film d’épouvante, c’est la cerise sur le gâteau. Ainsi, Ether est enthousiaste, positive et… Sadique. Vraiment. Dans ce moment-là, on peut dire que le pouvoir de feu de la blondinette prend le dessus sur la personne calme et franche qu’elle est habituellement. Autre chose tout aussi familière : cachez lui l’œil durant un combat, et elle retrouvera son état normal. Ces crises étranges de personnalité sont dues à la puissance de son pouvoir, qu’elle n’a jamais appris à maîtriser correctement, et qui désormais, a pris le contrôle de ses émotions et mouvements en combat. Cependant, plus généralement, Ether préfère garder son cache-œil, alors sauf si vous venez lui arracher, elle ne viendra jamais d’elle-même vous provoquer. Oh, et elle parle à sa peluche, solitude oblige. Mais vous découvrirez tout ça dans l’histoire ! |
❝ MA VIE DANS LE PASSÉ ❞ La famille Zenobia était une de ces familles nobles anglaises, vivant dans un manoir, dans une contrée où la pluie était omniprésente, voire habituelle. Ce n’est pas exagéré, vraiment ! Car oui, la famille Zenobia était une grande famille, riche, mais bien sombre.
Les Zenobia habitaient un petit château, qui n’était ni à plaindre, ni à envier, mais surtout à craindre. Après tout, chaque détenteur du nom avait eu des antécédents psychologiques ou judiciaires. Cela aurait pu être une tradition familiale, tant c’était une généralité. Et puis, de toute évidence, la société avait fini par ignorer ce drôle de phénomène. Ainsi, les Zenobia restaient groupés, soudés entre eux, refusant tout contact avec le monde extérieur. C’est pourquoi la majorité devenaient fous : à ainsi rester dans la même eau sale, sans ressentir l’envie ni le besoin de nouveauté... Il est normal que cela nous rende malades. N’importe quel entité vivante, laissée seule et sans attention, finit par pourrir. Voilà pourquoi la famille Zenobia restait encore et toujours un groupe d’Hommes brisés. Mais pire. Malgré les changements liés à la technologie, l’invention d’internet, et la mise en vente depuis bien longtemps d’automobiles plus raffinées et sophistiquées, les Zenobia persistent à vivre dans le passé. Pas de téléphone, même fixe. Des vêtements dignes des familles de vampires dans les films, un langage respectueux et inapproprié pour l’époque, et une manie handicapante d’imaginer vivre au XIXème siècle. Cependant…
Dès le 1er janvier 1996, bien triste année, William Henry Zenobia, fils du vieux chef de famille, ouvrit son cabinet de médecin, aidant les braves gens malades et enfreignant ainsi les bonnes règles de sa famille. Sa femme, Marry Morgan Zenobia, devint professeur de latin, enseignant sa discipline à une classe d’élèves sérieux, se socialisant par la suite avec bon nombre de gens. En changeant à eux deux la routine des Zenobia, William et Marry furent considérés comme des traîtres, et furent alors mis à la porte par leur propre famille, aveuglée par ses principes. Heureusement, la fortune accumulée par le biais de leurs deux métiers put permettre à l’achat d’une maison, en pleine campagne, éloignée de tout. Une grande propriété, avec un immense jardin de roses, décoré d’une fontaine, de buissons et d’autres fantaisies. Un manoir, en beaucoup plus accueillant. Un véritable château !
Le 14 mars, par le biais d’un test de grossesse, Marry Zenobia découvrit qu’elle était enceinte. Sa joie en l’apprenant fut immense. Elle et William nageaient dans le bonheur, dans leur petit paradis à eux. Mais, après quelques mois de cela, en mai, Mrs Zenobia manifesta les symptômes d’une grave maladie. Jugée jusqu’à aujourd’hui comme incurable. Le cancer. D’après les médecins, c’était très clair. La date du décès de la femme était prévu avant la naissance de l’enfant. William ne voulait pas y croire. Son diagnostic lui prouvaient pourtant l’état des faits, mais… Perdre à la fois sa femme et son enfant, il ne pouvait pas s’y résoudre. Cependant, aucune méthode de médecine n’avait permis jusqu’à présent d’extraire un enfant seulement âgé de 2 mois du ventre de sa mère. William décida alors de maintenir un maximum sa femme en vie, avec tout son amour, mais aussi la plus profonde des tristesses du monde.
Chaque jour, un état de dépression intense prenait part de notre homme. L’idée que la femme de sa vie allait lui être arrachée lui retirait toute joie de vivre, même si sa fille allait arriver. Comme tous les membres de la famille Zenobia, il se forgea une barrière invisible de protection, s’immunisant contre tout ce qui concernait le monde extérieur. Finalement, à la moitié du mois de novembre de 1996, l’état de Marry se dégrada d’un coup. Crises, toux ensanglantées et tout ce qui s’en suivait. C’était la fin pour la jeune femme. La fin d’une vie heureuse, quoiqu’amère sur la fin. Mais, ce qui avait provoqué cette subite détérioration était… Les contractions. C’était aussi en ce jour qu’elle allait enfanter. Malheureusement, Marry Zenobia n’en avait plus la force. Alors, l’anesthésiant à l’éther, méthode dangereuse mais efficace, William… Entreprit lui-même de faire naître sa fille en ouvrant le ventre de sa femme, celle-ci mourant sur le coup. Cependant, le bébé restait intact, porté hors de son nid douillet par des mains tremblantes et ensanglantées : celles de son père. La petite fille, couverte de sang, le regardait, des larmes perlant de ses yeux. Etrange anomalie, elle avait un œil doré, et un œil bleu.
« … Tu t’appelleras… Ether. Comme la substance qui a endormi ta mère à jamais. Ton deuxième prénom sera Bellum, son mot préféré en latin. Je vais bien t’élever, ma petite fille… Te faire devenir une vraie Marry, plus parfaite encore. »
Le médecin était partagé entre une immense joie, et la tristesse pesante d’une lourde perte. Il ne reverrait plus jamais sa femme. Mais ce qu’il pourra à présent observer en pleine croissance, sera une deuxième version, prévue pour lui, Ether Bellum Zenobia.
Les années passaient, et la petite grandissait, affichant une nette ressemblance avec une héroïne de conte bien connue, Alice, ainsi qu’avec sa mère. C’est pourquoi son père lui fit cadeau d’une peluche de lapin funky, qu’elle appela Nappy. Souvent, Ether parlait par le biais du doudou, le plaçant devant sa bouche pour s’exprimer sans timidité. Son père crut déceler alors en elle une maladie psychologique, ou quelque chose du genre, mais finit par abandonner l’idée quelques années plus tard. A partir des six ans de la petite, William Zenobia partit vivre dans son cabinet de médecine, absorbé par ses recherches pour guérir le cancer, obnubilé par la mort soudaine de sa femme. De ce fait, il paya à Ether un majordome, toujours là pour répondre à ses besoins, toute l’année, dont le but principal était de la former à devenir un double parfait de sa mère. La blondinette passa plusieurs années sans voir son père une seule fois, seule, enfermée dans sa chambre, devant subir des leçons scolaires. Son père étant devenu paranoïaque, il refusait strictement qu’Ether s’inscrive dans une école publique comme privée, et même qu’elle sorte du domicile familial, de peur qu’elle soit infectée ou contaminée par un malade ou pour quelconque autre raison. Elle grandit donc seule, sans aucun ami, sans ne jamais parler à personne, dans sa chambre, pièce immaculée de lumière, celle qui passait au-delà de ses rideaux.
« Comment cela fait, de respirer l’air de dehors ? Est-ce qu’un jour, je pourrais sortir ? Qui sont ces enfants qui jouent devant la maison ? »
Ces questions ne cessaient d’immerger dans l’esprit de notre petite Ether diablement seule. Son désir de découvrir le monde était si précieux… Mais son père lui refusait, par courrier, chaque sortie qu’elle daignait lui demander. A partir de ses onze ans, la jeune fille passa donc ses journées sans père, sans amis, et enfermée, dans cette prison si familière. D’ailleurs, à part son père, elle ne connaissait pas sa famille. Ce que lui disait William, c’est que ce n’était pas important, et que sa mère veillait sur elle. Mais se rendait-il seulement compte que sa petite fille étouffait parmi toutes ces précautions ? De plus, à partir de son quatorzième anniversaire, le père d’Ether commença à abuser sexuellement d’elle, revenant parfois pour la nuit, spécialement pour ça. La réalité, c’était que la jeune fille ne comprenait rien de rien durant ces moments-là. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle n’aimait pas vraiment ça, mais qu’elle n’était pas contre, puisqu’on ne lui avait instruit aucune notion de bien ou de mal. Elle se contentait d’accepter, n’y connaissant strictement rien. Elle remarqua bien cependant que son père l’appelait souvent Marry, et qu’il disait l’aimer d’amour pur. Les deux années à venir se passèrent de la sorte : William ne venait que pour ça, et repartait immédiatement après, ne venant même pas à son anniversaire. Sans s’en rendre compte, l’homme développait une grave maladie psychologique, car dans son esprit, Marry était réellement réincarnée dans le corps d’Ether. Il y croyait dur comme fer, devenu fou à cause du travail, sa folie allant même jusqu’à attribuer à nouveau le cancer à sa jeune fille. Mais, elle souffrait réellement de ses jours passés seule, avec pour unique compagnie Nappy et le majordome.
Puis, le jour de son seizième anniversaire, le papa d’Ether lui avait promis, toujours par courrier, de venir en personne pour qu’ils aillent se promener en ville, ensemble, pour lui acheter ce qu’il lui plairait. Quand elle avait lu cette lettre, la jeune fille avait cru mourir de bonheur ! Elle allait enfin sortir, revoir son père ! Et acheter le premier vêtement qu’elle allait choisir seule. C’était définitivement le plus bel anniversaire de sa vie. Le matin du 21 novembre, Ether avait mis une jolie robe en dentelle, à son habitude, prenant Nappy dans ses bras pour descendre dans la salle à manger, endroit où elle avait décidé d’attendre son père. Les minutes passaient, puis les heures… Et toujours aucune trace du père. Jusqu’au soir à 19h, où la petite, complètement découragée, reçut un télégramme du père, livré par son majordome (celui de la famille Zenobia). Au fur et à mesure de sa lecture, les larmes de rage montaient aux yeux de la jeune fille.
« Ma chérie, je suis au regret de t’annoncer que mes recherches n’ayant pas avancé, je reste au cabinet aujourd’hui. Mais je te souhaite un joyeux anniversaire de mort. PS : ne sors pas, il y a une épidémie de grippe. »
Dieu que la dernière phrase était stupide ! Même si elle vivait dans le climat le plus paisible du monde, elle ne pourrait pas sortir. Et il persistait à mettre le groupe nominal « anniversaire de mort » dans ses phrases ! A ces instants même, Ether ressentait la haine la plus féroce du monde envers son père. C’était de sa faute si elle n’avait plus de mère ! De sa faute si elle était seule ! Et en plus, il faisait passer ses recherches avant elle, et la prenait délibérément pour sa mère, en lui faisant subir les pires horreurs du monde un soir par semaine ! C’en était trop, elle ne pouvait plus le supporter. Prenant son capuchon bleu clair, la blondinette ouvrit la porte d’entrée, dans le dos du majordome et des demoiselles au pair, et partit à l’aventure… Pour la première fois de sa vie. Respirant l’air frais comme jamais avant, des larmes lui montaient aux yeux. C’était si… Frais et revigorant ! Mais, elle ne devait pas s’arrêter là. Elle devait avoir le courage d’affronter son père, de lui montrer qu’elle n’était pas fragile et malade, et chétive. Qu’elle n’était pas sa femme ! Ne se rendant pas compte que son style était nettement différent que celui des autres jeunes en ville, et que son œil doré choquait la plupart des passants, Ether se renseignait, demandait où était le cabinet de son père, car elle-même ne le savait pas. Et bien sûr, finit par le trouver sans aucun souci.
Sonnant à l’entrée, avec stupéfaction, puisqu’elle n’avait jamais vu d’objet moderne en soi, malgré l’époque avancée, à cause de cette espèce de rupture avec la modernité qui était propre à sa famille… Elle tomba nez à nez avec son père, qui lui ouvrit. En deux secondes, il réalisa que c’était sa fille, affichant une expression entre l’étonnement et la rage, avant de la prendre violemment par le bras et de l’entrainer à l’intérieur du cabiner avec force, le regard horrifié.
« Marry ! Qu’est-ce que tu fais dehors à cette heure-ci, et par ce froid-là ? Qu’est-ce que tu fais dehors tout court, d’ailleurs ?! Je te l’avais interdit ! - Papa ! Tu comprends pas que… Que j’ai envie de sortir moi ?! A cause de toi, j’ai aucun ami, aucune activité à part ces études ennuyeuses et inutiles ! Je suis pas maman, je suis plus forte, et je suis en parfaite santé ! - Ça, c’est uniquement car tu es restée enfermée par mes soins durant tout ce temps, petite effrontée ! Tu es folle ?! Tu vas aggraver ton cancer ! Tu as bravé les interdits, et tu te souviens de ce que je t’ai fait la dernière fois que c’est arrivé, non ?! Tu dois m’obéir, c’est moi qui t’ai ramené à la vie ! Je vais également te prendre un majordome en plus, et plus de demoiselles au… Marry, tu m’écoutes ?! »
Le ton de William Zenobia était menaçant, furieux, et audacieux. Ether ne pouvait pas le supporter. Puis, toutes ces paroles malfaisantes, entravant sa liberté, la détruisant en miettes, et lui donnant l’identité de sa mère… Elle allait craquer ! Quelque chose en elle bouillait, bouillait, et allait exploser d’une minute à l’autre. D’ailleurs, cela lui donnait une migraine monstre, et… Son œil doré lui brûlait atrocement ! Se tenant l’œil, l’air de souffrir, Ether donnait raison à son père sans le vouloir. Etait-elle tombée malade ? Seulement en sortant dix minutes ? Les larmes lui montaient. Mais qui était-il pour la priver de ses mouvements ? Qui était-il pour décider toutes les activités qu’elle allait pratiquer à la journée ? Qui était-il pour oser lui donner des ordres et pour lâchement faire d’elle son jouet ?! Plus Ether se posait de questions, plus sa rage s’accentuait, et son œil droit lui donnait une impression de puissance. Une petite voix au fond d’elle criait ‘retiens-toi… Ne le laisse pas prendre le dessus !’. Mais c’était bien trop puissant ! Cette force, lui donnait une telle confiance en elle ! Elle se sentait capable de tout.
« Ha… Ha ! Haha ! - Ça te fait rire, Marry ?! Dans ce cas je vais… - Tais-toi. Les menteurs n’ont pas le droit à la parole. Parce que tu en es un, tu sais ! Un sacré beau menteur ! Cite-moi une seule fois où tu as tenu tes promesses ? Une seule fois où tu es venu me voir pour mon anniversaire ? Tu n’as pas été une seule minute avec moi, William, non, pas une seule, sauf pour me faire ces trucs atroces qui te plaisent tant ! Et tu te dis mon mari ?! Tout ce que tu te permets, c’est m’enfermer, pour continuer tes recherches. La vérité, c’est que tu me vois comme ta femme. Mais je suis pas ta femme, William. Je suis la chose que tu as sortie de ses entrailles ! Je suis ce machin, dont t’as jamais essayé de comprendre les sentiments, ni les peines. Tout ça parce que, cette chose, ce truc, tu le vois comme étant ta défunte femme, celle que t’as jamais pu sauver ! - … Eth… - TAIS-TOI ! C’est pas moi que t’aimes ! C’est ma mère ! Tu me vois juste comme une seconde chance de rattraper ta vie avec elle. Tu me prends pour ta poupée, ton jouet sexuel ! … Tu sais quoi ? Je te déteste vraiment, et ça me fera du bien de te savoir crevé ! »
Encore sous le choc de ces paroles destructrices, William restait là, bouche-bée, alors que des flammes gigantesques prenaient vie autour d’Ether, qui souriait d’une manière assez peu commune. Au fond d’elle, elle se rendait bien compte de ce qu’elle faisait. Mais elle ne pouvait pas s’arrêter. D’un simple revers du poignet, les flammes vinrent bruler tous les documents de son père, sur lesquels il avait travaillé à l’acharnement. Puis, matérialisant toutes ces flammes en un poignard enflammé, qu’elle empoigna fermement avant d’approcher vers William, littéralement paralysé par la peur et la surprise… Ether souriait. Mais des larmes coulaient également le long de ses joues, sans qu’elle ne puisse les arrêter. Pourquoi avait-elle ce pouvoir, et pourquoi avait-elle changé du tout au tout ? Elle n’eut pas le temps de se poser la question. Ses jambes avançaient lourdement vers l’homme qui l’avait tant faite souffrir.
« Tu veux savoir ce que ça fait, de se faire trahir par son propre père, William ? »
Prenant violemment son père au col, sans aucune pitié, Ether lui planta le poignard droit dans le cœur. Ce poignard enflammé, qui fit gicler le sang frais de l’homme sur les vêtements de la jeune fille, ainsi que le sol. Poussant un long râle d’agonie, William lâcha son dernier souffle, avant de partir vers un monde meilleur. C’est seulement à ce moment-là, qu’Ether fut à nouveau maitresse de ses mouvements. Mais la seule chose qu’elle put faire, c’est s’écrouler au sol, à genoux, pleurant à chaudes larmes sa désolation, son désespoir et son incompréhension. Elle comprit immédiatement qu’elle avait un don, mais ne comprit absolument pas pourquoi il était si mauvais… Pourquoi une force, à l’intérieur d’elle, l’avait poussée à tuer son propre père.
« Tout ce que je demandais, c’était un peu d’amour… Pour ce que j’étais. »
Au moment où une de ses larmes s’écrasa au sol de bois du cabinet médical de son père, un gros incendie prit naissance et, au bout de quelques minutes, réduit l’endroit en centre. Ether crut être brûlée également dans le lot, après s’être évanouie, se laissant mourir au cœur des flammes, mais… Elle se réveilla… Ailleurs. C’était étrange, car elle se trouvait dans sa résidence, se levant dans son lit de princesse, habillée telle qu’elle l’était la veille au soir, sauf que sa tenue était propre et soignée. Mais quelque chose la frappa lorsqu’elle se regarda dans la glace, après avoir observé sa tenue. Elle semblait plus mure, plus grande… Combien de temps avait-elle dormi ainsi ? Elle avait même un cache-œil d’origine inconnue sur l’œil droit, celui qui avait fait un carnage il y a si peu de temps, d’après elle. Elle se décida immédiatement de le garder, pour ne pas que le massacre se reproduise, bien consciente désormais d’avoir un don, qu’elle devrait apprivoiser, et très vite.
En sortant de sa chambre, éclairée par la lumière blanche, Ether ne sentit aucune présence. Elle le savait, lorsque sa maison était vide. Après tout, elle y était restée pendant plus de seize ans, sans en sortir. Son premier réflexe fut alors d’ouvrir la grande porte d’entrée de sa résidence. Puis, une enveloppe au sol capta son attention, qui était… Dans les bras de son lapin en peluche, Nappy. La jeune femme sourit et prit le doudou dans ses bras, l’enlaçant, prise d’un de ces bonheurs simples. Puis, elle lui prit le courrier des mains, ouvrant l’enveloppe pour découvrir le contenu : un texte, une lettre, bien sûr. Peut-être qu’elle l’aiderait à y voir plus clair ?
« Ainsi se poursuit, de jours en jours, l’écriture de la sombre histoire de la famille Zenobia. »
IRL on m'appelle Wave. J'ai 16 années derrière moi. J'ai connu le forum grâce à ushinasei et je pense que le forum est une chaussette rouge et jaune à p'tit pois.
Dernière édition par Ether B. Zenobia le Dim 26 Oct 2014 - 2:53, édité 1 fois |
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