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Rei NAKANO (♀)
DATE & LIEU DE NAISSANCE :
né(e) le 05/08/1994 à Copenhague
NATIONALITÉ :
Danoise
ORIENTATION SEXUELLE :
Pansexuelle
OCCUPATION :
Travaillait en tant que tatoueuse avant d’arriver sur l’île. Sans emploi actuellement.
GROUPE :
Rajin
PERSONNAGE SUR L'AVATAR :
Veloce Visrin de Carciphona
Caractère
Qualité 1, Qualité 2, Qualité 3 • Défaut 1, Défaut 2, Défaut 3 • Peur/Phobie • Manie/Tic • Hobbie/Truc préféré • Truc détesté • Passion • Rêve
Ici écrire 120 mots sur le caractère du personnage en réutilisant les mots en gras + les traits de caractère principaux du personnage, des choses qu'il aime, qu'il déteste, etc...
Physique
Yeux verts • Cheveux blonds tirant vers le blanc • 1m68 • 48kg • Maigre • Planche à pain
Si on vous parlait de Rei, on pourrait vous dire plusieurs choses. La première serait peut-être qu'une poussée de croissance il y a plusieurs années lui avait donné un corps étrange qui ne s’était pas vraiment adapté depuis. Grand, mince, manquant de muscles. Dans un autre genre, on pourrait vous dire qu’elle a une gueule d’ange. Au fond c’est vrai. Un ange un peu triangulaire, un peu pointu, des yeux verts qui glacent et qui réchauffent, qui vacillent entre deux bordées de cils trop longs. C’est une gueule séduisante, une gueule un peu plastique, un peu chimique, un peu lisse. Trop lisse. Mécanique des sourires et des regards, c’est un visage qui finit par mettre mal à l’aise. Parce qu’il n’est pas sincère, parce que ça se sait, parce que ça se voit. Vide derrière les yeux verts, désintérêt, superficialité, une aura déplaisante. Ça attire, ça dérange, et on finit par se lasser. C’est peut-être pour cela qu’elle avait laissé ses cheveux clairs retomber le long de son front en une frange. Les gens se rendaient moins compte.
Si on vous parlait de Rei, on pourrait vous dire plusieurs choses. On pourrait vous parler de sa démarche chaloupée, de ce sourire qui s’étale en variations subtiles sur un visage de marbre, du fait qu’elle regarde souvent ailleurs lorsqu’elle marche, attendant des autres que ce soit eux qui s’écartent. On pourrait aussi vous dire que quelques cicatrices constellent sa peau, souvenirs des situations dans lesquelles elle s’était fourrée plus jeune. Un nez légèrement dévié, des grains de beauté plein le dos et cette fossette orpheline qui creuse le coin droit de ses lèvres.
Si on vous parlait de Rei, on pourrait vous dire plusieurs choses. On évoquerait peut-être cet air un peu hanté, ces longues mains osseuses et cette crinière emmêlée qui balaie l’ensemble de son dos. On parlerait peut-être de ses pulls amples et de ses baskets boueuses, de son air rêveur, de ce tic qui lui faisait remonter le sourcil gauche lorsqu’elle réfléchit, de son genou droit qui craque lorsqu’elle s’agenouille, de la finesse de ses hanches, de la cambrure de son dos, du port altier, de sa nuque fine ou de sa peau pâle. On vous dirait peut-être que ses lèvres sont gercées, que son sourire est beau, le matin, au réveil. Peut-être.
Si on vous parlait de Rei, on pourrait vous dire plusieurs choses. Ça ne se recouperait pas toujours, ce ne serait pas toujours vrai. Si on vous parlait de Rei, on pourrait vous dire plusieurs choses. Tout dépend de qui vous en parle.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Ne les contrôlant pas le moins du monde, il serait difficile de les cacher. Néanmoins, l'expérience a démontré qu'ils ne se manifestaient que lorsque sa peau entrait en contact avec un objet électronique, que ce soit un ordinateur, un grille-pain ou un réveil-matin. Et lorsque cela arrive, Rei se prend une décharge électrique et l'objet en question une sorte de court-jus le rendant généralement inutilisable. Pas très agréable, et pas très utile...
• Affinité : Pour le moment, cela a plutôt tendance a lui compliquer la vie qu'autre chose. Il s'agit de quelque chose de nouveau et d'incontrôlable.
• Affinité : Pour le moment, cela a plutôt tendance a lui compliquer la vie qu'autre chose. Il s'agit de quelque chose de nouveau et d'incontrôlable.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Vous savez, la vie, ce n’est pas toujours tout noir. Pas toujours tout blanc non plus, aussi. La vie est grise. Désespérément grise. En niveaux de gris. Au début, on naît. A la fin, on meurt. Entre les deux? Il se passe des trucs. Plus ou moins intéressants. Plus ou moins importants. Et ça, c'est la vie...
Il n'y a pas grand chose à dire sur moi. J'imagine que la plupart des histoires commencent ainsi. Parce que leurs propriétaires sont effectivement totalement banals, ou qu'ils sont modestes. J'ignore de quelle catégorie je fais partie. Des gens banals ou de ceux qui sont modestes. Je m'appelle Rei Nakano, et ce qui va suivre est mon histoire. Sans doute un peu embellie par endroit, mais véridique le reste du temps...
~~~~~~
Il régnait un silence de mort dans l’appareil, uniquement troublé par les grondements assourdis des moteurs. Les événements étaient trop récents, bien que plusieurs mois se fussent à présent écoulés. Trop récents dans sa mémoire. Ecrits, imprimés à l’encre indélébile dans les souvenirs de cet homme, assis à la rangée F de la seconde classe, et de tant d’autres japonais. Hideaki Nakano prenait pour la première fois de sa vie l’avion. Et il n’en garderait aucun véritable souvenir hormis ce sentiment un peu étrange que son estomac avait subit lors du décollage. Il avait à peine regardé par le hublot pour découvrir la mer de nuage. Les lumières de l’appareil s’allumèrent doucement, le soleil s’étant levé au dehors et la lumière blanche qu’elle amena fit frissonner l’homme, alors que sa mémoire lui rappelait l’incident. Le souffle destructeur. Les cris. Désespoir. Angoisse. Souffrance. Plongeant sa tête entre ses mains, Hideaki se força à respirer plus lentement, tentant de juguler toutes ses émotions qu’il peinait à contrôler.
Il avait eu de la chance. Beaucoup ne l’avait pas eue. Il n’avait pas eu le courage de lire l’article dans le journal, mais ses yeux s’étaient accrochés au nombre estimé de morts, et son cerveau n’avait pas pu oublier l’information. A 23 ans, Hideaki avait tout perdu. Ses parents, son emploi au chantier naval de Mistubishi Heavy Industries, ses rêves. Rien ne le retenait plus à Nagazaki. Rien que des cendres et des souvenirs trop douloureux pour qu’il n’arrive à les supporter. Alors, il avait dilapidé toutes ses économies pour s’expatrier. N’importe quel pays, mais loin d’ici. Loin. C’était tombé sur le Danemark, par hasard. Pour lui, il s’agissait juste d’un pays d’Europe, dont il ne connaissait rien. Qu’importe. Apprendre. Occuper son esprit, occuper ses mains. Il deviendrait pêcheur.
- Would you like a coffee Sir ? Something else ?
Il secoua frénétiquement la tête de gauche à droite, déclinant la proposition de l’hôtesse. Rien. Qu’on le laisse tranquille.
~~~~~~
Lorsqu’il l’avait aperçu sur le seuil, Eisuke avait été surpris. Puis il l’avait accueillit chaleureusement. Il n’avait pas pensé que son père ferait le déplacement à son âge. Certes, le vieil homme habitait à quelques rues de là, mais il avoisinait tout de même les soixante-douze ans à présent. Il avait plutôt envisagé de visiter Hideaki avec le bambin une fois que sa femme se serait remise mais c’était sans tenir compte de l’aspect entêté de son père. Lorsqu’il se pencha sur la fillette d’à peine un mois, un sourire était venu éclairer son visage, bien trop rares depuis le décès de son épouse Letta quelques années plus tôt.
C’avait été un mariage tardif, mais la générosité de la Danoise avait finit par percer les défenses érigées par le japonais et ils avaient eu un fils ensemble. Qui a son tour venait de donner naissance à une petite fille. En posant les yeux sur le tableau de sa femme et de son enfant, Eisuke se demanda s’il n’avait pas fait une erreur. Il aimait Mabel, profondément. Mais la relation qu’il entretenait avec la jeune femme différait tellement de celle qu’avait eue son père avec sa mère que cela l’inquiétait parfois un peu. Letta avait été le pilier de son père, et ils avaient reconstruit ensemble. Mabel était… Fragile. Comme si un simple coup de vent pouvait faire voler en éclat tout ce qu’ils s’efforçaient de construire.
S’approchant, il effleura doucement le nez de Rei du bout de son doigt, s’efforçant de chasser ses doutes.
Tout irait bien.
~~~~~~
UC
Il n'y a pas grand chose à dire sur moi. J'imagine que la plupart des histoires commencent ainsi. Parce que leurs propriétaires sont effectivement totalement banals, ou qu'ils sont modestes. J'ignore de quelle catégorie je fais partie. Des gens banals ou de ceux qui sont modestes. Je m'appelle Rei Nakano, et ce qui va suivre est mon histoire. Sans doute un peu embellie par endroit, mais véridique le reste du temps...
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Il régnait un silence de mort dans l’appareil, uniquement troublé par les grondements assourdis des moteurs. Les événements étaient trop récents, bien que plusieurs mois se fussent à présent écoulés. Trop récents dans sa mémoire. Ecrits, imprimés à l’encre indélébile dans les souvenirs de cet homme, assis à la rangée F de la seconde classe, et de tant d’autres japonais. Hideaki Nakano prenait pour la première fois de sa vie l’avion. Et il n’en garderait aucun véritable souvenir hormis ce sentiment un peu étrange que son estomac avait subit lors du décollage. Il avait à peine regardé par le hublot pour découvrir la mer de nuage. Les lumières de l’appareil s’allumèrent doucement, le soleil s’étant levé au dehors et la lumière blanche qu’elle amena fit frissonner l’homme, alors que sa mémoire lui rappelait l’incident. Le souffle destructeur. Les cris. Désespoir. Angoisse. Souffrance. Plongeant sa tête entre ses mains, Hideaki se força à respirer plus lentement, tentant de juguler toutes ses émotions qu’il peinait à contrôler.
Il avait eu de la chance. Beaucoup ne l’avait pas eue. Il n’avait pas eu le courage de lire l’article dans le journal, mais ses yeux s’étaient accrochés au nombre estimé de morts, et son cerveau n’avait pas pu oublier l’information. A 23 ans, Hideaki avait tout perdu. Ses parents, son emploi au chantier naval de Mistubishi Heavy Industries, ses rêves. Rien ne le retenait plus à Nagazaki. Rien que des cendres et des souvenirs trop douloureux pour qu’il n’arrive à les supporter. Alors, il avait dilapidé toutes ses économies pour s’expatrier. N’importe quel pays, mais loin d’ici. Loin. C’était tombé sur le Danemark, par hasard. Pour lui, il s’agissait juste d’un pays d’Europe, dont il ne connaissait rien. Qu’importe. Apprendre. Occuper son esprit, occuper ses mains. Il deviendrait pêcheur.
- Would you like a coffee Sir ? Something else ?
Il secoua frénétiquement la tête de gauche à droite, déclinant la proposition de l’hôtesse. Rien. Qu’on le laisse tranquille.
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Lorsqu’il l’avait aperçu sur le seuil, Eisuke avait été surpris. Puis il l’avait accueillit chaleureusement. Il n’avait pas pensé que son père ferait le déplacement à son âge. Certes, le vieil homme habitait à quelques rues de là, mais il avoisinait tout de même les soixante-douze ans à présent. Il avait plutôt envisagé de visiter Hideaki avec le bambin une fois que sa femme se serait remise mais c’était sans tenir compte de l’aspect entêté de son père. Lorsqu’il se pencha sur la fillette d’à peine un mois, un sourire était venu éclairer son visage, bien trop rares depuis le décès de son épouse Letta quelques années plus tôt.
C’avait été un mariage tardif, mais la générosité de la Danoise avait finit par percer les défenses érigées par le japonais et ils avaient eu un fils ensemble. Qui a son tour venait de donner naissance à une petite fille. En posant les yeux sur le tableau de sa femme et de son enfant, Eisuke se demanda s’il n’avait pas fait une erreur. Il aimait Mabel, profondément. Mais la relation qu’il entretenait avec la jeune femme différait tellement de celle qu’avait eue son père avec sa mère que cela l’inquiétait parfois un peu. Letta avait été le pilier de son père, et ils avaient reconstruit ensemble. Mabel était… Fragile. Comme si un simple coup de vent pouvait faire voler en éclat tout ce qu’ils s’efforçaient de construire.
S’approchant, il effleura doucement le nez de Rei du bout de son doigt, s’efforçant de chasser ses doutes.
Tout irait bien.
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UC
DERRIÈRE L'ÉCRAN
• On m'appelle : Aluyten
• J'ai : 27 ans
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• Je pense que le forum est : Joli première impression :)
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Himitsu no Kii
