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| It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] | |
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Invité Invité
| Sujet: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Dim 30 Avr 2017 - 14:53 | |
| Il collait son front au sien, la belle à la crinière de jais ne pouvant que se plonger dans ce beau regard d'émeraude. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle sentit le tissu rejoindre une nouvelle fois ses épaules. Douce torture qu'il lui faisait subir à cet instant. Elena aurait certainement tout donné pour venir à la rencontre de ces douces lèvres. Et pourtant, elle se contentait de se mordiller nerveusement les siennes pour se retenir. Elle n'avait pas pour habitude de se retenir devant les bonnes choses, mais cette fois, la douce américaine ne céda pas.
Ce clin d'oeil qu'il lui adressa la fit rougir, son coeur décidant de se rebeller une fois de plus. Elle craquait pour lui, sans aucun doute. Mais la jolie brune avait tant de mal à croire qu'elle pouvait intéresser quelqu'un comme lui. Leurs regards reflétaient pourtant la même chose : des sentiments naissants, de l'intrigue, de l'envie. Si seulement, la Saruta se faisait un peu plus confiance à cet instant. Elle attrapa les pans de la veste pour l'ajuster autour d'elle, lançant un sourire plus qu'adorable à son "ami", avant que celui-ci ne saisisse sa main, surprenant la belle lorsqu'elle sentit ses doigts s'entrelacer aux siens.
L'étudiante ne protesta guère, lui offrant au contraire un échange de regard plus que significatif de ses iris emplis d'amour. Tout en elle lui prouvait qu'il l'attirait plus que tout autre auparavant. Tout démontrait ce sentiment qui grandissait déjà en elle. Jamais, elle n'avait connu cela. Et lorsqu'elle eut la confirmation de Shawn quant à sa proposition, la douce se prit à le taquiner de nouveau.
"Ce n'est pas dans mes habitudes de ramener des jeunes hommes chez moi tard le soir, mais pour toi ... Je suis prête à faire une exception !"
Pouffant de rire, elle se dirigea vers la sortie de la patinoire, gardant ses doigts entre les siens. Elle se sentait bien, légère même. Encore un peu, elle aurait pu se mettre à sautiller tant elle était heureuse, mais elle s'abstint, encore un peu trop timide pour ce genre de choses en pleine rue. Le trajet se fit dans la bonne humeur, la douce n'hésitant guère à faire savoir au Suijin qu'elle avait adoré cette première fois sur la glace. Et de sa main libre, elle ne cessait de tirailler nerveusement l'une de ses mèches corbeau. Car oui, ramener le beau ténébreux chez elle la rendait quelque peu nerveuse. Et malgré tous les signes, Elena ne parvenait pas à savoir pourquoi.
Ils arrivèrent devant son lieu de résidence, alors qu'elle dut relâcher la main de son ami afin de sortir ses clés de son sac en bandoulière. Pour plus de rapidité, la belle opta pour l'ascenseur, ne se rendant compte qu'une fois à l'intérieur que l'endroit pouvait être source de tentation. Les joues roses, elle se prenait à observer son ami. Elle aimait le regarder, beaucoup trop. Les portes s'ouvrirent de nouveau alors que la belle américaine attrapait la main de Shawn pour l'entrainer devant la porte de son appartement. Déverrouillant celle-ci avant de l'ouvrir, elle le libéra de sa prise avant de se sentir un peu gêné.
"C'est assez petit ... Mais on s'y habitue ... Fais comme chez toi, ne te gêne pas."
A son grand bonheur, Elena eut la confirmation qu'elle n'avait laissé aucun objet gênant à travers la pièce principale qui était plutôt bien rangée. Seule sa petite bibliothèque emplie de romans à l'eau de rose pourrait dévoiler cette passion qu'elle tentait de cacher. Pourtant, personne n'était vraiment dupe en la voyant. Refermant la porte une fois que le brun fut entré, elle ôta la veste qu'il lui avait gentiment prêtée ainsi que la sienne, dévoilant ô combien cette jolie robe noire à col danseuse lui allait si bien.
Rougissante, elle sourit en restant plantée devant le jeune homme, continuant à triturer sa chevelure d'ébène. Elle ne se sentait pourtant pas si gênée lorsqu'elle invitait Oliver. Mais avec Shawn, c'était ... différent. Peut-être au souvenirs de ces baisers échangés ? Une chose lui revint à l'esprit, le thé promis.
"Je vais aller ... préparer le thé. Tu prendras du sucre avec ?" Elle attrapa l'élastique ornant toujours son poignet pour remonter sa longue crinière en un chignon grossier, mais pourtant joli, quelques mèches rebelles s'en échappant déjà. "Tu peux t'asseoir en attendant, je reviens dans quelques minutes."
Un dernier sourire, un baiser qu'elle osa déposer sur la joue du beau ténébreux et Elena s'éclipsa dans la cuisine, s'attelant à la préparation de ce fameux thé qu'elle voulait parfait. Mais rapidement, un doute s'insinua dans son esprit. C'était quoi ? Ce baiser sur la joue ? Cette envie spontanée qui n'avait pas réellement eu le temps de passer par la case "réflexion" avant la case "exécution" ? |
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Sam 20 Mai 2017 - 21:45 | |
| « Ce n'est pas dans mes habitudes de ramener des jeunes hommes chez moi tard le soir, mais pour toi ... Je suis prête à faire une exception ! »
Premier bug. Vous aviez à peine quittés la glace que déjà tu semblais dans un autre monde. Sa main nichée dans la tienne, vos doigts entrelacés, voilà qu’elle commençait à faire des sous-entendu sur ce qu’il pouvait actuellement se passer entre vous. Mais, que se passait-il réellement ? Derrière le masque de gentleman, n’y avait-il pas simplement autre chose de plus profond ? Tu secouais légèrement la tête, chassant des pensées de ton esprit que tu n’arrivais pas à trier. Alors, tu lui offrais ce sourire en coin, celui qui voulait tout dire. Celui que tu accompagnais de ce regard doux. Ce combo parfait… Parfait pour elle.
Le chemin passait, doucement. Tu faisais exprès de ne pas presser le pas. Tu le savais, n’est-ce pas ? Tu le savais que tu t’efforçais de marcher le plus lentement possible pour passer le plus de temps avec elle dans ces rues quasiment désertes de milieu de soirée. La jolie brune au regard de saphir ne s’arrêtait plus de parler. Ce comportement qui se voulait si naturel avait le don de t’amuser. C’était donc ça, ce que tu aimais chez elle ? La voir si maladroite et si sincère à la fois, il fallait bien avouer que ça te faisait frissonner.
A mesure que vous approchiez de l’immeuble abritant l’appartement de ton amie, tu te sentais étrangement… comme joyeux. Oui, heureux de passer du temps avec elle, encore, jusqu’à on ne savait quand exactement. Bien sûr, tu n’allais pas non plus abuser de sa gentillesse et de son hospitalité. Tu espérais cependant, au fond de toi, que l’eau du thé prendrait son temps pour bouillir afin que tu puisses profiter pleinement de sa compagnie de longs moments encore.
Elena prit la direction de l’ascenseur. Elle avait été forcée de lâcher ta main pour saisir les clés qui vous conduiraient à l’abri de ce monde extérieur terrifiant. Tu avais affiché une moue déçue lorsque sa main avait quitté la tienne. Tu aurais largement préféré qu’elles ne se séparent pas. Pas maintenant. Ou peut-être jamais. Mais tu savais que la réalité était toute autre et qu’elle était en train de te rattraper. Non, Shawn, tu ne pouvais pas être plus qu’un ami pour elle. Elle, elle n’en aurait certainement pas envie après tout. Qui voudrait d’un homme qui est sorti et a couché avec sa cousine… Qui voudrait d’un homme brisé par la disparition de son premier amour, qui n’avait jamais répondu à aucun de ses messages ? Qui voudrait de toi, finalement… ? Non, tu jugeais ne pas être en droit de ressentir quoi que ce soit pour qui que ce soit. Mais… En était-il réellement ainsi ? Alors que ton esprit s’occupait à chasser de vieux démons, vous veniez tout juste de passer les portes de l’ascenseur. Pour ne pas l’inquiéter, tu avais toujours ce sourire chaleureux et presque charmeur sur le visage. Tu la dévorais du regard, Shawn. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure… Il était peut-être temps de te rendre à l’évidence, tu ne penses pas ? Tu lâchais un léger soupire, fatigué de tes pensées obscures et dépourvues de sens. Alors, tes yeux se perdirent une fois encore dans les siens. Ses joues légèrement rosies jouèrent le rôle d’un retour dans le présent. Shawn… Tu étais dans un ascenseur, avec une séduisante jeune femme… N’importe quel homme normalement constitué aurait eu des idées plein la tête sur ce le type de scénario possible dans cette situation. Mais toi, toi tu ne faisais que plonger tes yeux dans les siens… Jusqu’à ce que ton corps se rapproche légèrement du sien. Puis un peu plus. Alors, les portes s’ouvrirent, et elle t’entrainait déjà au dehors de ce lieu si propice à ces contacts affectifs qui te plaisaient tant.
La jolie brune tourna la clé dans la serrure. Tu la laissais faire patiemment, attendant son signal pour passer le pas de la porte. Elle restait là, face à toi, rougissante, t’expliquant la petitesse de l’appartement avec une naïveté sans pareil. Qui s’en soucierait réellement, de ça ? Surement pas toi. Dans un espace réduit, au contraire, tu avais d’autant plus de chance d’être proche d’elle. De sentir sa peau près de la tienne. Son souffle près sur ton corps. Tu aurais tout le loisir d’observer chacune de ses rougeurs. Non, Shawn, ça suffit maintenant ! Reprends-toi un peu. Alors, affichant un sourire, tu la remerciais pour l’invitation et t’avançait dans ce « petit » appartement.
Tu constatais rapidement qu’il était assez bien rangé. Le contraire t’aurait plutôt étonné, en réalité. Tu te surpris à penser à ton propre appartement qui était loin d’elle aussi bien ordonné. Tu avais un côté bordélique, Shawn. Ça faisait partis de toi. Tu laissais toujours tes affaires trainer un peu partout, glissant parfois dessus ou oubliant leur position. Il t’arrivait même d’en perdre en route… Alors, tu souriais. Ton regard se reposa sur elle alors qu’elle annonçait partir préparer le thé. Tu la suivais du regard, déplaçant tes yeux sur sa chevelure d’ébène qu’elle était désormais en train d’attacher. Tes pupilles se perdaient sur ses courbes. Tu remarquais à quel point sa robe pouvait bien lui aller. C’est à ce moment-là que ses lèvres vinrent se poser sur ta joue. Elle venait de déposer un baiser, juste-là, sur ta peau… Tu avais senti un léger frisson te parcourir, alors que l’instant suivant elle avait déjà disparue dans la cuisine.
Tu l’avais alors suivie, lui laisse très peu d’avance sur toi. Tu l’avais retrouvée face au plan de travail, attelée à préparer ce thé qu’elle t’avait décrit comme délicieux. Tu l’observas un instant du pas de la porte, avant de t’engouffre dans la cuisine et de venir la rejoindre. Ta tête vint rapidement se poser sur son épaule, tu profitais un instant de sa chaleur. Un long instant, avant qu’une de tes mains ne viennent glisser le long de son cou. Tu caressais sa peau du bout des doigts, grimpant jusque sous son oreille et descendant jusqu’au creux de l’épaule. Tu souriais bêtement, comme si tu avais affaire à un chat qui se laissait docilement faire. Sauf qu’un chat ne se laissait pas faire, et que tu n’avais pas de chat, Shawn. Sans que tu ne t’en rendes compte tes gestes venaient de dépasser tes pensées. Tes mains s’étaient glisser sur ses hanches alors que tu nichais ton nez au creux de son cou, t’imprégnant de son parfum si délicieux. Les yeux clos, tu étais venu frôler sa peau de tes lèvres plusieurs secondes, sans en dire un mot, avant de finalement déposer un baiser sur sa peau si délicieuse.
Tu la sentais frissonner, c’était ce qui te ramenait légèrement à la réalité. Alors, tes yeux s’étaient enfoncés dans les siens. Tu l’observais, alors qu’elle rougissait à nouveau de plus belle. Tu adorais son regard… Pour rien au monde tu aurais voulu qu’elle te regarde d’une autre façon. Pour toi, c’était la meilleure chose possible. Et puis, tu hésitais un moment. Tu mourrais d’envie de la serrer contre toi. Tu mourrais d’envie de sentir sa chaleur contre ton corps. Dans ta poitrine, ton cœur ne cessait de s’activer. Que tu pouvais être niais, tellement mauvais pour mentir, Shawn. Alors, tu avais reculé un instant, prêt à l’éloigner. Mais tu n’avais aucune envie de partir loin d’elle, non, vraiment aucune. Tu la regardais : elle mordillait à nouveau sa lèvre. Cette fois, tu n’avais pas pu résister. Cette fois, tu avais craqué. Cette fois… Tu étais venue, la coinçant dos à l’un des meubles de la cuisine. Sans lui laisser le temps de réagir, tu avais saisi ses poignets, l’empêchant de bouger, alors que tes lèvres venaient à prendre possession des siennes.
De longues secondes passèrent sans que tu ne daignes la relâcher. Ses lèvres t’appartenaient, au moins momentanément. C’était tout ce qui importait. Tu te doutais qu’elle allait te rejeter, certainement te foutre dehors… Mais tu n’en avais rien à faire à cet instant précis. Lorsque tu rompus ce long et fougueux baiser, tu avais brièvement croisé son regard, rougissant légèrement de ton acte démesuré et spontané. Alors, tu avais repris le chemin de la pièce principal, quittant la cuisine à regrets. C’était mieux ainsi : tu ne serais pas tenté de recommencer.
« Je t’attends là-bas. J’ai hâte de goûter à ton thé. »
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Jeu 25 Mai 2017 - 18:28 | |
| Son regard sur elle avait changé, Elena ne pouvait que le constater. Ces prunelles d’émeraude si profondes, ces expressions de douceur et d’émerveillement, la douce ne pouvait les ignorer. Quelque chose avait changé entre eux au cours de cette soirée fabuleuse, un sentiment réciproque mais inavoué s’était installé. Elle se sentait observée avec attention tout comme ses iris d’azur se perdaient sur le visage de son ami. Ils étaient si proches et pourtant si loin, comme si aucun d’eux n’osait franchir cette distance minime les séparant. Ils avaient torts, tous les deux. Les rougeurs sur le visage de la belle à la crinière d’ébène ne disparaissaient presque plus, elle ne savait plus réellement où donner de la tête devant cet ami qui la troublait de plus en plus. Elle aimait tant ce regard qu’il lui portait à cet instant, même si elle ne savait déceler exactement ce que Shawn pensait à ce moment précis.
Si l’idée de s’éloigner de lui était insupportable, la jeune américaine finit tout de même par s’éclipser de la pièce principale. Elle en avait besoin pour réfléchir, pour remettre un peu d’ordre dans cet esprit embrouillé, pour que son teint reprenne sa pâleur habituelle. Machinalement, elle avait aussitôt sorti tout ce dont elle avait besoin : un bouquet de menthe, du thé vert, du sucre et de l’eau, ainsi que les récipients et ustensiles nécessaires. Cette recette, elle l’avait tant faite, transmise directement par sa chère mère. La douce semblait ailleurs, même si la préparation serait certainement parfaite.
Un bruit de pas attira alors son attention, elle le sentait s’approcher dans son dos. Pourtant, la jolie brune poursuivit sa tâche alors que déjà ses joues se coloraient de nouveau. Elle arborait une jolie teinte rosée avant même que la tête du beau brun rejoigne son épaule, avant même qu’elle ressente son corps contre le sien. Il était déjà bien difficile pour elle de maitriser les battements empressés de son cœur, il en fut de même pour ce léger frisson parcourant son échine lorsque la main du Suijin caressa doucement sa nuque. A ce geste, Elena ferma un instant les paupières, stoppant toute activité alors qu’il vint l’envouter de son souffle chaud au creux de son cou, qu’il la fit tressaillir presque imperceptiblement de ses mains posées sur ses hanches.
Elle inspira et expira discrètement, alors que sa respiration ne pouvait que s’accélérer. Elle avait cette impression d’étouffer, de ne plus réussir à respirer normalement. La sensation était plutôt agréable. Si agréable que lorsqu’elle ressentit la douceur de ses lippes sur sa peau, la jeune Saruta se prit à arquer un peu plus son cou pour l’inciter à poursuivre. Elle semblait à la fois tendue et décontractée, s’abandonnant à ces douces sensations qu’elle ne connaissait guère. Le baiser la fit frissonner cette fois de manière plus prononcée. Elle chavirait sous les doigts et les lèvres de ce bel européen, sous son charme irrésistible.
Rouvrant les yeux, elle retrouva bien rapidement ces pupilles d’une couleur étonnante qui la contemplaient tout autant. Shawn était si proche, qu’elle pouvait ainsi détailler ces traits fins et délicats, comme hypnotisée par ce visage harmonieux. Ces échanges de regard étaient précieux pour la petite fleur bleue. Elle ouvrit la bouche mais ne trouva pas les mots adéquats à la situation. Comment pourrait-elle lui demander ouvertement de poursuivre ses caresses ? C'était tout ce qu'elle désirait pour l'instant. Mais ils n’étaient que des amis après tout. Et les amis ne s’adonnaient pourtant pas à ce type de tendresse. Si seulement, elle pouvait être plus pour lui. Elle voulait être spéciale à ses yeux.
La déception s’empara d’elle quand son ami s’écarta d’elle. Les joues en feu, elle se tourna vers lui, en oubliant totalement ce à quoi elle était occupée avant qu’il n’entre dans la pièce. Comme s’il n’y avait plus que ce beau ténébreux qui comptait à ses yeux. Et c’était le cas, bien évidemment, les signes ne trompaient guère. Tout son être le réclamait, des palpitations de cœur à cette lueur nouvelle qui illuminait ses prunelles bleues, de ses rougeurs sur ses joues à ces frissons parcourant son épiderme. Elle le fixa un instant avant de baisser les yeux, venant inconsciemment mordiller sa lèvre inférieure. A quoi pensait-elle à cet instant ? Peut-être cherchait-elle une réponse aux questions s’immisçant dans sa tête ? Peut-être espérait-elle tout simplement que cette envie de l’avoir proche d’elle était réciproque ou … plus ? La jolie brune réalisait enfin l'ampleur de ces sentiments nouveaux. Ce que l'on racontait était bien vrai, cela nous tombait dessus lorsque l'on s'y attendait le moins.
Tout se passa si vite, la belle fut repoussée contre l’un des meubles, si rapidement, mais pourtant avec douceur. Prisonnière de l’étreinte qu’il exerçait sur ses poignets, elle ne put que se laisser faire, impuissante alors que le jeune homme lui volait ses lèvres sans autorisation. Mais il n’avait pourtant pas besoin de la priver de ses mouvements, elle qui fondait entièrement sous ces doux baisers qu’ils avaient déjà échangés. Bien que frustrée de ne pouvoir venir caresser sa peau, elle ferma les yeux pour savourer cet échange spontané et teinté de fougue. Si seulement, le Suijin pouvait s'attarder sur le coeur de la douce qui s'affolait, si seulement elle pouvait glisser ses fins doigts dans sa tignasse de jais afin de l'encourager à appuyer encore un peu plus ce baiser déjà bien poussé. Il n'y avait que pour lui que son organe de vie entamait une telle mélodie, rien que pour lui.
Et ce moment où l'oxygène manquait vint, ce moment où, à regret, les lèvres du jeune homme s'éloignaient des siennes. Pourvu qu'il recommence après avoir repris son souffle, pourvu qu'il n'hésite pas. Haletante, Elena planta son regard dans le sien, pinçant ses lèvres comme pour lui faire comprendre qu'elle avait plus qu'apprécier ce rapprochement. Mais son regard finit par lui échapper alors qu'elle posait maintenant ses yeux sur cette jolie teinte qui peuplait son visage. Il était encore plus beau, paré de ces couleurs apparues pour elle.
Même s'il avait libéré ses poignets, ainsi que son corps, la belle à la chevelure de jais resta un instant immobile contre ce meuble beaucoup trop froid à son goût. Elle avait bien du mal à se reprendre et observait son ami s'éloigner d'elle. Si elle avait voulu le retenir, elle n'en était pas capable. Lentement, l'extrémité de ses doigts vint caresser ses lèvres, comme si elle ressentait toujours les bienfaits de sa spontanéité. Puis sa main glissa doucement jusqu'à l'emplacement de son coeur. Il battait fort, si fort, comme s'il tentait de s'extirper de sa poitrine. Elle secoua la tête avant de rejoindre son plan de travail, là où elle avait tout laissé en cours.
La Saruta se hâta de terminer la préparation du thé, préparant la théière remplie du mélange encore bouillant ainsi que deux tasses sur un plateau qu'elle apporta vers le salon. A la vue de Shawn, son coeur fit un nouveau bond. C'était donc déjà à ce point ? Avec précaution, elle déposa ce qu'elle avait entre les mains sur la petite table basse avant de se diriger vers le jeune brun qui avait l'air de regarder les clichés et livres disposés sur la bibliothèque de la belle. Pensait-il avoir fait une erreur en l'embrassant de cette manière ? Non, il était hors de question qu'elle le laisse croire ainsi, il lui fallait trouver quelque chose qui le rassurerait. Silencieusement, Elena s'approcha de lui et attrapa doucement sa main alors qu'elle l'attirait vers le canapé.
"Tu viens ? On va s'asseoir ..."
L'américaine lui adressa un sourire beaucoup plus tendre qu'elle n'aurait voulu avant de prendre place sur le sofa. Elle se sentait toujours aussi bien en sa présence, même de plus en plus à vrai dire. Elle se pencha pour poser le dos de sa main sur la théière et grimaça un peu tout en écartant sa peau du récipient brûlant.
"C'est encore un peu trop chaud, il va falloir attendre un peu."
En attendant, elle n'avait envie que d'une chose, se rapprocher de lui. Alors, prenant son courage à deux mains alors qu'elle rougissait déjà avant même de s'exécuter, la douce relâcha sa main qu'elle tenait toujours, s'invitant au creux de son bras comme si de rien n'était. Elle espérait qu'il ne la repousserait pas. Sans doute chercherait-il à l'interroger du regard. Pour simple réponse, elle plongea ses prunelles dans les siennes tout en lui adressant un sourire mignon. Mais elle ne put se détacher de cette vision si plaisante. Elle se prit à approcher son visage du sien alors que sa main vint caresser le dos de la sienne. Celle-ci remonta lentement le long de son bras nu, effleurant ainsi sa peau alors que ses lippes taquinaient les siennes avant d'initier un nouveau baiser beaucoup plus doux que le précédent. Prise dans son élan, cette main baladeuse vint se loger sur sa nuque qu'elle titilla du bout des doigts. Un sourire s'épanouit sur son visage alors qu'elle rompit ce premier baiser.
Le feu aux joues, le regard dans le sien, ses doigts continuèrent leur course pour finir sur la joue du beau brun qui logeait maintenant dans sa paume. Son pouce se mit délicatement en mouvement alors qu'elle s'emparait une seconde fois de ses lèvres avec tout autant de douceur. Ah, elle n'échangerait ce moment pour rien au monde. Ses paupières se soulevèrent un instant pour pouvoir contempler l'expression de son partenaire avant qu'elle n'écarte son visage du sien. Ses doigts taquinaient toujours sa peau, alors qu'elle le fixait avec tendresse et même, avec amour.
"Shawn, je ..."
Clignant des paupières, elle s'écarta doucement de lui. Que s'apprêtait-elle à lui dire ? Non, hors de question. Pas maintenant. Elle ne pouvait prononcer ces mots qui pourraient le faire fuir. Pourquoi était-elle si fleur bleue ? Elle ne pourrait supporter un rejet de sa part. Elle ne voulait pas tout gâcher entre eux. Elle l'aimait, mais elle savait pertinemment que lui en aimait une autre. Le beau brun avait-il un moment d'égarement envers la jolie américaine ou était-ce bien plus que cela ? Pouvait-elle espérer prendre la place de cette autre dans son coeur ?
Quelques secondes s'étaient écoulées alors que son esprit surchauffait. Il lui fallait trouver quelque chose pour terminer cette phrase laissée en suspens. Elle baissa les yeux et trouva la bonne excuse. Adressant un sourire détaché à son ami, elle se redressa alors que ses genoux rejoignirent le sol afin de servir le liquide infusé dans les deux tasses.
"Je crois que le thé est à bonne température maintenant."
Elena tentait de dissimuler ses rougeurs derrière ses mèches d'onyx alors qu'elle tendait une tasse au beau Suijin, avant de prendre la sienne et de venir se blottir dans son canapé, un peu plus loin que précédemment pourtant. Si sa timidité s'était envolée durant un laps de temps, elle était revenue au galop à cet instant. Portant la mixture à ses lèvres, elle fut soulagée de constater qu'elle était tout aussi savoureuse qu'habituellement mais pourtant, elle semblait si fade comparée aux lèvres de Shawn ... Un coup d'oeil vers lui, alors qu'elle se mordillait encore la lèvre, un toc devenu trop fréquent apparemment.
"Tu aimes ? ... Le thé ? ..."
Pourquoi avait-elle précisé ? Elle ne pouvait parler que du thé ...
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Ven 16 Juin 2017 - 11:14 | |
| Tu devrais te calmer, Shawn. Cette façon de réagir n’était pas digne d’un “ami”. Mais ça, tu le savais, n’est-ce pas ? Tu savais parfaitement que tes actions n’avaient rien d’amicales. Ce qui te perturbait le plus, c’était de ne pas savoir pourquoi tu agissais de la sorte. Guidé par ton coeur, tu n’avais plus conscience parfaite de tes mouvements. Tu étais comme ça après tout : passionné et impulsif.
Lorsque tu avais quitté la cuisine, à regret, tu t’étais dirigé vers le salon à nouveau. Cette fois tu avais pris soin de détailler la pièce, découvrant notamment la passion des romans à l’eau de rose de ta belle. Ça te faisait sourire, mais tu espérais malgré tout que tu ne sois pas, pour elle, juste un moyen de s’identifier aux personnages de ces romans. Ton attention se porta sur les quelques photos qui étaient disposées sur le buffet. Tu avais un peu grimacé la vue de celle où ta belle posait avec cet autre gars, Oliver, qui était venu à ta rencontre dans la salle sans numéro. Ton coeur loupa un battement, l’idée qu’il y ait quelque chose entre eux traversant ton esprit. Et si… et si c’était vrai ? Que ferais-tu si c’était vrai, elle son coeur était vraiment prit par un autre ? Tu secouais la tête. C’était impossible, non ? Elle ne devrait être qu’à toi. Il ne pouvait en être autrement.
Le bruit du plateau déposé sur la table basse te tire de tes pensées. Lorsque tu te retournas, tu l’aperçus à nouveau. Si belle, avec ses quelques mèches de jais qui s’échappaient de son chignon grossièrement dressé. Tu te laissais mener jusqu’au canapé sur lequel elle venait de te proposer de t’asseoir avec elle. Il y avait si peu de distance entre vous, c’était tellement tentant de venir la taquiner à nouveau. Tu voulais qu’elle sente qu’elle ne devait appartenir qu’à toi. N’offrir ses lèvres, sa peau, ses caresses qu’à toi seul. Elle était ta proie, elle devait le ressentir. Il ne pouvait en être autrement.
Elle avait posé le dos de sa main sur la théière, jugeant la boisson encore trop chaude pour être servie. Tu avais seulement acquiescé de la tête, sans réellement savoir ce que tu pouvais lui dire à ce moment précis. Tu mourrais d’envie de la serrer contre toi, encore. Pour toujours. C’était comme si elle avait lu en toi, puisqu’elle vint se loger au creux de tes bras, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Comme si, entre eux, ce lien avait toujours existé. Comme si… Tes yeux cherchaient les siens. Ses prunelles si pétillantes, si expressives. Ses doigts lachèrent les tiens, mais tu n’eus pas le temps de regretter ce contact puisqu’ils se promenaient déjà sur ta peau, t’arrachant un agréable frisson incontrôlé. Ils remontaient, captant chaque cellule de ton épiderme pendant que tu t’acharnais à résister à cette envie de la goûter encore. La douceur des lèvres de la belle aux cheveux d’ébène se fit ressentir, t’obligeant à ouvrir des yeux surpris. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle aille “aussi loin”. Les battements s’accélèraient dans ta poitrine, les rougeurs gagnaient tes joues. Elle jouait avec toi… Elle jouait avec tes nerfs ta patience . Et toi… Toi, tu adorais ça.
Un nouveau baiser suivit rapidement le premier. Elle était gourmande, la jolie Elena. Sa main se promenait sur ta joue, encore. La tienne vint se loger sur sa nuque. Tu la rapprochais au mieux. Tu voulais profiter de cet instant encore plus que tu ne le faisais actuellement. Ta main libre entreprit de se poser sur ses hanches, mais tu abandonnas l’idée pour simplement la positionner dans son dos. Lorsqu’elle rompu cet instant, lorsque ses joues s’empourprèrent à nouveau, lorsque ses yeux tendres se fixèrent aux tiens, tu la libéras de ton étreinte progressive à contre coeur. Alors, elle s’échappa, retournant son attention sur le thé qu’elle jugea enfin à la bonne température. Tu étais déçu, Shawn, n’est-ce pas ? Déçu qu’elle t’échappe. Tu voulais la rattraper, l’empêcher de s’enfuir.
Elle t’avait tendu une tasse que tu avais prit soigneusement en lui souriant. Sans attendre, tu buvais une partie du breuvage. La chaleur du thé parcouru ton corps, te procurant un sentiment de paix intérieur. Alors, tu souris, bêtement. Tes azurs cherchant les siennes. Elle s’était éloignée. Sa timidité la rendait si… si désirable. Après une seconde gorgée, tu posais la tasse sur la table basse.
“J’adore !”
Un sourire malin se dessina sur ton visage. Tu saisis la tasse de ta belle, la retira de ses mains et la posa à côté de la tienne sur la table. Face à sa surprise, tu saisis son poignet et l’attira vers toi. Ta main libre se positionne sur sa hanche pendant que l’autre prenait place dans sa nuque, caressant sa peau, son cou, sa joue. Un sourire amusé apparait au coin de tes lèvres. Tu aimes la taquiner. Tu t’approches, l’embrasse au coin des lèvres, traçant le chemin de celles-ci jusqu’à son cou. Tu la désirais. Tu la désirais plus que n’importe quoi d’autre en ce moment. Tu en avais conscience maintenant, n’est-ce pas ? Conscience d’à quel point tu étais devenu accro à elle sans même t’en rendre compte. Depuis quand ? Pourquoi ? Comment ? Des questions sans réponses. Et tu n’en avais rien à faire car elle était tout ce qui comptait.
Les lèvres se sont logées dans son cou. Tu en profitais pour déposer un baiser au creux de son épaule. Et ça ne te suffisait pas. Tu ne voulais pas qu’effleurer sa peau. Tu délaissais les baisers pour finalement venir la mordiller. Ta langue venait parfois la titiller, lui arracher des frissons dont tu voulais être le seul à pouvoir en profiter. Absorbé par ton oeuvre, tu ne t’aperçois que trop tard de la marque légèrement violassée que tu as provoquée.
Mais tu n’en avais rien dit, lui laissant la surprise de la découverte. Maintenant, ta proie était marquée. Elle t’appartenait. Elle n’avait plus le choix, c’est ça ? Jamais tu n’aurais pu l’obliger à quoi que ce soit. Mais quelque chose te faisait penser que, dans le fond, elle finirait par t'appartenir. Ou bien n’était-ce que ton imagination ? Tu plantes ton regard dans le sien. Ses rougeurs te font craquer, et tu ne résistais pas longtemps avant de venir l’embrasser sur la joue, juste au coin des lèvres. Sans relâcher ton étreinte, tu saisis à nouveau ta tasse, boit une gorgée du breuvage encore chaud. Tu disperçais ton esprit, de peur d’atteindre un point de non retour qui lui ferait regretter ta venue.
Tes doigts se glissent dans ses cheveux. D’un geste agile, tu saisis l’élastique et libère sa longue chevelure qui lui retombe instantanément sur les reins. Tu souriait, replaçant ses mèches de jais qui s’étaient installées sur son visage. Alors, tu l’attirais avec toi un peu en arrière, l’installant au creux de tes bras alors que tu t’allongeais sur le canapé, la tête posée sur l’un des coussins. Tu caressais son visage, ses cheveux, profitant simplement de sa chaleur, calmant ton coeur qui battait la chamade.
“Elena… qui est cette femme sur la photo, là-bas ?”
Tu fais diversion, Shawn. Tentant de faire passer cette situation comme logique et normale. Tu fais diversion pour ne pas craquer. Tu ne veux pas lui faire peur. Tu sais pourquoi, n’est-ce pas ? Tu as compris, maintenant. Cesse de fuir, Shawn. Le jour où tu lui diras arrivera forcément, tôt ou tard. Ce jour où tu lui diras que tu l’aimes. |
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Dim 18 Juin 2017 - 19:37 | |
| Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elle n'avait pas pu s'empêcher de venir goûter de nouveau aux douces lèvres de son ami. Elle avait décelé ce frisson qui avait parcouru sa peau lorsque ses doigts s'étaient glissés le long de son bras. Et lors de ce second baiser qu'elle lui offrait, la douce avait bien senti cette main se logeant sur sa nuque alors que l'autre, plus hésitante, finit par se poser dans son dos. Ils étaient plus proches l'un de l'autre, chacun profitant de cet échange si doux, mais qui semblait encore retenu. Le coeur de la belle à la crinière d'ébène s'était emballé de plus belle une fois de plus, battant si fort qu'elle le ressentait dans tout son être.
Leurs lèvres se séparèrent alors que leurs regards se rencontrèrent. La jolie brune aimait tant ces échanges si nouveaux entre eux et pourtant, elle ne put le soutenir plus longtemps, se dérobant à lui alors qu'elle cherchait soudainement une diversion. Ses mots auraient pu dépasser sa pensée. Elle aurait pu tout lui avouer. Mais ce regard tendre l'avait intimidée, empourprant encore un peu plus ses joues. Mais était-elle réellement obligée de s'éloigner autant, au point de s'agenouiller au sol afin de servir la boisson chaude qu'elle leur avait préparée ? Le côté pratique était une jolie excuse.
Mais lorsqu'elle reprit place dans le canapé, une tasse à la main, Elena restait quelque peu distante alors qu'elle ne remettait pas encore de son élan entreprenant d'il y a quelques minutes. Et le sourire qu'il lui avait adressé lorsqu'elle lui avait tendu cette simple tasse de thé ... Ce sourire, elle voulait l'ancrer au plus profond de sa mémoire. Et même lorsque ses pupilles d'azur se posaient dans le vague lorsque ses lèvres vinrent tremper dans le liquide réconfortant, elle voyait encore cette expression apparue pour elle sur le visage du beau brun.
La belle à la chevelure de jais ne parvenait pas à redevenir naturelle après cette initiative, si bien que même ses propres paroles lui avaient parues tendancieuses. Elle avait si honte de s'être laissée emportée, mais elle ne le regrettait pourtant pas pour autant. Certainement était-ce la dernière fois qu'elle pouvait savourer les lèvres de Shawn ... Ou pas ? A cette simple pensée, son visage rosit de nouveau, elle n'avait jamais eu ce type de pensées jusqu'à maintenant.
C'était donc ça ... Etre amoureuse ? Etre éprise de quelqu'un à tel point que s'en éloigner était insupportable ? A tel point qu'il était indispensable de profiter de chaque moment, chaque contact, aussi insignifiant soit-il ?
La demoiselle à la crinière d'ébène s'était perdue dans ses songes, alors que le principal concerné de ceux-ci se tenaient à quelques centimètres d'elle. Irrécupérable, vraiment ... Mais cette voix masculine qui la faisait déjà frémir la tira de ses rêveries. Ses iris d'océan trouvèrent les siennes alors qu'elle parut subjuguée devant ce sourire qui présageait certainement de nouvelles taquineries. Elle était si perturbée qu'elle ne semblait pas se rendre compte que son air béat pouvait paraitre idiot et non approprié à la situation. Mais elle n'y pouvait rien car dans cette pièce, elle ne voyait plus que lui. Et même s'ils étaient au milieu d'une foule, elle ne verrait plus que lui dorénavant.
La tasse de porcelaine quitta ses mains, rejoignant sa jumelle sur la table basse. Elle posa les yeux sur elles avant d'interroger son ami du regard. Mais elle n'eut aucune réponse. Seulement, ce geste qui la poussait à s'approcher de lui. Elle ne rêvait pas, elle était dans ses bras. Elle ne rêvait pas, il lui caressait la nuque, la joue, lui procurant d'intenses frissons. Elle ne rêvait pas non. Elle s'accrochait à son regard, comme pour tenter de lire ce qu'il reflétait. Son air amusé la faisait fondre. Mais qu'avait-il en tête pour arborer une telle expression ?
La jeune femme ne quittait pas le beau brun des yeux alors que leurs visages s'approchaient dangereusement. Et si aucun son ne pouvait sortir de sa gorge tant le stress l'enserrait, elle devait bien avouer être quelque peu déçue de ce baiser beaucoup trop loin de ses lèvres qu'il n'avait fait qu'effleurer du coin des siennes. Mais elle avait conscience qu'il jouait avec elle, ça ne rendait le moment que plus intéressant n'est-ce pas ?
Elena fut plus que surprise de sentir les lippes de l'européen se poser sur son cou. Si elle restait un peu crispée, ce contact la détentit bien rapidement, bien qu'elle ne savait pas comment réagir à ce type d'attention. Alors, elle choisit de se laisser faire, se laisser aller à cette sensation douce, à ces frissons, à ces battements effreinés ... Et malgré elle, dans un geste inconscient, ses doigts vinrent se resserrer sur le T-shirt de Shawn, au niveau de sa hanche. Paupières closes, l'instant était plus intense. Ou peut-être était-ce parce que son ami mettait du coeur à l'ouvrage ? Elle eut un léger sursaut lorsqu'il se mit à mordiller sa peau, morsure vite apaisée par cette langue dont elle ne connaissait pas encore la saveur.
Et son autre main se glissèrent dans les cheveux du jeune brun, les caressant délicatement, ne voulant pas les froisser. Ils étaient doux, agréables au toucher, la distrayant quelque peu des actes de leur propriétaire. Elle était sur son petit nuage, et ce, de plus en plus depuis qu'elle avait retrouvé le Suijin ce soir. Cela faisait déjà plusieurs secondes que le visage de l'étudiant était logé au creux de son épaule, et la belle était sans douce encore trop naïve pour se rendre compte que sa peau en resterait quelque peu marquée. Et même si elle en avait conscience, pourrait-on dire que cela la dérangerait ? Bien au contraire, elle voulait lui appartenir. A lui et à lui seul.
Et cette tignasse de jais, elle voulait être la seule à la parcourir de ses fines phalanges. Elle voulait être la seule à connaitre la douceur de ses lèvres, la seule à l'accueillir au creux de son cou. Elle voulait être la seule qu'il prendrait dans ses bras rassurants. Mais l'instant où le temps semblait s'être arrêté pour elle prit fin alors qu'elle ouvrit les yeux pour contempler l'émeraude des siens. Elle voulait être la seule à le regarder de cette manière, cet homme qu'elle aimait déjà tant. Et il voulait qu'il soit le seul à être si proche d'elle, le seul à l'observer ainsi. Elle aurait tant aimé lui promettre qu'elle ne rougirait plus devant qui que ce soit, seulement pour lui ... Mais elle ne pouvait promettre une telle chose, elle qui était si réservée ...
Et Shawn la gratifia d'un nouveau baiser sur la joue, la ramenant à la réalité alors que ses doigts quittaient sa tête et que son autre main lâchait son haut. Déglutissant silencieusement, elle l'observa de profil alors qu'il prenait une nouvelle gorgée de thé. Elle était heureuse de le voir le savourer. Et dans son esprit, quelques mots émergèrent : "Je t'aime.", mais elle ne les prononça guère.
Une fois le récipient reposé, toute l'attention du beau brun se reporta sur elle, elle qui baissa le regard alors qu'il libérait sa longue crinière d'onyx de l'élastique. Elle se permit même de fermer brièvement les yeux alors que les doigts du beau brun effleuraient sa peau, replaçant ses mèches rebelles. Elle ne put que lui céder lorsqu'il l'emporta avec lui. Elle s'allongea à ses côtés, blotties au creux de ses bras, scrutant toujours ces prunelles qui se fixaient sur elle.
Le rythme de son coeur ne se calmait plus. Ils ressemblaient plus un couple qu'à de simples amis à cet instant. Mais la soudaine question de l'européen la fit redescendre sur terre. Immanquablement, la belle redressa sa tête pour poser son regard sur l'objet de son interrogation. Cette fameuse photo, si précieuse, qui mettait en scène une mère et sa fille. Elles étaient si heureuses à l'époque. Le lien de parenté était évident entre elles puisqu'Elena était le portrait craché de sa mère. Se mordillant la lèvre alors qu'elle le fuyait du regard pour dissimuler sa peine, elle finit par lui répondre.
"C'est ... ma mère."
Pouvait-elle se permettre de lui révéler à quel point cette évocation pouvait lui faire mal ? L'ombre d'un instant, elle resta immobile, mais bien vite, son corps se rapprocha du sien alors que les frêles membres de la douce vinrent entourer son ami. Elle nicha son nez dans son cou, profitant ainsi de l'odeur de l'homme de son coeur comme pour tenter de s'apaiser. Et de sa douce voix, elle décida de lui confier sa peine.
"Elle était ma seule famille ... Mon père ..." Enfin, elle ne le considérait pas comme telle. "Mon père l'a quitté quand elle lui a annoncé sa grossesse. Nous avons vécu toute notre vie seule toutes les deux. Je me sens tellement seule depuis ... depuis qu'elle n'est plus là ..."
Ah, le sujet sensible. La jolie brune déglutit de nouveau, se sentant un peu coupable. Car pour elle, elle venait de gâcher la soirée. Et comme pour se faire pardonner, ses lèvres divaguèrent au creux de son cou avant de se poser lentement sur sa peau, pendant plusieurs secondes. Ecartant un peu son visage de sa peau, elle se rendit bien compte de ce frisson qui la parcourait. Elle écarquilla les yeux, étonnée de lui faire cet effet. Desserrant son étreinte, elle finit par lui dévoiler de nouveau son visage alors que celui-ci s'était soudainement illuminé.
"Je me suis vengée ... Toi aussi tu as frissonné !"
L'art de changer de sujet, Elena était plutôt douée dans ce domaine. Mais pourtant, elle était réellement fière de le taquiner à ce sujet. Et comme si de rien était, elle cligna des paupières de manière innocente, se redressant un peu.
"Au fait ... Tu as faim ? Tu n'as presque rien mangé tout à l'heure à la patinoire ! Je peux te préparer quelque chose ?" |
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Sam 24 Juin 2017 - 22:43 | |
| « C’est… ma mère. »
Ton cœur loupa un battement. C’était vrai que la ressemblance était frappante, mais tu imaginais plutôt qu’il s’agissait d’une sœur ou d’une cousine. La femme paraissait si jeune… Et tellement belle. Tout comme sa fille, qui venait de se blottir contre toi. Tu ne laissais pas la surprise gagner ton esprit, préférant lui ouvrir tes bras, lui donner ta chaleur et l’affection dont elle pouvait avoir besoin.
« Elle était ma seule famille ... Mon père … Mon père l'a quitté quand elle lui a annoncé sa grossesse. Nous avons vécu toute notre vie seule toutes les deux. Je me sens tellement seule depuis ... depuis qu'elle n'est plus là ... »
Maladroit que tu es, tu avais mis les deux pieds dans le plat : et PAF ! Le sujet ultra-sensible. Tu te sentais mal. Mal de lui avoir rappelé des souvenirs dont elle aurait certainement préféré se passer. Ce « père », tu te jurais de lui faire la peau si un jour tu le croisais. L’espace d’un instant, tu avais envie de lui demander depuis quand elle ressentait cette solitude. L’espace d’un instant, tu crevais d’envie de lui dire que tu resterais toujours là pour elle. Mais ses lèvres parlèrent avant les tiennes. Leur contact sur ta peau t’arrachait un frisson que tu n’avais pu contenir. Si tu la désirais, tu savais aussi que le moment n’était pas à la plaisanterie. Pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de penser à elle. Elle était dans tes bras, certes : mais tu pensais à combien tu voulais la posséder, la chérir, la combler. Elena était ta proie. La belle à la chevelure d’ébène t’appartiendrait : c’était tout ce que tu souhaitais.
Elle te dévoilait à nouveau son visage. Il était illuminé comme celui d’un enfant qui découvre ses cadeaux de Noël. Elle t’offrait une expression absolument délicieuse, qui te ravissait au plus haut point.
« Je me suis vengée ... Toi aussi tu as frissonné ! »
Tu ne pouvais t’empêcher de rire. Son expression était tellement mignonne, adorable, que tu avais envie de la dévorer tout cru. Tes yeux tendres se perdaient dans les yeux. Tu aurais aimé que ce moment ne s’arrête jamais… Mais elle se redressa, te laissant là, avachi sur le canapé.
« Au fait ... Tu as faim ? Tu n'as presque rien mangé tout à l'heure à la patinoire ! Je peux te préparer quelque chose ? »
Un léger sourire apparu sur ton visage. Tu te redressais à ton tour, glissant tes mains sur sa taille. Ton corps venait à nouveau trouver le sien, ton torse se trouvant contre son dos. Tu avais à nouveau passé ta tête sur son épaule, comme si cette place était celle qui te convenait le mieux… Celle que tu préférais. Non, en réalité, tu préférais l’expression qu’elle t’avait offert plus tôt, lorsque tu lui avais volé ce baiser dans la cuisine. Tu t’imprégnais de son parfum, soufflant tendrement dans son cou.
« C’est toi que je vais manger. »
Un simple murmure. Quelques mots, qui en disent tellement. Mais tu n’étais pas sûre qu’elle les avait entendus. Dans un sens, tu espérais qu’elle n’y avait pas prêté attention : elle ne pourrait pas te questionner sur le « pourquoi ». Tu lui offrais ton plus beau sourire enfantin.
« Hey, Elena. Tu es… Enfin, ta mère était très belle. Tu lui ressembles beaucoup. »
Tu déposais un baiser sur ta joue avait de relâcher ton étreinte et de te laisser tomber en arrière. Regardant le plafond, tu réfléchissais un instant. C’était vrai que tu n’avais rien mangé, ou presque, depuis la veille au matin. Les céréales pré-sieste avaient bien eu le temps de se faire digérer… Et ce n’était pas la crêpe que tu n’avais pas terminée qui aurait pu remplir ton estomac de glouton.
« Des biscuits ? Si tu as des biscuits, ça se mariait très bien avec le thé. »
Tes yeux te piquaient. Certainement le manque de sommeil qui commençait à se faire doucement ressentir. Accompagné d’un bâillement, tu portais ton bras à ton visage, couvrant tes yeux pour les protéger de la lumière. Les pupilles closes, tu n’avais pas entendu Elena revenir de la cuisine… A vrai dire, tu dormais déjà à moitié, alors qu’elle n’avait fait qu’un bref aller-retour. Bercé par tes illusions, tu espérais qu’elle ne t’en voudrait pas d’avoir posé les mauvaises questions. Qu’elle ne t’en voudrait pas pour ces baisers volés. Qu’elle ne t’en voudrait pas… de ressentir ce que tu pouvais ressentir.
Lorsque tu rouvris les yeux, elle était là, tout près, penchée sur ton visage. Tu glissais ta main sur sa nuque, l’approchant de toi, jusqu’à pouvoir à nouveau posséder ses lèvres. Tu l’avais dit, après tout : c’était elle que tu voulais dévorer. |
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Dim 25 Juin 2017 - 17:53 | |
| Le sujet douloureux. Elena ne l'avait pas évoqué depuis des années et pourtant, en quelques jours de temps, c'était la seconde fois qu'elle le faisait. En effet, quelques jours plus tôt, elle s'était confiée à son meilleur ami, avait même versé quelques larmes. Mais à cet instant, elle ne voulait pas se laisser aller. Non pas par manque de confiance, peut-être parce qu'elle n'était pas encore prête à dévoiler toutes ses faiblesses ? Les souvenirs de sa mère la pesaient tout autant qu'ils la rendaient heureuses, c'était comme ça et sans doute que cela ne changerait jamais. Mais il fallait vivre avec.
Après une étreinte réconfortante, la belle à la crinière d'ébène se redressait, dans l'optique de nourrir son invité imprévu. Si elle n'avait pas spécialement faim, Shawn avait peut-être un petit creux après s'être dépensé sur la glace. Mais alors qu'elle était assise au bord du canapé, prête à se lever, les bras du ténébreux vinrent entourer sa taille. Ah, elle n'avait plus aucune envie de bouger tout à coup. Finalement, elle resterait bien là, tout contre lui. L'envie de se retourner pour se blottir contre lui en devenait impérieuse. Il posait sa tête sur son épaule, et celle de la douce vint la rejoindre, frissonnant sous son souffle.
Alors que son coeur s'emballait une nouvelle fois, la jolie brune ferma un instant les paupières avant de les écarquiller à l'entente de ses mots murmurés. Avait-elle bien entendu ? Réellement ? Son visage se para d'un rouge flamboyant, mais heureusement sa crinière d'onyx le dissimulait déjà très bien. Elle ouvrit la bouche sans avoir que dire. Reprenant contenance, elle tourna la tête pour le regarder, charmée par ce sourire enfantin qu'il lui offrait. La timidité fit bien vite place à la surprise. En plus de vouloir la ... "manger", le beau brun venait de la complimenter. Un compliment indirect, mais bien un compliment.
"Merci ... Enfin pour elle, je veux dire ..."
Sans doute avait-il la chaleur de ses joues lorsqu'il y avait déposé ses lèvres. Cet enchainement de gestes et de paroles avaient laissé la jeune Saruta pantoise et même, un peu maladroite. Et Shawn s'écarta d'elle pour rejoindre le confortable coussin qui soutenait sa tête. La demoiselle lui jeta un regard, déçue qu'il s'échappe. Elle était bien là, beaucoup trop bien ... Des biscuits ? Ah oui, elle lui avait proposé à manger, elle en avait déjà oublié cette proposition tant il lui faisait tourner la tête. La douce lui adressa un sourire en acquiesçant.
"Oui, des biscuits, j'ai ça !"
Elena se leva enfin, toujours un peu interdite alors que ses pensées divaguaient encore et toujours vers le jeune homme qui l'attendait sur le canapé. Elle revint quelques minutes plus tard avec une assiette de biscuits secs qu'elle posa sur le bras du canapé, aux côté du ténébreux. Elle prit place à ses côtés, intriguée par son visage paisible, ses paupières closes. Il s'était endormi. Elle se souvint l'avoir entendu dire en début de soirée qu'il avait manquer les cours au bénéfice d'une sieste. Un sourire étirant ses lippes, elle se pencha sur lui, juste pour contempler ces traits qu'elle aimait tant, profitant de son sommeil. Ses longues mèches de jais chatouillaient ses bras alors qu'avec hésitation, sa main glissa sur sa joue avant d'écarter les cheveux du jeune brun pour mieux l'observer.
La belle américaine ne s'attendait pas à le voir rouvrir les yeux, se sentant soudainement confuse alors qu'elle ôtait sa main, prête à lui présenter des excuses pour son intrusion. Mais elle n'eut pas le temps de prononcer un seul mot, la main du Suijin faisant pression sur sa nuque pour l'inciter à s'abaisser un peu plus. Leurs lèvres se scellèrent de nouveau. Son coeur battait, plus vite, toujours plus vite, alors qu'elle profitait de ce baiser volé. Et cette fois, elle décida de le prolonger, se mettant doucement en mouvement afin de s'allonger à ses côtés, venant machinalement entrelacer ses doigts aux siens. Inutile de vouloir le cacher, elle était bien trop friande de ces contacts avec son ami.
L'échange prit fin, son regard trouvant naturellement le sien. Il semblait si fatigué, elle ne pouvait s'empêcher de s'en inquiéter et sa mine le traduisait bien. Sans relâcher sa main, elle se mordit la lèvre avant de se lancer.
"Shawn ... Tu devrais rester ici cette nuit ... Je ... Je n'aurais pas l'esprit tranquille si tu rentrais maintenant chez toi."
Elle n'en revenait pas elle-même, mais la belle venait de proposer à un homme, autre que son meilleur ami, de passer la nuit chez elle. L'homme pour qui son coeur battait, l'homme à qui elle avait offert son premier baiser et bien d'autres. Elle s'approcha lentement de lui, peut-être même un peu trop, quelque peu embarrassée de ses paroles à venir. "Et puis ... Je suis bien là, avec toi ... Je ne veux pas rester seule ..." Elle exposait ses sentiments, ses envies, comme rarement elle le faisait. Et surtout, la belle usait d'une manière subtile de réclamer ses bras pour la nuit à venir. Les joues roses, elle baissa le regard, prête à lui faire part de ses impressions, espérant qu'il ne lui répliquerait pas de se mêler de ses propres affaires.
"Je pense que ... Tu travailles beaucoup trop et que tu négliges ton bien-être et ... ça m'inquiète. Je n'aimerais pas que ... qu'il t'arrive quelque chose moi ..."
Elena ne savait que trop bien qu'au bout d'un moment, l'esprit et le corps lâchaient. Elle l'avait bien vu avec sa chère mère, même avant qu'on ne lui diagnostique sa maladie. Mais elle ne voulait pas repartir sur ce sujet, pas maintenant ... Alors, pour noyer le poisson, lâchant la main de son ami, la douce attrapa un biscuit dans la sienne avant de l'approcher des lèvres de Shawn.
"Allez, mange, c'est pas négociable !"
Elle pouffa un peu de rire, amusée par la situation. Réellement, elle ne voulait pas que cette soirée se termine. |
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Jeu 13 Juil 2017 - 19:22 | |
| Réellement, tu ne voulais pas que cette soirée se termine. La proposition qu’elle te faisait te laissait sans voix. C’était audacieux, et tu ne t’y attendais pas. Vraiment pas. Ton esprit semblait s’être embrouillé quelques secondes au cours desquelles tu n’avais pu entendre que les battements de ton propre cœur. Tes yeux se posèrent sur elle. Tu retrouvais ta vue, ton ouïe, bien que ces quelques mots résonnaient dans ta tête. Alors, tu l’inquiétais. Tu te sentais soudainement honteux ; elle n’aurait pas dû avoir à s’inquiéter pour toi. Pourtant, tu savais qu’elle avait raison. Tu travaillais trop. Beaucoup trop. Il y avait une raison à cela, n’est-ce pas ? Oui, il y en avait une. Avait. C’était du passé maintenant, pas vrai ? Tu t’en rendais compte, maintenant, n’est-ce pas ?
Elle venait de lâcher ta main, te ramenant à la réalité lorsque le biscuit frôlait déjà tes lèvres. Sans une once d’hésitation, tu l’avais croqué. Tes lèvres étaient passées si près de ses doigts… Tu avais eu tellement envie de les saisir. Tu avais tellement envie de tout lui dire. Maintenant. Tout de suite. Mais à quoi bon. Elle ne ressentait certainement pas la même chose. Elle ne devait pas avoir cette brûlure dans la poitrine lorsqu’elle te voyait ; ne devait pas se sentir si faible lorsqu’elle te touchait. Tu étais vulnérable, Shawn. Si vulnérable face à elle.
Et pourtant, tu voulais qu’elle t’appartienne. Juste un instant. Juste une seconde. Comme lorsque vous échangiez ces baisers si tendres. Au fond de ton cœur, tu nourrissais l’idée que tout cela était bien réel, que ses rougeurs n’étaient pas que des illusions, qu’elle aussi elle ressentait ces sentiments si particuliers. Qu’elle aussi, elle t’aimait. Mais c’est impossible, arrête de rêver.
Tu croquais dans le biscuit, le mâchant en lui offrant un léger sourire. Tes doigts vinrent déplacer ses mèches de jais afin de les remettre derrière son oreille. Tu en profitais pour les laisser glisser sur sa joue, lui tirant la langue face à son regard interrogateur. Elle te faisait craquer… Elle te rendait fou. Jamais… Non, jamais tu n’avais ressenti ça. Tu la dévorais du regard, alors que tes mains vinrent se poser sur les épaules de ta belle. Tu la poussais, l’allongeant sur le dos, et tu prenais place au-dessus d’elle. En position de dominance, ton regard prit place dans celui de la jolie brune. Une de tes mains glissa sur sa joue, caressant sa peau avec la douceur d’un ours en peluche. Ces mots que tu aurais aimé avoir le courage de lui dire, mais qui restaient bloqués dans ta gorge. Tu pris un regard sérieux, alors que tu sentais le rouge monter doucement à tes joues.
« Elena est-ce que tu… Tu te rends compte, de ce que tu demandes ? » Je pourrais te dévorer, là, maintenant. Tu glissais un doigts le long de son torse, passant entre ses seins sans les toucher, ne t’arrêtant qu’après avoir passé son nombril. « Tu dois faire attention à qui tu fais ce genre de proposition… » J’ai peur, tellement peur de te faire du mal. Ta main continuait sa route pour finalement se poser sur sa hanche. Alors, tu poussais un soupire. T’éloignant un peu, tu finis par prendre place à ses côtés, enfouissant ton nez dans son cou si chaud. Là, tu y déposais un baiser. « T’es jolie, Elena. » Non, tu es belle. Tellement belle. « Alors soit prudente… Je t’apprécie beaucoup, je n’ai vraiment pas envie qu’il t’arrive quelque chose. » Je t’aime. Et je ne supporterais pas de perdre.
Tu soupirais. Inconsciemment, tu l’avais emprisonnée contre toi : ton bras gauche passait sur son torse et ta main se trouvait sur son ventre, alors que ta jambe du même côté passait au-dessus de ses cuisses. Tu essayais de ne pas prêter attention à cette petite robe qui remontait doucement, dévoilant le haut de ses jambes. Car bien qu’elle portait un collant, cela ne te laissait pas totalement indifférent. Tu finis par fermer les yeux, toujours nichées là-haut, te décidant finalement à lui dévoiler pourquoi tu travaillais autant à demie-voix.
« Je te promets que je vais essayer de ralentir le rythme, d’être plus prudent. C’est juste… J’avais une raison, avant, de travailler autant. J’avais une raison de vouloir partir d’ici rapidement. J’avais. »
Tu esquissais un sourire, t’imprégnant de son parfum si doux, sucré, délicieux. Un sourire qu’elle devait sentir se dessiner contre sa peau agréable.
« Mais je t’avoue que je suis un peu perdu, pour le moment. Je n’ai plus cette raison. Je dirais même que c’est l’inverse… J’ai une raison de rester ici, maintenant. »
Ton souffle se faisait plus régulier, plus calme. Les battements de ton cœur se calaient sur ceux de la belle brune. Alors, là, maintenant, tu semblais plus apaisé que jamais ; et pourtant si perturbé en même temps.
« C’est confortable ici. Je pense que je vais accepter la proposition. Mais seulement si tu restes avec moi. »
Fier de ta bêtise, tu vins poser tes dents sur son cou, la mordillant tendrement en étouffant un léger rire satisfait. Passer la nuit avec elle… Tu n’avais même pas osé l’espérer. Non, réellement : tu ne voulais pas que cette soirée se termine.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Ven 14 Juil 2017 - 13:04 | |
| Son sourire la faisait chavirer alors qu'il croquait dans ce biscuit qu'elle lui présentait. Elena ne parvenait pas à se détacher de ces iris d'émeraude qu'elle trouvait si fascinante. Si proche, mais encore assez à son goût. Le simple contact de ses doigts sur sa joue suffisait à emballer son coeur, encore et encore. La douce posa son regard perdu sur lui et n'eut pour réponse que cette grimace taquine qui la fit sourire, qui la fit fondre. Mais il ne s'arrêta pas là, se saisissant de ses épaules afin de l'inciter à s'allonger sur le dos.
Là, sous lui, elle se sentait à sa merci. Ses joues s’étaient parées de rouge mais pourtant elle ne pouvait que soutenir ce regard. Que signifiait-il, quelle était donc cette expression qu’il arborait ? Si elle pouvait se regarder dans un miroir à cet instant, la belle a la crinière d’ébène comprendrait sûrement. Leurs regards étaient si semblables, mais aucun d'eux ne voulaient prendre le risque de se méprendre. Le rejet faisait bien trop mal.
Au premier contact de sa main sur sa peau, la jolie brune ferma les yeux. Là, sous ses caresses, plus rien n'avait d'importance. Pourquoi lui offrait-il ces tendres caresses, ces baisers à la fois doux et passionnés. Serait-ce une simple manière de s'évader en cette soirée qui réunissait deux simples amis ou était ce plus que cela ? Serait il possible qu'il…
Elle rouvrit les paupières à l’entente de ses premiers mots. Il était si sérieux, mais tellement beau avec ton teint légèrement rosé. Elle aurait voulu caresser sa joue à son tour, dans l’espoir d'accentuer ces jolies couleurs. Mais ses paroles étaient troublantes. Qu’avait elle dit de mal ? Mais bien vite, elle comprit. La belle à la crinière d'ébène le comprit à l'instant où le doigt du ténébreux commençait à se promener sur son corps. Si elle appréhendait quelque peu la suite, elle ne voulait pas non plus qu'il s'arrête.
Les yeux dans les siens, elle se prit à se questionner sur la sensation qu'elle aurait pu ressentir si sa robe ne la privait pas du contact direct sur sa peau que personne n'avait encore touchée. Déjà, son corps lui semblait chaud, certainement autant que son visage rougi. Le sentir passer si près de sa poitrine la fit frissonner, mais elle détourna légèrement les yeux aux paroles suivantes.
Si angoissée mais pourtant si désireuse quant à ses caresses, aucun mot ne put sortir de sa gorge. Mais déjà ses prunelles d'azur venait rejoindre les siennes, pour un court moment puisque le visage de Shawn venait se loger au creux de son cou. Sa main sur sa hanche, ses lèvres qui caressait sa peau, le coeur de la douce ne pouvait se calmer en ses circonstances, déclenchant de nouveaux frissons incontrôlables. Elle ne voulait pas que ce moment s'arrête, elle voulait qu'il découvre un peu plus sa peau, son corps ... La belle américaine ferma les yeux. Mais à quoi pensait-elle ? Cet homme la troublait, la perturbait.
Le beau brun la complimentait, la faisant sourire. S'il la trouvait jolie, elle le trouvait si beau, si parfait. S'il l'appréciait beaucoup, elle ... elle l'aimait, déjà plus que tout autre chose. Elena aurait pu lui répondre de cette manière, mais le courage lui manquait. Ce qu'elle pouvait être idiote de ne pas saisir cette chance. Mais elle resta muette, là, dans ses bras, bien blottie. Elle n'avait pas osé bougé jusque là, profitant simplement des volontés de son ami.
Le Suijin voulut la rassurer sur ses inquiétudes, lui promettant de ralentir le rythme. Elle était heureuse de l'entendre, mais la suite fit dégringoler son coeur. Alors, il n'avait plus de raison de partir ? Alors, il avait une raison de rester ? Et cette raison ... Etait-ce elle ? Son souffle qui chatouillait son cou et ce sourire qu'elle lui devinait l'empêchait de réfléchir correctement. S'il était perdu, elle voulait lui montrer le chemin, mais ne savait pas comment s'y prendre.
Et de nouveau, ses mots la surprirent. Lui aussi semblait désireux de passer la nuit chez elle et même ... avec elle. Le feu aux joues, la petite fleur bleue se mordit la lèvre alors qu'un sentiment de joie l'envahissait. Elle sursauta légèrement en ressentant la morsure de ses dents, une infime douleur qu'elle appréciait pourtant. Bien qu'intimidée par la perspective de se blottir contre lui pour la nuit, elle finit par lui répondre.
"Je te l'ai dit, tout à l'heure ... Je suis bien là et j'ai pas l'intention de bouger ..."
La belle américaine se mit enfin en mouvement, venant se coller un peu plus à lui, passant ses bras autour de celui qu'elle aimait mais qui n'était que son ami. Son front vint chercher le sien alors qu'elle se mordillait toujours la lèvre. La douce déposa un baiser au coin des lippes du ténébreux, avant d'enfouir son nez dans son cou comme lui l'avait fait plus tôt. Elle voulait dissimuler ses rougeurs qui ne voulaient plus la quitter, et ce sourire béat ...
"Shawn ? Cette raison que tu as de rester ... J'aimerais que tu t'y accroches parce que je n'ai pas envie que tu partes ..."
Elle resserra un peu plus son étreinte. Il devait ressentir la chaleur de sa peau, surtout au niveau de ses joues. Il devait ressentir les battements incessants de son coeur. Et maintenant, il devait ressentir les doigts de la belle glisser sur son torse, à travers le tissu, reproduisant ce qu'il lui avait offert quelques minutes plus tôt. Et cette main vint prendre place sur la hanche du bel européen. Rassemblant tout son courage, elle redressa la tête pour pouvoir lui sourire. A quoi bon lui cacher ses rougeurs en réalité ? Elle voulait qu'il comprenne ce qu'elle ressentait pour lui après tout ?
"Bonne nuit, Shawn ..."
Et la douce reprit place, le visage dans son cou y déposant un doux baiser avant de fermer les yeux. Là, dans ses bras, elle passerait certainement une des meilleures nuits de sa vie, apaisée, heureuse. Peut-être qu'un jour, elle en aurait le courage ? Le courage de lui dire "Je t'aime.". Ces mots ... Ses lèvres les prononcèrent contre sa peau, mais sans qu'aucun son ne sorte de sa gorge. Elle n'était pas encore prête à les dire à haute voix. |
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| Sujet: Re: It's my fantasy to have you holding me [PV Shawn] Ven 14 Juil 2017 - 21:33 | |
| Evidemment que je vais m’y accrocher… Comment est-ce que je pourrais renoncer à toi ? Tu pourrais, parce que tu es lâche avec toi-même. Tu es tellement lâche avec toi-même que tu n’osais même pas lui dire à quel point tu t’étais entiché d’elle. Idiot. N’importe qui te traiterait d’idiot. Angelic, elle-même, t’insulterait. « Tu attends quoi pour lui dire ? » aurait certainement été ce qu’elle t’aurait dit avec un large sourire sur le visage. Bien qu’elle t’ait fait autant souffrir qu’elle t’eut rendu heureux, tu ne pouvais te résoudre à la détester. Angelic… était ton premier amour, l’unique, jusqu’à ce jour. Jusqu’à ces derniers jours. Parce qu’à présent, tu avais bien compris qu’elle n’était plus celle qui occupait ton cœur. Et ça faisait longtemps, en réalité. Elena avait une place bien plus importante qu’elle ne pouvait l’imaginer.
Ce baiser qu’elle venait de déposer au coin de tes lèvres te fit frissonner. Tu avais tellement envie, là, maintenant, de la couvrir d’amour. Son étreinte. Son odeur. Ses rougeurs. Comme si tout était fait pour te provoquer. Mais toi, tu résistais. Comme si ta vie en dépendait. Comme si la confiance qu’elle avait en toi ne devait surtout pas s’ébranler. Non, elle ne devait pas bouger d’un iota. Elle avait confiance, tu devais lui montrer qu’elle faisait bien. Tu voulais lui montrer que tu étais sérieux avec elle. Qu’elle n’était pas qu’une attirance physique, comme tu avais pu en avoir par le passé, avant d’arriver ici. Et certainement que tu réfléchissais trop, Shawn. Car Elena en avait certainement rien à faire de ces histoires du passé qui n’avaient plus raison d’être aujourd’hui. Alors, tu l’observais. Elle s’était endormie, peu après t’avoir murmuré un « bonne nuit ».
Elle était si belle, même lorsqu’elle dormait. Tu laissais des doigts glisser sur sa joue. Tu mourrais d’envie, en réalité, de la posséder. Pas forcément sexuellement, non. Tu voulais seulement qu’elle t’appartienne. Ce sentiment de plénitude, alors que tu savais qu’elle était enfin à toi, juste à toi, que tu étais le seul à pouvoir la toucher ; le seul à l’aimer ; le seul à l’embrasser. Soudainement, tu rouvris les yeux. Perdu dans tes pensées, tu t’étais à nouveau dangereusement approché d’elle. Tes lèvres frôlaient celles de la jolie brune. Surpris par tes propres actes, tu l’embrassais seulement sur le nez avant de reculer légèrement ta tête. Tu t’agaçais. Elle te faisait perdre le contrôle, et ça, ça t’inquiétait.
Cette fille t’obsédait. La nuit passait à une lenteur folle. Tu profitais de chaque instant, chaque seconde, l’observant, caressant son visage, couvrant son visage de baisers. Dans le fond, tu n’avais pas pu résister. Elle était là, à ta merci. Dans tes bras. Les tiens. Pas ceux d’un autre. Et ça, ça te rendait tellement heureux.
Les premières lueurs du jour pointaient leur nez. Le soleil chatouillait ton nez, pendant que tu jouais avec ses cheveux. Elle dormait si paisiblement que tu n’avais pas pu la quitter du regard ne serait-ce qu’une fois depuis qu’elle s’était endormie. Vers six heures et demies, ton téléphone vibra doucement dans ta poche. Mathias avait vraisemblablement de toi, buttant sur un problème qu’il ne citait pas plus que ça mais qui, apparemment, demandait ton aide. Tu soupirais. Finalement, en trois nuits, tu n’aurais dormi que très, très peu. Chancelant, tu t’étais relevé en prenant soin de ne pas la réveillée. Tu saisis un stylo qui trainait quelque part pas loin et le bloc note soigneusement posé sur l’étagère. Tu griffonnais quelques mots, souriant.
Lui offrant un dernier baiser (ou te l’offrant à toi-même ? allez savoir…), tu t’éclipsais après avoir récupéré ta veste imprégnée de son parfum. Arrivé dans la salle sans numéro, celle qui était réservé à ton petit groupe et surtout à toi-même, tu avais brièvement salué Mathias. Après avoir réglé son problème de maths en quelques minutes, tu t’étais finalement endormi comme une masse, assied dans un coin près de la fenêtre, emmitouflé dans cette veste qui sentait si bon et la tête remplie de souvenirs merveilleux.
« Elena, J’ai une urgence, je dois filer. Je t’attendrais ce midi sous le saule, avec des plats chinois et du moelleux au chocolat. Merci pour cette soirée fabuleuse. Je t’adore, Shawn. » |
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