USAMI NAMI ASAI (♀)
DATE & LIEU DE NAISSANCE :
né(e) le 27/08/2003 à Littorella
NATIONALITÉ :
Japonaise.
ORIENTATION SEXUELLE :
Homosexuelle.
OCCUPATION :
11ème grade
GROUPE :
Kagutsuchi (feu)
PERSONNAGE SUR L'AVATAR :
Enju Aihara de Black Bullet.
Caractère
Apaisant, Fidèle, Optimiste • Mou, Cynique, Distrait • Monophobie/Masophobie • Morsumanie • Courir/Lapins • Les serpents et les poupées en porcelaine • Les peluches & les bonbons • Docteur pour peluches
Gourmandise - Ours !
Usami avait un réel attrait pour tout ce qui était doux et sucré. Elle se surprenait à baver devant les nuages se demandant quel goût pouvaient-ils bien avoir. Semblable à des barbes à papa dont l’étoffe colorée avait perdu sa saveur. Peut être faudrait-il y ajouter une pincée de sucre pour lui redonner le sourire ? Elle avait toujours sur elle quelques confiseries et autres cochonneries. Là voici à tendre un de ces précieux carrés de chocolat blanc face au ciel.
« Dis petit nuage, que dirais tu d'un bon remontant ? Je t'assure ces choses-là sont tendres en bouche ! »
Sans surprise, le nuage ne répondit mots. La moue boudeuse, Usa' était emplie de déception. Pourquoi il l'ignorait ainsi, alors que notre cher et tendre nymphette lui tendait un met des plus fameux ? C'est qu'elle était un peu excentrique, partager sa nourriture n'était pas monnaie courante. Elle s’était jurée de ne plus s'y prendre, sauvegardant goulûment ses bonbons dans le bec.
Elle aimait tant mastiquer ces délices, les quenottes confiantes. Au point où au fur et à mesure des années Usami développa une sorte de manie ; mâchouiller ses camarades - sans les blesser. Elle souhaitait juste retrouver cette sensation de douceur sur la langue. Elle apprit plus tard, que c'était pas forcement correct, bien que les gens trouvaient ça mignon et distinctif. Chacun sa dose de loliconisme.
Mou – Escargot !
Pour dire vrai, elle n'est pas feignante ou inutile... disons simplement qu'elle fait les choses à son rythme dans la lenteur et la volupté du temps. L'autonomie n'est pas son fort, souvent surmenée par la paperasse et les ordures. Bon... d'accord, elle est quelque peu feignante. C'est qu'elle a la mauvaise habitude de tout remettre à plus tard, pour ne pas se fatiguer. L’énergie était difficile à se procurer sans sa dose de candy, m'voyez. Il nous faut tous un os à la clef et à ses yeux ; elle était prête à tout pour obtenir quelques grammes de sucrine. Il vaut mieux éviter de lui confier quoique ce soit d'important si la patiente n'est pas de faveur. Inutile de vous dire qu'elle paume très souvent ses affaires dans son meli-melo...
Dieu lui accorda peut être un don, mais j'espère qu'elle ne deviendra pas une sorte d'ange gardien, sinon l'humain serait mal veillé. Que je suis mauvaise langue !
Apaisant – Chat !
De toutes les qualités qui composent ce petit être, c'est sans doute celle que je préfère. Usami est comme une dose d'air frais pour ses interlocuteurs, comme si elle était née psychomachin ou médicamarant. M'enfin, elle avait pour seule motivation de voir apparaître un sourire se dessiner sur le faciès de ses compères, elle y tenait tout particulièrement. Si elle n'y parvenait pas, c'était un véritable échec critique. Pour dire, elle s'y donnait cœur et âme quand on la sollicitait. Cela lui a permis de réaliser, que plus tard, elle veut devenir psychologue. Pour le moment, elle s’entraîne d'arrache-pied avec ses peluches. Ui, ui des peluches.
Cynique – Ornithorynque !
Disons simplement qu'elle est marginale, pour faire simple elle rejette tous concepts de société, elle n'a aucun attrait politique ni même religieux. Certes, elle est encore jeune pour y réfléchir, mais à une époque ça en était maladif. M'enfin... elle avait même pensé à devenir forestière pour s'éloigner de tout ça – du moins en avoir l'illusion. Pour elle, la société n'est là que pour donner des images fantaisistes du monde, une réalité parallèle permettant de mieux supporter le fardeau qu'est la vie. Tout les lamas dans une seule et même bergerie afin d'alimenter le quota de laine pour passer l'hiver. Le mensonge peut être salvateur, mais pour Usami ce n'est que plus douloureux que de traiter le problème directement. Le déni... Elle a peur, si peur de se blesser aussi bien moralement que physiquement. Une frayeur tangible qui vous étouffe, vous disloque, vous rend fou... tout bonnement insupportable. Personne ne peut causer mieux sa destruction qu'elle même... car elle aura été passive face au chrono après tout. La haine n'est pas une solution pour évoluer pensait-elle. L'objectif est de ne plus souffrir - ou du moins ne plus ressentir la douleur. C'est comme ça, on vit, on meurt et entre temps on souffre, on jouasse de temps à autre, mais il y a quand même la douleur. Elle est ancrée en nous jusqu'à notre lit éthéré d'âme vagabonde. Seul, pudique et oublié.
Il faudra apprendre à concilier les choses pour vivre. Elle a encore du temps devant elle, alors, tu veux bien la laisser être innocente nee ?
Optimiste – Panda roux !
Oui, bon juste après ce que vous venez de lire c'est un peu loupé, mais bon je m'explique quand même. Usami a toujours vécu seule, et du coup il lui manque pas mal de codes sociétaux. Kezako ? Dans le sens, on vous inculque à dire bonjour d'un geste de main, d'une bise, bah sans ce code sociétale basique vous pourriez lui lécher l’œil par exemple. C'est le concept, niveau relationnel c'est le gros problème de Usa', elle n'a pas de limite. Elle se contente de faire ce qui lui plaît sans se creuser les méninges. Il n'y a que quand la douleur du sujet est présente qu'elle calme ses élans de spontanéité. Je devais parler de son optimiste... euh... On va dire que ce coté là lui donne un bonus, celui d'observer tout un tas de choses sous un autre angle, inconnu pour la plupart des gens. C'est comme une sorte d'enfant sauvage civilisé. Une dose d'ignorance et de crédulité qui manque, bah, Usaw est là pour agir contre ce déficit. Un projet ? Quoi de mieux qu'une pompom girl miniature aux conseils décalés !
Physique
Marron • Roux • 1m57 • 44kg • Normale • Barrettes lapinou
La couleur des arbres avait été emprunté, une éclatante teinte ébène, lui attribuant un regard fauve. Une crinière orangée venait surplombait son jeune minois, lui donnant un atout de camouflage en automne - les feuilles. La chevelure était dressée en bataille puis minutieusement séparée en deux tranches maintenue suspendues par le biais de grandes et longues barrettes – deux oreilles. Le teint nomade et les joues rougissantes témoignait de son peu d'expériences. Sa délicate frange effilée lui arrondissait si bien le portrait que quand elle gonfle les joues on pourrait bien la confondre avec une boule de chew-gum.
De par sa petite taille et son âge peu avancé, la poitrine de la nymphette n’excède pas l'élongation d'une motte de terre. Pour ce qui était des autres formes, elles n’étaient guère plus composées de la musculature de ses cuisses, étant assez sportive, et de sa bedaine affinée. Un corps de loli, dont les protéines structurent son profil athlétique. La course, le saut à la perche, la marche à pieds, tout ce qui pouvait stimuler ses gambettes venait les lui titiller engrainant la passion mécanique.
Elle ne jurait que par les motifs, sa garde robe en est gorgée. Une de ses tenues favorite se constitue d'une robe lactée d'une pureté angélique, chaque extrémités sont travaillées tel que pour leur donner une certaine ondulation surplombant alors la pudeur de la gamine. Pour camoufler son teint limpide, elle s’accoutumait d'un veston aux coloris plutôt flash tels que le jaune-marron-orangé. Elle ne boutonnait quelque boutons pour son étrange coquetterie.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Usaw possède des cartes inflammables qu'elle s'amuse à lancer sur ses ennemies. Elle peut de fait enflammer tout ce qu'elle touche - si les composants peuvent s'embraser. Elle peut également créer une fine couche de feu sur sa peau afin de booster légèrement les dommages de ses attaques, elle utilise d'ailleurs assez souvent Pied Brûleur, comme elle l'appelle, une attaque qui consiste à envoyer un coup de pieds échauffé.
• Affinité : Usami apprécie particulièrement sa magie, puisqu'elle peut constater le potentiel modulable de sa magie. Elle fantasme sur le jour où elle maîtrisera mieux son pouvoir, afin de pouvoir développer une certaine pyromancie ou bien cracher des flammes comme un dragon. Pouvoir lancer des sorts badasses quoi.
• Affinité : Usami apprécie particulièrement sa magie, puisqu'elle peut constater le potentiel modulable de sa magie. Elle fantasme sur le jour où elle maîtrisera mieux son pouvoir, afin de pouvoir développer une certaine pyromancie ou bien cracher des flammes comme un dragon. Pouvoir lancer des sorts badasses quoi.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Elle est dénichée d'une petit ville insignifiante dans un pays fort lointain dont on en a rien à faire. Elle avait une petite famille, un père et une mère comme tout charmant enfant. Elle les aimait, et eux aussi l'aimaient. Elle avait un style de vie plutôt banal. Elle n’était pas plus attachée que ça à son cercle. Usami n'avait pas vraiment d'expérience sociale probante, elle n'avait eu guère plus d'amis que ça et passer la plupart de son temps à faire du sport. Les contes étaient son petit échappatoire à la vie réelle. Ces derniers parlaient bien souvent de magie, de mondes enchantés et tout autres sorcelleries. Ce genre d'univers fantaisistes lui plaisait tout particulièrement, elle rêvait souvent de cracher du feu, comme elle se souvenait avoir vu son père faire. Son papa était cracheur de feu dans un cirque et sa mère institutrice. Ils avaient un mode de vie des plus modestes, mais Usami était la plupart du temps dans sa bulle, un univers en tout point différent de celui dans lequel elle était plongeait depuis sa naissance. Elle imaginait un monde des plus étranges, où les sorcières étaient des AS de l'aspirateur, les loups garous des animaux de compagnie, les magiciens des artificiers de peluches et tout autres fantaisies sans sens. C'était son monde et personne n'avait le droit d'y faire intrusion. Parfait pour la solitude glaçante qui lui réchauffait le cœur.
Lors de son entrée au collège, Usami se rendit compte que les serviettes en papier ne lui résistaient pas – s’effritant quasi instantanément en cendre. Sa première réaction fut de rire, un rire gêné, mais satisfait. Elle n'était pas comme tout ces vieux croulants d'êtres humains ! Elle, elle possédait une sorte de pouvoir – elle pouvait faire disparaître le papier !
Le soir même, elle avait fait une petite démonstration à sa famille, qui, les yeux interloqués fixèrent longuement la scène. Son père lui avait suggéré de ne pas l'utiliser devant ses camarades, mais qu'elle pourrait devenir une brillante cracheuse de feu un jour. Usami était au bord du bonheur, elle pouvait partager quelque chose avec sa famille pour la première fois. Néanmoins, aucune bonne nouvelle ne pouvait s’attribuer de réussite, son manque d’expérience entraîna lors d'un jour de classe, la dégradation du pupitre de la nymphette, volant en fumé et alarmant la sécurité des autres enfants aux yeux de ses professeurs. Elle représentait un danger potentiel pour les autres, et la réalité lui sauta aux yeux ; elle avait toujours été seule. Maintenant ses camarades n'osèrent plus la regarder par peur qu'elle les enflamme. Cette histoire paraissait absurde pour la plupart des gens, bien que les contes et croyances soient relativement présents à travers le monde. Toutefois, Usami finit par être exclue de son établissement au même titre que sa mère. Un monstre ne pouvait être engendrait que par un monstre, et la sécurité des élèves était une priorité, les plaintes ne pouvant plus être considérés obsolètes. En effet, des événements similaires se produisent au fil des semaines finissant par blesser un camarade qu'elle aurait heurté par mégarde. La pestiférée ne pouvait même plus être touchée et devenue un danger au sein même de son corps.
Elle n'avait pas aussi mal vécu son renvoi que celui de sa mère. Elle tomba peu à peu en dépression au fur et à mesure des jours et de l'aigreur de la vie. La famille vivait à présent du modeste salaire de cracheur de feu que le père gagnait lors de ses rares représentations. Le père avait fini par avouer qu'il était doté d'un don, un don de feu, et qu'Usami en avait hérité. Il n'avait jamais dû le dire à sa femme en vu de sa grande surprise traduit par le rictus qu'elle dilatait à ses mots. Se sentant coupable, le père jura de prendre ses responsabilités à sa femme, lui permettant de reprendre sa vie – comme avant. Il emmènerait sa fille dans un endroit où elle pourrait s’épanouir avec sa magie et dans lequel elle pourra grandir sans craintes. La mère finit par accepter, elle n'avait guère le choix si elle voulait que sa fille est un avenir et une vie saine. La mère d'Usami partie pour un autre pays afin d'y reconstruire sa vie, loin de son passé et des cachotteries de son mari.
Tout deux partirent, empruntant un chemin avalant les souvenirs et toute notion de l'espace.
« Usami, tu sais, c'est bien de posséder un pouvoir. Tu pourras devenir quelqu'un d'important un jour et ainsi veiller sur ta mère. »
Usami fut légèrement émue par le réconfort que lui prodigue son père, mais elle avait tant l'habitude de la solitude que cela ne lui affectait guère plus de séquelles. De plus, son père était avec elle pourquoi aurait-elle peur si elle avait toujours un point de repère ? Puis, c'était comme si son monde imaginaire prenait vie. Un monde où elle pouvait développer sa magie, et ce monde n’était que tout endroit où elle accompagnerait son père. Le père d'Usami avait prévu de l’élever en pleine nature, dans un chalet à la montagne, près d'un petit village où Usami pourrait laisser libre court à la manifestation magique de ses pouvoirs et ainsi en prendre le contrôle. Peut être qu'un jour, si elle maîtrisait ses pouvoirs, elle pourrait retourner aux côtés de sa mère.
Son père avait demandé à la jeune nymphette d'attendre patiemment son retour le temps qu'il négociait des billets de train avec un viel ami à lui – sachant ses tendances pédophiles avérées- préférant que la p'tiote l'attende dehors, près d'un lampadaire dont l’éclairage clignotait tel une attaque virale. Un bruit sourd vint dresser les oreilles de Usami, c’était un bruit de pas, non... de plusieurs pas marchant à une telle résonance qu'on aurait pu les confondre en un émetteur. Le faible éclairage s'était éteint dans la foulé, laissant place à la panique la gagner, mais Usami ne bougeait pas pour autant, complètement stoïque en attente d'un jugement. Les bruits s’intensifièrent, mais toujours rien de la part de l'ingénu.
Aussitôt, des hommes habillaient de costumes noirs et d'oreillettes, comme des espions mafieux vinrent enfermer la loli dans un sac ragoutant composé de toile marronnée et d'une opacité reconnue. Usa ne put rester éveillée, une sorte de parfum vint embaumer ses sens, la plongeant d'un un état soporifique, comme si elle entrait en transe avec le Nirvana. Un long voyage s'en suivit, rien ne prêtait à croire qu'elle volait à l'aide de ce sac, mais une intense sensation de légèreté vint lui chatouiller les jambes. Tantôt elle pensait rêver, tantôt elle cauchemardait. Elle ne vit le bout du tunnel qu'au moment, où une femme aux cheveux noir et aux yeux rouges vint la sortir de là, sans décliner la moindre identité elle lui donna une lettre avant de s’évaporer. Sans doute une illusion ou autre nymphe. Après tout tout ce qui l'entourait était méconnaissable, il y avait la mer tout près et du sable recouvrant ses pieds. C'était chaud et agréable, vraiment agréable.
Légèrement sonnée, elle décida d'ouvrir l'enveloppe que lui avait donné la charmante fée, un cachet étrange scellant la lettre, une sorte de flamme, lui donnait une sensation de trouver ses marques à l'intérieur. Pendant que le papier virevoltait au grès du vent les caractères s’affolèrent sous ses mirettes pour prendre la forme complète de sa venue.
A ? Qui est A ? La fille qu'elle avait croisé ? Non, A devait être une entité ayant bien plus de prestance, dont la forme ne pouvait être imaginée. Usami sentie une irrégularité dans le dos du papier, c’était une sorte de carte délimitant un amas de terre par de l'eau. Elle comprit qu'elle se trouvait sur une île et qu'un quelconque espoir de retour ne lui était pas accordé. Mais les paroles de son père résonnèrent toujours dans son esprit, si elle devenait suffisamment importante au sein de cette île à l'aide de ses pouvoirs magiques, elle pourra veiller sur sa famille. Elle n'avait donc d'autre choix que de se laisser porter par l'aventure - qui n'attendait plus qu'elle.
Lors de son entrée au collège, Usami se rendit compte que les serviettes en papier ne lui résistaient pas – s’effritant quasi instantanément en cendre. Sa première réaction fut de rire, un rire gêné, mais satisfait. Elle n'était pas comme tout ces vieux croulants d'êtres humains ! Elle, elle possédait une sorte de pouvoir – elle pouvait faire disparaître le papier !
Le soir même, elle avait fait une petite démonstration à sa famille, qui, les yeux interloqués fixèrent longuement la scène. Son père lui avait suggéré de ne pas l'utiliser devant ses camarades, mais qu'elle pourrait devenir une brillante cracheuse de feu un jour. Usami était au bord du bonheur, elle pouvait partager quelque chose avec sa famille pour la première fois. Néanmoins, aucune bonne nouvelle ne pouvait s’attribuer de réussite, son manque d’expérience entraîna lors d'un jour de classe, la dégradation du pupitre de la nymphette, volant en fumé et alarmant la sécurité des autres enfants aux yeux de ses professeurs. Elle représentait un danger potentiel pour les autres, et la réalité lui sauta aux yeux ; elle avait toujours été seule. Maintenant ses camarades n'osèrent plus la regarder par peur qu'elle les enflamme. Cette histoire paraissait absurde pour la plupart des gens, bien que les contes et croyances soient relativement présents à travers le monde. Toutefois, Usami finit par être exclue de son établissement au même titre que sa mère. Un monstre ne pouvait être engendrait que par un monstre, et la sécurité des élèves était une priorité, les plaintes ne pouvant plus être considérés obsolètes. En effet, des événements similaires se produisent au fil des semaines finissant par blesser un camarade qu'elle aurait heurté par mégarde. La pestiférée ne pouvait même plus être touchée et devenue un danger au sein même de son corps.
Elle n'avait pas aussi mal vécu son renvoi que celui de sa mère. Elle tomba peu à peu en dépression au fur et à mesure des jours et de l'aigreur de la vie. La famille vivait à présent du modeste salaire de cracheur de feu que le père gagnait lors de ses rares représentations. Le père avait fini par avouer qu'il était doté d'un don, un don de feu, et qu'Usami en avait hérité. Il n'avait jamais dû le dire à sa femme en vu de sa grande surprise traduit par le rictus qu'elle dilatait à ses mots. Se sentant coupable, le père jura de prendre ses responsabilités à sa femme, lui permettant de reprendre sa vie – comme avant. Il emmènerait sa fille dans un endroit où elle pourrait s’épanouir avec sa magie et dans lequel elle pourra grandir sans craintes. La mère finit par accepter, elle n'avait guère le choix si elle voulait que sa fille est un avenir et une vie saine. La mère d'Usami partie pour un autre pays afin d'y reconstruire sa vie, loin de son passé et des cachotteries de son mari.
Tout deux partirent, empruntant un chemin avalant les souvenirs et toute notion de l'espace.
« Usami, tu sais, c'est bien de posséder un pouvoir. Tu pourras devenir quelqu'un d'important un jour et ainsi veiller sur ta mère. »
Usami fut légèrement émue par le réconfort que lui prodigue son père, mais elle avait tant l'habitude de la solitude que cela ne lui affectait guère plus de séquelles. De plus, son père était avec elle pourquoi aurait-elle peur si elle avait toujours un point de repère ? Puis, c'était comme si son monde imaginaire prenait vie. Un monde où elle pouvait développer sa magie, et ce monde n’était que tout endroit où elle accompagnerait son père. Le père d'Usami avait prévu de l’élever en pleine nature, dans un chalet à la montagne, près d'un petit village où Usami pourrait laisser libre court à la manifestation magique de ses pouvoirs et ainsi en prendre le contrôle. Peut être qu'un jour, si elle maîtrisait ses pouvoirs, elle pourrait retourner aux côtés de sa mère.
Son père avait demandé à la jeune nymphette d'attendre patiemment son retour le temps qu'il négociait des billets de train avec un viel ami à lui – sachant ses tendances pédophiles avérées- préférant que la p'tiote l'attende dehors, près d'un lampadaire dont l’éclairage clignotait tel une attaque virale. Un bruit sourd vint dresser les oreilles de Usami, c’était un bruit de pas, non... de plusieurs pas marchant à une telle résonance qu'on aurait pu les confondre en un émetteur. Le faible éclairage s'était éteint dans la foulé, laissant place à la panique la gagner, mais Usami ne bougeait pas pour autant, complètement stoïque en attente d'un jugement. Les bruits s’intensifièrent, mais toujours rien de la part de l'ingénu.
Aussitôt, des hommes habillaient de costumes noirs et d'oreillettes, comme des espions mafieux vinrent enfermer la loli dans un sac ragoutant composé de toile marronnée et d'une opacité reconnue. Usa ne put rester éveillée, une sorte de parfum vint embaumer ses sens, la plongeant d'un un état soporifique, comme si elle entrait en transe avec le Nirvana. Un long voyage s'en suivit, rien ne prêtait à croire qu'elle volait à l'aide de ce sac, mais une intense sensation de légèreté vint lui chatouiller les jambes. Tantôt elle pensait rêver, tantôt elle cauchemardait. Elle ne vit le bout du tunnel qu'au moment, où une femme aux cheveux noir et aux yeux rouges vint la sortir de là, sans décliner la moindre identité elle lui donna une lettre avant de s’évaporer. Sans doute une illusion ou autre nymphe. Après tout tout ce qui l'entourait était méconnaissable, il y avait la mer tout près et du sable recouvrant ses pieds. C'était chaud et agréable, vraiment agréable.
Légèrement sonnée, elle décida d'ouvrir l'enveloppe que lui avait donné la charmante fée, un cachet étrange scellant la lettre, une sorte de flamme, lui donnait une sensation de trouver ses marques à l'intérieur. Pendant que le papier virevoltait au grès du vent les caractères s’affolèrent sous ses mirettes pour prendre la forme complète de sa venue.
- Citation :
- Cher descendant,
Tu as été amené ici en raison de tes pouvoirs surnaturels. Tu ne pourras pas quitter ce lieu, ne devra pas essayer de le quitter. Nous avons essayé de recopier autant que possible le monde extérieur d’où tu viens. Nous espérons que tu ne seras pas trop dépaysé. Intègres toi aussi bien que possible dans ce monde où seuls les habitants te seront étrangers. Nous cherchons juste à te protéger et à préserver l’équilibre du monde.
A.
A ? Qui est A ? La fille qu'elle avait croisé ? Non, A devait être une entité ayant bien plus de prestance, dont la forme ne pouvait être imaginée. Usami sentie une irrégularité dans le dos du papier, c’était une sorte de carte délimitant un amas de terre par de l'eau. Elle comprit qu'elle se trouvait sur une île et qu'un quelconque espoir de retour ne lui était pas accordé. Mais les paroles de son père résonnèrent toujours dans son esprit, si elle devenait suffisamment importante au sein de cette île à l'aide de ses pouvoirs magiques, elle pourra veiller sur sa famille. Elle n'avait donc d'autre choix que de se laisser porter par l'aventure - qui n'attendait plus qu'elle.
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle : Bown_ecchi / Nye / Inu
• J'ai : 19 ans
• J'ai connu le forum grâce à : Auxa-châama
• Je pense que le forum est : Mim'
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerai ajouter que : Le yuri est ma seule raison de vivre //pan//
• J'ai : 19 ans
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© Himitsu no Kii