Himitsu no Kii
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 L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]

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MessageSujet: L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]   L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv -  Lizbeth de Bathaury] EmptyMer 8 Fév 2017 - 14:17

À l'orée des bois, le vent siffle entre les branches et les ombres s'agrandissent avant de s'ajuster au gré des altercations des cieux. Une odeur de sapin règne, la sève ruisselante des arbres et les oiseaux qui communiquent de grands cris. L'ambiance est silencieuse à l'exception de la faune comme la flore, aucune présence humaine si ce n'est le jeune homme aux pas feutrés et maladroits. Il progresse entre les silhouettes d'écorces, veillant à ne pas trébucher sur leurs pieds enracinés. Il bascule la tête d'un côté, de l'autre, appréciant le calme ambiant idéal pour se bercer d'élucubrations internes et surtout entraîner sa magie. Au cours de ses diverses rencontres, il a pu découvrir la puissance qui pouvait découler de ses pouvoirs à peine découvert depuis quelques semaines. Pourtant, devenir un individu respecté, redoutable ou résistant n'est guère dans ses prédestinations, il préfère de loin simplement découvrir qui se cache derrière cette mascarade qu'est Awashima, l'île chimérique où les sortilèges sont monnaies courantes. Ainsi, dans le creux des bois, quand les arbres disparaissent pour laisser place à une plaine couverte de feuilles mortes, d'aiguilles de pins et de boue, il décide de s'arrêter. Il dépose son sac à dos contre un rocher et s'étire longuement jusqu'à faire gémir ses muscles. Décidé à déserter sa zone de confort corporelle, il a revêtu d'un suvrêtement en tissu, d'un sweat et de chaussures adaptées au sport. Ses cheveux sont gras, épatés comme à l'habitude et son visage pâle bien qu'il dépeint l'allégresse d'un sourire enjoué. Il est heureux de travailler sa magie car malgré ses envies de réponses au sujet de cette île, d'autres envies plus libidineuses le dévorent. Osnate Rouhama, aujourd'hui, il s'entraîne pour toi. Il est entouré d'individus, de connaissances dont les pouvoirs dépassent l'entendement et il s'en retrouve aussi fébrile qu'une souris dans les griffes d'un félin. Il se doit de corriger ça.
Le silence règne en maître. Il ferme les yeux quelques instants et en apprécie la texture quand ses pensées veulent bien cesser. Il secoue finalement la tête avant de commencer à courir sur place, de remonter ses genoux puis d'enchaîner les upercuts, offrant une rossée digne d'un boxeur au vide. Les exercices de cardio s'agencent avant qu'il ne se jette brusquement au sol pour faire plusieurs pompes et diverses autres activités de musculation. Ses vêtements sont maculés de boue et lui, il est maculé de sueur : les joues qui se nuancent de rougeurs sous l'effort et le liquide salé qui trace un sillon humide jusqu'à l'arrête de son menton. Époumoné, il a terminé son entraînement, les pupilles avides rivées sur un épicéa qui ressemble curieusement à ses congénères. Les choses sérieuses peuvent commencer songe t-il avant de tendre un bras fébrile, qui tremble sous la pression. Son ombre s'allonge comme sous l'astre solaire, elle se décolle du sol pour parvenir jusqu'à sa main avant de former une épée d'abord fine comme une estoc puis qui prend forme jusqu'à être aussi large qu'une claymore. Il la prend à deux mains, elle pèse tout autant que ces armes du moyen-âge et la lève pour l'abattre sur l'écorce inoffensive. Un fracas sonore retentit puis un autre pour chaque coup porté. Les oiseaux effrayés s'envolent à tire d'ailes et lui, il frappe encore, encore, jusqu'à que ses muscles cuisants lui hurlent d'arrêter.

En nage, il s'écroule tout contre un arbre, respirant bruyamment, sa cage thoracique se soulevant et ses poumons s'acharnant dans leur dur labeur. Il dégage une odeur nauséabonde de boue mêlée à celle de la sueur, se retrouve encore plus sale que tout à l'heure mais, il a toujours cette esquisse niaise au visage. Après des heures d'entraînement avec sa magie, il s'en sent plus fort, robuste sans pour autant qu'il ait découvert d'autres formes de pouvoir. Nonobstant ses efforts, il se sent encore loin d'être capable de posséder un familier comme il a pu en voir mais, ce n'était qu'une question de temps comme d'envie et Andy n'en a pas réellement envie. Il pense à Osnate et ses pouvoirs immuables, il lui faut progresser pour pouvoir l'agresser. Il en frémit d'envie, d'impatience, un long frisson parcourant son échine jusqu'à se terminer d'un picotement dans le bas-ventre. Ses pensées voilent son regard : ses mains enserrant la gorge pâle jusqu'à la sentir convulser pendant que dans un énième coup de boutoir il se déverse dans l'hémoglobine de la torture.
Une branche craque au loin et il tend l'oreille soucieux. Des feuilles crient cette fois, écrasées par un pas gauche et délicat, sans doute féminin mais, il n'en a aucune certitude. Il se relève avant de chercher du regard l'origine de ses bruits. Au loin, entre les sapins, progresse cette femme à la longue chevelure dorée mais ternie par la saleté ambiante et à la silhouette aussi fragile que les branches maltraitées par le vent. Embusquée derrière un rochet, il l'observe de ses vives iris qui détaillent le moindre de ses gestes : une petit bout de femme frêle et fragile à effrayer pour la frivolité. Il se concentre de nouveau après cette courte pause. Son ombre s'allonge et un arc se forme dans ses mains. Il se redresse avant de poser la joue contre la matière noire et solide, fermant un oeil pour viser au mieux. Ses tremblements cessent, il respire calmement et la flèche part, sifflante quand elle tranche le vent. Elle vient se planter devant les pieds de la demoiselle, à quelques centimètres, un pas de plus et les ténèbres auraient tranché la chair. Ses yeux écarquillés, il jubile à regarder le visage terrifié de sa victime avant de bondir par-dessus le rocher et d'accourir jusqu'à elle.
— « Bonjour ! Excusez-moi ! Je m'entraînais et ma flèche est accidentellement partie vers vous. Vous n'avez rien je vois, tant mieux. » s'exclame t-il en feintant d'avoir été épouvanté. L'empathie le touche parfois mais dans cette situation, le sadisme l'incombe, d'autant plus qu'il se sait maîtriser l'arc suffisement pour ne pas la blesser. Avec une esquisse chaleureuse, il lui tend une main à serrer. « Andy Melström, enchanté ! Que faites-vous par ici ? Il est rare d'y croiser quelqu'un, je viens justement m'y entraîner pour la solitude ambiante. »
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MessageSujet: Re: L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]   L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv -  Lizbeth de Bathaury] EmptyJeu 9 Fév 2017 - 17:45

Flèche dangereuse
De la glace dans l'air
     Lizbeth s'était réveillé de mauvaise humeur aujourd'hui... Cela faisait plusieurs jours qu'elle faisait des rencontres assez désagréables, voir complètement inutiles... Il n'y en avait qu'une seule qui l'intriguait encore, mais il fallait lui laisser du temps avant de pouvoir le retrouver... Il pourrait lui expliquer ce qui se tramait ici, enfin du moins, lui expliquer ce fameux "ça" dont elle n'a jamais eu de réponses.
Enfin bref, c'était en se levant du pied gauche qu'elle décida de savourer cette fois la nature sans tomber de nouveaux sur un/une folle... Elle avait l'impression qu'il n'y avait personne de "normal" ici, sur cette île. Enfin... Qu'est ce qui est normal après tout. La société se faisait une idée et l'imposait à tout le monde... Lizbeth en avait eu des conséquences, certes faibles, mais petites quand elle ne comprenait pas encore sa situation elle avait été de nombreuses fois critiqués par sa non "normalité" comme on pouvait le dire. Fille de riche, fille à papa... Mais ça ne lui a pas pour autant empêché de vivre correctement. Elle avait appris à passer au dessus. Mais là... Ce n'était pas le cas. Ici, tout le monde semblait être dans la case "anormal". C'est peut être pour ça qu'ils sont isolés sur cette île sans issue. Qui sait... La jeune lolita décida de ne plus penser à tout ça et qu'il fallait qu'elle aille prendre l'air. Il faisait un peu plus chaud comparé à sa dernière sortie en parc et c'était une bonne excuse pour elle pour décider de sortir un peu.

Il y avait des moments où elle avait envie d'être seule. Et principalement pour en savoir davantage sur sa situation, l'île, les choses étranges qui s'y passaient... Bref, depuis ses dernières rencontres elle avait décidé d'agir seule. Mais pour cela, il fallait s'aventurer ! Prendre des décisions et passer là ou personne n'était passé avant ! Si elle devait découvrir des choses ce ne serait pas à la bibliothèque comme elle l'avait espéré, mais dehors. Devant le danger et les ombres d'Amishawa.

Une fois prête, habillée d'une robe encore une fois en dentelle, elle avait cette fois choisis la couleur bleue ciel associée à un peu de violet. Les collants opaques la protègeraient du froid et du vent, et elle avait décidé de prendre des bottines pour ne pas être encombré par l'éventuel décors où elle se retrouverait. Si elle avait décidé de prendre les lolitas, elles les auraient à coup sur détruites.
Elle pris alors un chemin au hasard en partant de chez elle. Qui disait aventure, disait inconnue ! Elle se laissait donc aller par ci ou par là, suivis par ce qu'elle pensait être son instinct.
Elle sortis d'Ikazuchi tranquillement puis traversa une rivière assez grande (si on pouvaient appeler ça une rivière...) grâce à un gros pont qui n'était pas vraiment pris d'assaut... En effet, le lieux était complètement désert. Personne ne semblait vouloir aller dans la même direction qu'elle. Etrange... Elle aurait pourtant juré que cette île grouillait de gens un peu partout.
Ignorant cela, qui aurait peut être été un signe qui lui aurait dit de reculer, elle continua sa route, laissant ses pensés de côtés. C'était comme si son cerveau c'était déconnecté pendant un instant. Elle regardait le ciel sans grande expressions, écoutait le chant des oiseaux, regardait la cime de arbres... Les tronc étaient beau et l'herbe était haute à certains endroits.. Mais qu... Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle était complètement sortie de la partie "active" de l'île et c'était retrouvé dans cette petite... Que dis-je, immense forêt... Elle n'en voyait pas le bout. Ni même l'entrée par laquelle elle était arrivée... Quel étrange sensation. Un frisson lui parcourus l'échine. Deuxième avertissement qu'elle décidé de purement ignoré, naïve qu'elle était. Se balader seule dans une forêt aussi sombre... Elle ne l'aurait conseillé à personne c'était sur.

Soupirant, elle se dit que si c'était là qu'elle devait se trouver, alors elle continuerais jusqu'à trouver une réponse, au moins une, sur cette île. Et si elle ne trouverait pas, elle continuerais ses recherches et puis ça lui auras fait au moins une bonne balade. Il faisait bon.

Elle ne faisait pas attention aux bruits qu'elle pouvait causer avec ses bottes et même tout simplement le poids de son corps. Il n'était certes pas élevé, mais cela suffisait à faire craquer des feuilles ou des branches. Mais que nenni. Après tout elle était seule alors à quoi bon y faire attention...
C'est à ce moment là que, tranchant l'air à une allure vive, une flèche se planta à ses pieds. Elle était arrivée tellement vite... Elle c'était plantée profondément dans la terre. Lizbeth s'arrêta net. Paralysé sur le moment. Elle échappa un cris aigüe, ses yeux rivés sur ce qui était maintenant à ses pieds, les mains c'étant instinctivement dirigé vers sa bouche, comme pour se protéger d'un éventuel autre danger. Une seconde de plus et elle aurait été planté dans son pied ! Même avec ses bottines elle aurait facilement pus la traverser ... Cette pensée lui glaça le sang.
Il y avait donc des chasseurs à Amishawa ?

Un homme surgit, tout aussi rapidement que la flèche était arrivée. Heureusement que lui au moins n'était pas fait pour la trancher en deux... La présence la rassura un peu, mais pas assez pour être totalement détendue. Il aurait pus la toucher non mais ! Elle baissa ses mains pour les mettre au niveau du haut de son manteau de fourrure blanche comme pour le serrer davantage contre elle. Comme si elle avait froid.
Cette homme était un peu plus grand qu'elle. Il devaient avoir le même âge ou presque. C'était un brun aux yeux bleues et n'avait pas l'air méchant au premier abord.. Il lui tendait même la main, s'excusant :


"Bonjour ! Excusez-moi ! Je m'entraînais et ma flèche est accidentellement partie vers vous. Vous n'avez rien je vois, tant mieux. Andy Melström, enchanté ! Que faites-vous par ici ? Il est rare d'y croiser quelqu'un, je viens justement m'y entraîner pour la solitude ambiante."

Lizbeth le regarda un peu et se sentie bête d'avoir eu peur avec la flèche... Il ne l'avait pas visé. Ce n'était pas encore un fou qui voulait faire n'importe quoi. Elle tendit alors aussi sa main pour se la serrer mutuellement répondant de sa petite voix qu'elle essaya tout de même de faire paraître imposante pour une femme.

"Je suis Lizbeth de Bathaury, enchantée... Vous m'avez fait peur, j'ai crus qu'un chasseur m'avais pris pour une biche ou je ne sais quoi... Tout de même vous pourriez faire attention !"

Sur sa dernière phrase, elle se sentit un peu plus sur d'elle et montra qu'elle voulait se faire au moins un peu respecter pour ce qu'elle était. Mais lorsqu'elle serra la main de l'homme, elle sentit la sueur, une main moite, et une certaine odeur de transpiration. En effet, il avait l'air de s'être entraîné depuis un bon moment... Elle garda pour elle les commentaires du genre "vous pourriez aussi aller vous laver après votre entraînement ce serait mieux pour les autres". Mais elle le garda pour elle, comme si on lui disait qu'il ne valait mieux pas. Elle garda tout de même la tête haute et repris en ayant cessé la poignée de main.

"Je me promenais ici pour trouver des indices ou des informations utiles sur cette île. Vus que la bibliothèque n'est point capable de nous donner des informations convenables, j'ai décidé de faire les recherches moi même. Alors autant commencer dans des lieux que personnes ne connait. Ou du moins je ne pense pas que des personnes viendraient ici pour trouver quoi que ce soit... Je suis persuadé que cette île nous cache des choses."
Elle fit une pause et reprit
"Et puis de toute façon, les gens d'ici ne sont pas capable de trouver quoi que ce soit... Le peu que j'ai vus étaient entêtés et ne comprenaient rien à ce qu'il se passait.. Pff... J'espère que vous n'êtes pas comme eux et que vous pourriez au moins m'indiquer quelque chose d'intéressant !"

Elle avait l'air bien hautaine en disant ses dernière paroles. Et pourtant elle n'en avait pas forcément l'impression, elle parlait naturellement. Elle vit alors que l'homme tenait l'arc avait lequel il avait tiré la flèche. Elle avait la même consistance que le projectile lancé un peu avant et elle se demanda en quoi elle avait été crée. Ca avait l'air bien solide...


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MessageSujet: Re: L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]   L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv -  Lizbeth de Bathaury] EmptySam 11 Fév 2017 - 12:52


Nonobstant le ton hautain et les rictus dégoûtés de son interlocutrice, une esquisse chaleureuse dépeint l'allégresse sur son visage. Certes, l'accalmie du paysage est définitivement agréable pour l'entraînement mais, la chaleur humaine a son lot d'intérêt. Un rictus amusé fend ses joues quand elle lui clame de faire attention. Fâcheusement, il a eu envie de s'amuser sur le coup mais, ses talents d'archer empêchent les accidents. La fatigue s'éprend peu à peu de lui et son arc devient brouillon avant de disparaître complètement, se muant en ombre avant de reprendre place au sol comme une extention de son corps. Ses jambes tremblent comme des feuilles et sa vision devient nébuleuse, il recule pour prendre place sur un rocher sans lâcher la demoiselle du regard. Il dénote un accent anglophone prononcé et en déduit que la demoiselle a vécu en Angleterre. L'assurance s'éprend de ses paroles arrogantes mais, elle lui plaît par ce comportement assuré et la recherche d'information. Ils ont les mêmes desseins : trouver des informations convenables sur cette île détraquée. Avec les derniers évènements, Andy s'est concentré sur sa nouvelle relation avec Osnate et n'a guère poursuivi ses recherches mais, certaines données seraient toujous susceptible d'intérêsser cette nouvelle connaissance. À chaque nouvelle phrase prononcée, il manque de rire, l'arrogance théâtrale de Lizbeth suscitant ses éclats. Il s'étire jusqu'à faire gémir ses muscles avant de s'accouder doublement à ses jambes, joignant ses mains pour poser son menton dessus. Ses pupilles avides tracent les traits du ravissant minoi : une femme d'une beauté singulière, presque féérique aux airs condescendants. Il l'imagine nécessairement issue d'une famille bourgeoise peut-être royale après tout, l'Angleterre est toujours régie par un premier ministre et une reine.
Le silence s'éprend de la conversation. Il est ailleurs, observant ses traits, ses collants qui galbent ses fines cuisses et sa robe courte qui laisse entre'voir des parcelles de sa peau dénudée. Naturellement, il reconnaît sa beauté mais, elle n'a rien de singulier, de particulièrement attirant et ses pensées sont emprisonnées par son obsession. Il n'a d'yeux que pour elle alors qu'une rencontre en forêt ravive des souvenirs enfouis de fantasmes réalisés.
— « Excusez-moi pour ce silence, je vous observai. » avoue t-il sans une once de réflexion, son regard ne décrochant pas de cette silhouette. « Je ne peux que plussoyer vos mots, personne n'a réussi à me donner d'informations concrètes au sujet de cette île et surtout, au sujet de son dirigeant. Qu'importe, j'ai toujours certaines données susceptible de vous être utiles. »
Une esquisse sadique étire sa lippe, un air dément dessiné sur son visage, il passe nerveusement la main dans sa chevelure qui se dresse en épi, tenu par la saleté. Il n'a aucune envie de s'atteler à des tortures diverses pour satisfaire ses névroses libidineuses, non, il préfère se servir de cette rencontre pour s'entraîner.

— « Je pourrais te donner ces informations mais, il me faut quelque chose en échange vois-tu. En sachant, que j'ai des informations concernant la puissance de la magie et l'origine de l'île, ses premiers habitants. En échange, je te propose un combat. Peu importe que tu gagnes, que tu perdes, je m'en fiche. Ce n'est pas un combat à mort mais jusqu'à qu'un de nous deux déclare l'abandon. J'ai juste besoin de m'entraîner à utiliser ma magie. On risque par contre d'être blessés et le sang va... gicler. » minaude t-il avec un air satisfait.
Il ne compte plus le nombre de fois où il a brandi les poings pour protéger son visage, où il a imaginé trancher la chair avec une épée, une flèche, un simple couteau. Il frémit d'impatience. Il n'a jamais réellement apprécié se battre mais, aujourd'hui, c'est différent. Il a grandi et il apprécie la vue de la douleur, l'horreur, la peur sur le visage d'autrui, comme un manque d'empathie. Des vices de sévices, il est le terrain où le bien et le mal s'affrontent constamment. Autant, il est l'amant tendre, amoureux, autant le monstre qui rêve que d'enserrer la gorge de sa partenaire jusqu'à sentir la trachée convulser. Il est Andy Melström.
Ses poumons s'acharnent dans leur dur labeur, il est encore fatigué de son entraînement précédent, son adversaire pourrait facilement avoir le dessus en admettant qu'elle accepte et sache se battre. Ainsi, il décide de prendre les devants. Son ombre s'allonge et se saisit de celle de la demoiselle jusqu'à l'immobiliser totalement. Il en profite, lève le poing et frappe de toutes ses faibles forces ressassées. La mâchoire emet un craquement sinistre et la chair pulpeuse de la lèvre se déchire sous le premier coup. Il libère ensuite l'ombre, n'ayant guère le choix, il s'époumonne fatigué. Au mieux sa lippe est explosée, au pire, elle a enflée. Une euphorie hystérique s'éprend de lui, il sautille d'une jambe à l'autre en attendant que son adversaire lui adresse ses premiers coups. Elle peut encore s'enfuir, peut-être, peut-être pas. Ses phallanges sont blanches tant il serre les poings mais, teintées de quelques gouttes d'hémoglobine, très certainement la sienne. L'accalmie baigne ce paysage silencieux. Les oiseaux ne sont plus, les feuilles des arbres ont cessé leurs bruissements et le vent ne siffle plus. Les cieux eux-mêmes semblent se calmer sous les envies du jeune homme.
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MessageSujet: Re: L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]   L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv -  Lizbeth de Bathaury] EmptyLun 13 Fév 2017 - 9:23

De glace et d'ombre
De la glace dans l'air
     Lizbeth, qui avait ressentie de la sûreté face à sa nouvelle rencontre remballa vite ce sentiment... Déjà la façon dont cet homme l'observais... Un silence lourd avait pris place lorsqu'il la regardais. A ce moment, la jeune femme se sentit réellement gêné. Serrant un peu plus son manteau contre elle. Elle avait un peu peur de ce qu'il pouvait se dire à ce moment là. Elle ne voulait pas qu'il en profite non plus ! De plus elle avait certes de beaux habits, mais n'était pas au plus beau de sa forme. Elle avait pris de quoi aller se balader dans des lieux qui ne ressemblait pas aux trottoirs et aux rues que l'on empreintes sans risques... Elle eût alors le réflexe de poser un pied derrière elle, comme si elle allait fuir au moindre faux mouvement d'Andy. Elle déglutit lorsqu'il cassa le silence :

"Excusez-moi pour ce silence, je vous observai. Je ne peux que plussoyer vos mots, personne n'a réussi à me donner d'informations concrètes au sujet de cette île et surtout, au sujet de son dirigeant. Qu'importe, j'ai toujours certaines données susceptible de vous être utiles."

Des données ? Des gens incapables ? Ca elle les connaissaient... Mais alors les données. Etait-il au courant de choses si importantes que ça ? Sur ces mots, Lizbeth sentit sa curiosité prendre le dessus. Elle ne voulait pas pousser le bouchon, mais elle voulait réellement savoir ce qui se trafiquait ici. Mais son cœur fit un bond lorsqu'elle entendit la suite :

" Je pourrais te donner ces informations mais, il me faut quelque chose en échange vois-tu. En sachant, que j'ai des informations concernant la puissance de la magie et l'origine de l'île, ses premiers habitants. En échange, je te propose un combat. Peu importe que tu gagnes, que tu perdes, je m'en fiche. Ce n'est pas un combat à mort mais jusqu'à qu'un de nous deux déclare l'abandon. J'ai juste besoin de m'entraîner à utiliser ma magie. On risque par contre d'être blessés et le sang va... gicler."

Ses yeux s'écarquillèrent... De ... De la magie ??! Mais qu'elle drôle de blague il lui faisait. A ce moment là, le visage de Lizbeth sembla se contracter un peu, ses sourcils se fronçant légèrement, elle ne comprenait pas vraiment... Certes ce fameux Seikaku lui avait parlé de quelques infos de "ça" qui concernait les mots "magies"... Mais de là à ce qu'il y ait une puissance, de la magie qui dirigerait tout sur l'île ? C'était une blague... Ils lui faisaient tous une blague ce n'était pas possible... Mais il ne se connaissaient pas entre eux. Personne ne se connaissait réellement... Enfin elle n'en a pas croisé qui connaissaient ceux qu'elle avait déjà vus avant. Mais après tout elle ne connaissait rien de personne... Qui était-elle pour pouvoir penser tout cela ?

Serrant un peu plus le poing sur son manteau, elle essaya de garder son calme. Il voulait un combat. Un réel combat pour "s'entraîner" sur sa "magie"... Elle crût réellement qu'il se fouttait de lui à ce moment donné. Et le sang... Pourquoi voulait-il aller jusque là pour de simples informations à donner ? Etaient-elles si difficiles à avoir ? Avaient-elles une importance si violente ? Lizbeth sentit la peur lui prendre ses tripes. Un petit frissons vint parcourir son corps pendant une demi-seconde. Elle n'eût réellement le temps de penser à d'autres choses, car l'ombre du garçon s'agrandis soudainement... Vers elle !!! La jeune femme écarquilla les yeux, et ne pouvait rien faire. Paralysée. Elle ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Il était complètement fou !

Soudain, elle sentit une douleur au niveau de sa mâchoire... Une douleur vive. Comme si on lui déchirait cette dernière. Ses lèvres s'ouvrir sous le choc, au milieu de l'inférieur, à la verticale... Un peu de sang y coulait mais très légèrement... Le coup était l'avait sonné sur le moment et elle ne comprenait rien de ce qu'il venait de se passer. Comment avait-il pus... Il était loin d'elle et... La magie... Oui la magie... Ca devait être ça dont il parlait. Etait-ce si effrayant... Cette magie... Elle comprit alors soudainement pourquoi Seikaku avait eu si peur à ce moment là.... Mais là c'était différent. Là, il voulait du sang. De la magie pour du sang. Pour le carnage... L'ombre revint à son état de base, à côté de son propriétaire. Lizbeth regarda la sienne. Elle n'avait rien. C'était une ombre comme les autres. La panique empara la jeune femme. Le regard de l'homme avait changé. Il n'avait plus l'air aussi amicale qu'au début... Non il cherchait la douleur.

Complètement confuse, elle apporta ses mains au niveau de son visage. Elle avait mal. Elle avait peur. Ses doigts tremblait dans le froid qui faisait place. Plus aucun bruit n'était présent outre leurs respirations qui n'étaient aucunement régulière. Elle vit un peu de sang sur les extrémités de ses mains.

"Oh mon dieu...."

Cette phrases étaient sortie toute seule. Elle ne comprenait plus rien à rien. Elle leva la tête vers l'homme, ayant mal sur le coup en bougeant, ce qui lui fit avoir une certaine raideur sur son visage. Elle lui cria dessus en reculant légèrement.

"Mais vous êtes complètement taré !!"

Elle paniquait royalement. Elle reculait sans même regarder où elle allait. L'homme lui avait toujours ce maudit rictus sur son visage. Ce dernier lui glaçait le sang... Qu'allait-il faire ensuite ? La frapper jusqu'à la mort ? Lizbeth ne pourrait jamais encaisser tout ça ! Frêle comme elle était, elle ne tiendrait jamais un combat. Sauf si... Sauf si elle aussi pouvait faire ce genre de... "Magie". Elle eût cette pensée quand elle se retrouva soudainement dos à un arbre. Secoué par le petit choc lorsqu'elle se cogna contre, elle eût comme un déclic. L'homme allait foncer sur elle, il en était certains.

De l'eau... Il lui fallait de l'eau...

Elle le vit alors, comme si il voyait sa victime prise au piège contre la flore, avec un regard fou. Il était largement plus déterminée qu'elle ne l'était ! Mais il lui fallait ses informations. Si elle fuyait elle n'aurait rien.

Comment avoir de l'eau dans cette forêt qui ne comporte rien d'autre que des arbres...

Il était à deux doigts d'elle quand cette dernière cria, comme si le cri allait le dissuader, alors que bien au contraire. Ce dernier allait lui mettre quelque chose au visage, et soudainement, elle ne sût vraiment comment, mettant ses deux mains au dessus de sa tête pour se protéger, une couche blanche aux reflets bleues se propagea de ses mains jusqu'à ses coudes. Une sorte de protection qui venait d'apparaître comme par... Comme par "magie" oui. Un bouclier de glace venait d'apparaître pour la protéger.

Lizbeth n'en croyait pas ses yeux. La peur s'évada alors de quelques secondes...


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MessageSujet: Re: L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]   L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv -  Lizbeth de Bathaury] EmptyJeu 16 Fév 2017 - 16:37


Douce puissance que d'inspirer la défiance. Il jubile, un sourire dément qui dévie l'acuité, l'assassine de son sadisme refoulé, aujourd'hui, il sait qui il est. Andy Melström aux hormones qui le travaillent, aux besoins à assouvir, la recherche de la peur, l'angoisse, la crainte, les cris d'autruis dans cette forêt aux allures sombres : paysage idéal. Des ellipses de ses derniers instants dans le monde réel l'assaillent puis une ébauche de culpabilité écrasée par l'allégresse de son joug. Son interlocutrice se recroqueville de légers pas en arrière, cherchant à s'échapper, marquant la distance dans l'espérance de jouer la fille de l'air. Ce locuteur avance, de pas assurés en avant, jouant à produire la terreur dans l'humeur d'un félin. Ses phallanges sont douloureuses et teintées d'hémoglobine. Il hummecte ses lèvres d'un coup de langue, respire calmement et apprécie les tr aits d'un tableau défait : frêle petit bout de femme fragile qui frémit sous la frayeur. La culpabilité l'empoigne douloureusement d'une lance dans le giron. Il ferme les yeux et respire l'accalmie ambiante. Il y a t-il mal à provoquer quelqu'un en duel ? Elle est censée savoir se défendre... se justifie t-il envers lui-même, envers sa conscience qui s'oppose au murmure constant, dévorant, celui qui lui ordonne de frapper encore et encore, jusqu'à la satiété. Un hurlement l'arrache à ses pensées : on le traite de taré. Il rit, nerveusement avant de hausser les épaules. Il l'est, oui, il est désaxé, paraphile au possible, d'humeur à briser des fleurs, sens figuré. Lizbeth est ingénue, innocente petite fille perdue dans les crocs carnassiers du loup qui l'a coincé. À ses expressions, il comprend immédiatement qu'elle n'a aucune connaissance de la magie. Un soupir s'élude de ses lèvres. Aux premiers abords, il la pensait débutante mais décisivement, elle est pire que ça, agaçant. Il détend ses muscles et ses bras retournent le long de son corps malgré qu'il n'a de cesse de s'approcher de sa victime.
— « Tu ne connais rien à ta magie, hein ? Tu ne sais pas t'en servir ? Merde ! Je croyais pouvoir m'entraîner... » grogne t-il, ennuyé. Un immense épicéa freine la demoiselle dans sa fuite désespérée : coincée entre l'écorce et la démence, il en frissonne d'impatience tant son innocence a cette attirance. Il est décidé à ne pas brutaliser quelqu'un sans défense mais, juste assouvir cette répugnance d'une dernière violence.
Son poing est levé, il arcque le coude pour prendre son élan avant de l'abattre brutalement sur un bouclier de glace. Il écarquille les yeux, observant l'eau se former jusqu'à être solide mais, il est lancé. Ses appendices heurtent de toute force l'épaisse cloison dans un craquement mobide. Il en couine sous la douleur naissante, un os fêlé sous la force du coup, il retire immédiatement son poing de la glace fissurée avant d'observer son index tordu dans un sens impossible. Le sang laisse sa trace le long des marques de sa peau, s'impregnant dans les pores, il l'observe avec un rictus hideux, défigurant sa force d'une moue trahissant son affliction. Nonobstant la douleur qui parcourt ses doigts, il est satisfait du réveil magique qui lui offre un adversaire de sa force.
— « C'est douloureux mais, rien n'est plus douloureux que la seringue... » murmure t-il pour lui-même avant de relever ses iris gris jusqu'à croiser le visage de son interlocutrice. « J'ai réveillé ta magie en t'exposant à la peur ! Tu devrais me remercier Lizbeth ! Continuons, tu le veux bien ? Je peux pratiquement plus utilisé ma main gauche tant elle m'est douloureuse, tu as l'avantage ! »

Certes, elle a un avantage physique mais, il a l'avantage psychologique ou peut-être s'en persuade t-il. Il s'élève comme un bourreau à la hache qui tranche des tronches, espérant effrayer la demoiselle, assez pour disposer d'un certain avantage. Il recule à son tour, d'un pas puis de deux pour réfléchir. Son bras gauche longe son corps comme inanimé et le droit est relevé en guise de garde minable aux potentiels coups. Sa matière grise se met en marche : il ne peut pas la prendre d'assaut à l'arc ou l'épée, il risquerait de la tuer, le couteau est une idée mais ses forces restent faibles à cause de l'entraînement précédent. Il pince les lèvres, frustré, il n'imaginait pas que le combat puisse tourner à son désavantage si brusquement. Son ego estropié de mâle factice refuse l'abandon, même au prix de dures blessures, aucune ne pourrait être pire que la seringue. Horrible seringue dans qui sort de l'obscurité pour brutaliser ses pensées. Durant quelques instants, il clot les paupières et son corps s'agite. Il tremble légèrement, crispe ses traits et l'objet se forme. Son ombre se figure en une batte de base-ball mais à la matière bien plus résistance et épaisse. Une esquisse carnassière illumine son visage alors qu'il la saisit de sa main droite - maladroitement malgré une ambidextrie certaine. Il est doué pour écrire des deux mains mais, aura toujours une préférence pour la gauche. Il fend l'air de quelques mouvements, provoquant le vent qui souffle et se perd dans ses mèches en bataille.
— « Tu es prête à en découdre ? Je n'ai pas pris d'arme tranchante, c'est cool non ? » plaisante t-il avant de lever l'objet massif pour l'abattre d'un coup vertical sur l'épaule droite de son adversaire. Que le coup ait échoué ou non, il enchaîne avec une estoc dans l'estomac puis un nouveau mouvement, horizontal cette fois, visant à heurter violemment ses flancs après lui avoir coupé le souffle à l'estoc. Ses mouvements restent lents et gauches à cause de sa blessure, il peine à viser, laissant à sa cible le temps d'esquiver.
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MessageSujet: Re: L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv - Lizbeth de Bathaury]   L'humanité est fondamentalement faite de rencontres. [Pv -  Lizbeth de Bathaury] EmptyJeu 16 Fév 2017 - 22:35

Le sang giclera...
De la glace dans l'air
     
CRACK

Ce son résonna dans l'épaisse forêt sombre... Le bruit de ce poing qui c'était fracassé contre son bouclier de glace. A ce moment là, Lizbeth écarquilla les yeux. Déjà, le bruit de l'os qui se cognait violement l'avait perturbé... C'était la première fois qu'elle entendait un tel bruit. La glace c'était quelque peu fissuré, et n'allait pas résister un moment de plus. Un autre coup et elle aurait été brisée en mille morceaux. Mais au vus de l'état de la main de l'homme, il ne pouvait pas refrapper la glace de la même manière... La vision qu'elle avait de l'extrémité du bras du garçon la vit avoir une remontée de sa nourriture dans sa gorge. Elle n'allait pas vomir, s'en empêchant, mais cette main était devenue affreuse... Le sang coulait... Goutte à goutte il tombait sur le sol de sa couleur sombre... Aussi sombre que le regard, que dis-je, l'apparence total d'Andy... Il faisait terriblement peur à Lizbeth. Son attitude était terrifiante. Les frissons ne firent que s'accentuer...

La jeune femme déglutit difficilement, n'ayant peur que d'une chose à ce moment, la mort. La violence avec laquelle il décidait d'agir était particulièrement redoutable. Si elle n'avait pas fait apparaître ce bouclier par magie, elle serait probablement dans un très mauvais état... Enfin... Le combat n'est pas encore finis, et ça elle pouvait le voir dans les yeux d'Andy. Ca se voyait qu'il n'allait pas s'arrêter la. Qu'il en voulait plus. Même avec sa main... Sa main complètement détruite et inutilisable... Lizbeth avait l'impression de vivre un cauchemars, mais c'était bel et bien la réalité... Elle faisait face à un fou et elle ne pouvait fuir... Le seul moyen aurait été de le mettre KO, mais il y arriverais surement avant elle... Elle était tout fine, sans aucune force, elle ne pouvait pas tenir contre un homme. Même fin, elle n'aurait pas autant de muscle que lui. La jeune femme essaya tout de même de se calmer, d'essayer de réfléchir comme elle pouvait alors que tout se passait très vite, mais en même temps d'une lenteur impressionnante. Cette sensation était terriblement étrange. Comme une biche faisant face à son chasseur. Lorsque ce dernier se rend compte que l'animal vient de le voir et qu'elle lui montre, le regard plongé dans le siens, qu'elle est prête à mourir, à lui laisser la vie... Sauf que là, Lizbeth ne voulait pas mourir. Elle n'allait pas cesser de vivre juste à cause de ça. Il fallait qu'elle comprenne comment utiliser cette magie. Comment la mettre en place, comment l'utiliser à un bon usage. Et la ça devait être nécessaire ! Mais comment y arriver ?!

"J'ai réveillé ta magie en t'exposant à la peur ! Tu devrais me remercier Lizbeth ! Continuons, tu le veux bien ? Je peux pratiquement plus utilisé ma main gauche tant elle m'est douloureuse, tu as l'avantage !"

Continuer... Pourquoi continuer alors qu'il est aussi mal ? Cette phrase ne faisait que confirmer à la jeune femme qu'il était complètement fou. Il avait beau dire qu'elle avait l'avantage, elle ne le pensait guère. De plus, le bouclier se brisa lorsqu'elle bougea ses bras. Lizbeth paniqua. Non, ce n'était pas le moment de s'en aller ! Magie... Reviens.... Il faut qu'elle revienne au plus vite...

C'est alors que son souhait se réalisa... Mais pas pour elle. Ce fameux Andy, lui, avait compris comment fonctionnait les choses. Il fit apparaître une batte de baseball avec... Avec son ombre !! Impossible... C'était donc ça qu'il arrivait à faire. Créer des armes avec ce qui le suivait. Alors si il y arrivait, Lizbeth pouvait aussi le faire. Il n'y avait pas de raison à cela.
Lorsqu'il lui insinua qu'une batte n'était pas pire qu'un couteau, elle faillis exploser de rire, nerveuse. Depuis quand étais-ce pire ? Elle avait l'impression que les deux étaient identiques. Le nombres de fois où des gens s'étaient fait tuer à coup de cette arme... Et pourtant il n'y avait aucun éléments tranchants, ça oui elle ne pouvait le contredire. Mais cette chose était aussi dangereuse que ce qu'elle aurait le plus redouté : le couteau ou une arme tranchante. Elle n'aurait pas voulus d'une cicatrice sur son visage ou ailleurs... Déjà que sa lèvre la brûlait suffisamment, elle ne voulait pas souffrir davantage.

Soudain, il se mit à l'action, venant poster la batte de baseball sur elle. Il était lent, mais les coups avaient l'air d'être violent et dur. Si elle se prenait le coup, elle aurait facilement de très gros problèmes. Elle avait peur qu'il lui casse quelque chose et suivit par son instinct qui pris soudainement le contrôle de son corps, elle se roula vers sa gauche, pour pouvoir esquiver le coup. Ce dernier se retrouva à cogner l'arbre, des bouts d'écorces volant en l'air. Lizbeth échappa un cris, voyant le regard de l'homme à travers les morceaux qui volaient. Mais cela ne le fit pas perdre pour autant son désir de vouloir la frapper. Pas une seconde de plus, et il lui mit un coup dans l'estomac. La jeune femme eût un hoquet sans sons, complètement bloqué par sa respiration. Le coup lui tirailla les entrailles et instinctivement elle plaça ses mains non loin de la batte de baseball, comme si ses petites mains aux doigts fins allaient l'arrêter... Mais il était tellement remplie d'une haine profonde, que rien ne l'arrêtait. Elle n'avait pas réussie à esquiver ce coup là ? Elle le ferait pour les autres. Lizbeth fronça les sourcils. Ce n'était plus le moment de rigoler, et la rage commençant à monter en elle, elle vit qu'il visait maintenant les flancs. Trop sur d'elle, elle bougea pour l'esquiver, mais le coup la pris de pleins fouet. Elle n'avait pas du tout réussie. Elle se retrouva projeté par terre, échappant de nouveau un cris qui venait des enfers. Sur le sol, elle grimaça, ses cheveux s'étant détaché et cachant la moitié de son visage. Elle gémissait de douleur, les mains sur le flanc qui venait d'être frappée... Ses côtes... Pitiés qu'elles ne soient pas cassés... Elle passa un doigts dessus et hurla de douleur. Si... Elles n'étaient pas du tout en bonne état...

Andy n'allait pas s'arrêter la, et il fallait qu'elle agisse et rapidement. Son cerveau réfléchissait à cent à l'heure, mais rien ne venait. La douleur était tellement forte... Elle tenta de se relever, ne trouvant pas d'arbre pour pouvoir s'appuyer contre... Il marchait vers elle avec cet air si... Si jouissif... Il avait l'air de s'amuser le monsieur... La respiration haletante de la jeune femme devait lui plaire... Elle pouvait sentir son sang battre dans ses veines à une vitesse impressionnante. Elle ferma les yeux et essaya de ce concentrer. De repenser aux sensations qu'elle avait eu lorsque le bouclier était sortis de son corps.

Soudain, elle se concentra sur sa respiration, sur son corps. Il n'y avait plus d'Andy... Juste elle... Son coeur qui battait, la transpiration qui coulait sur son corps frêle...
La transpiration... Oui... L'eau... La transpiration était de l'eau ! Lizbeth ouvrit les yeux d'un seul coup. Andy était juste en face d'elle. Sauf que lui était debout. Instinctivement, la jeune femme fit glisser une de ses jambes sous l'homme pour pouvoir le faire tomber. Elle espérait avoir assez de force pour, et elle ne sait comment, des sortes de stalagmites sortaient de sa peau. Des bouts de glaces tranchant sortait de ses mains, poignet et bras, déchirant au passage son manteau et sa robe en dessus... Un peu comme des lames. Elle ne savait pas comment les utiliser, mais donna maladroitement un coup de pied avec ses talons compensés dans un des genoux de l'homme. Les pics de sa peau n'allaient pas jusqu'à ses pieds, mais au moins si il voulait l'attraper par les épaules ou autre, il se prendrait dans les mains la glace qui lui déchirerait la peau.
Dans un dernier espoir, elle gémit, essayant de se relever :

" Pourquoi faudrait-il se battre !? Je n'arrive même pas à contrôler ce truc !!!"

Elle parlait bien sur de la glace... De ce qu'elle avait en tant que "pouvoir magique". Elle se sentait dans de beaux draps maintenant qu'il était par terre lui aussi, à sa hauteur... Lizbeth n'était pas violente et ne savait donc pas quoi faire... Mais elle pensait que c'était déjà mieux que s'il était debout sur elle à la tabasser de coup de batte de baseball par pur plaisir...

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