Le bruit de la mer, doux et apaisé résonnait comme un fond musical aux oreilles de la jeune fille. Cette dernière était allongée sur le sable fin de la plage, plissant les yeux pour ne pas se réveiller comme une enfant qu’on aurait tiré du sommeil trop tôt. Pourtant, dame nature semblait ne pas apprécier que la demoiselle fasse son lit sur elle, et une vague glacée vint se briser sur son dos, faisant s’éveiller la jeune fille dans un sursaut. Tamä mis un moment à comprendre ou elle était, et quand elle réalisa qu’elle se trouvait sur une plage qui lui semblait inconnue, elle se leva en vitesse avec un regard paniqué qui inspectait les lieux en vitesse maximale. Totalement perdue, elle fit quelques pas en arrière avant de s'écrouler sur le sable pour tenter de retrouver son calme.
Inspirer.
Expirer.
Inspirer.
Elle coupa sa respiration quelques secondes, au point de rougir, puis relâcha tout d’un coup laissant tomber avec son souffle tout son stress. Lentement, elle ouvrit les yeux pour détailler la nature qui l’entourait avec plus de précision. De hautes falaises enrobaient la longue plage qui semblait s’étendre sur des centaines et des centaines de mètres à la ronde. Quelques rochers, qui attiraient l’attention par leur contraste avec le blanc du sable et le bleu presque “parfait” de la mer digne d’une carte postale. Et au loin, un soleil couchant qui indiquait la fin d’après-midi flambait dans le ciel rose. Personne n’aurait eu l’idée d’assommer une demoiselle pour la transporter sur une plage vide sans raison. Elle se trouvait donc loin, surement même très loin de son pays natale où elle avait d’ailleurs passé sa vie. Pourtant comment était ce possible ? Personne n’aurait eu l’idée d’assommer une demoiselle pour la transporter sur une plage vide sans raison.
La jeune femme fronça les sourcils et se leva, pour tenter de trouver une réponse quelque part, quand elle aperçut le petit morceau de papier laissé près de l’endroit ou elle se trouvait à son réveil. Elle s'apprêtait à aller le chercher quand une idée lui vint en tête, la figeant sur place, le regard vide.
*Personne ne pourrais me vouloir du mal… A part si j’étais une menace pour lui. C’est donc ça, le Mal que je recherche depuis toujours et qui m’a oté ma précédente vie se trouve ici, il m’a amené en ces lieux pour me combattre. Je vais enfin avoir ma vengeance !*
Comme animée par un feu nouveau, la belle brune sera les poings, déterminée, et son regard fut attiré par une immense ombre qui se projetait sur le sable blanc. Tamä ne prit même pas le temps de réfléchir (il faut dire que cette histoire de “Mal” était devenue une obsession) et elle fonça droit sur la projection sombre, hurlant un long crie de guerre avant de se jeter sur sa proie comme une furie déchaînée. Elle qui attendait depuis si longtemps ce jour pour lequel elle vivait, n’avait même pas pris le temps de constater que sa “silhouette maléfique” était seulement l’ombre d’une rouquine innocente qui passait par là.