Himitsu no Kii
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 Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro]

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MessageSujet: Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro]   Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro] EmptyLun 19 Déc 2016 - 23:49

Au brasier des songes, il se consume, l'esprit tordu d'une ébauche de psychologue aux sens ébranlés par ses pulsions immondes. Le bout de ses doigts tremblent nerveusement et il serre les poings fourrés au fond de son denim. Ses baskets usées couinent sur le pavé humide. La pluie roule sur sa capuche et trace son veston pour s'écraser sur son jean en une teinte plus foncée. Les nuages souillent le ciel grisâtre comme si les entités supérieures elles-mêmes avaient décidé du ton de cette journée : pathétique. Nonobstant les sombres élucubrations de cette essence torturée, certains civiles arborent des esquisses niaises, des éclats stridents et parfois civilités aimables. Il fait de même. Il se cache derrière sa grande gueule et ses mots durs. Une vieille façade habituelle derrière laquelle il atténue ses éros, son intellect pour écouter le murmure de sa conscience. Un murmure constant, désagréable, comme un sifflement qui salit ses pensées d'obscurs préceptes. Dans ces moments, le seul remède est l'alcool qui inonde sa gorge et son acuité, noyant une réflexion censée dans l'ivresse et l'euphorie hystérique, parfois la maladresse d'une mauvaise retenue. Le soleil décline dans les cieux pour laisser place à la pénombre rassurante, celle dans laquelle on peut se cacher, s'effacer, vivre, boire. Les néons grésillants des enseignes remplacent les dernières lueurs naturels sur les faciés des amoureux, des étudiants enivrés, de ceux qui sont seuls. D'une certaine manière, cette île n'est qu'une reproduction absolue des grandes villes immenses et denses. Des ellipses de soirée maculée de vices lui reviennent en tête jusqu'à l'empêcher d'avancer, elles voilent son regard, brouillent ses pensées, brusquement appuyé contre un mur, il a envie d'hurler ses émotions comme un chien en manque d'attention. Il dérouille complètement, incapable de se reprendre, de comprendre. Ses derniers gestes avant de venir ici l'effraient et en même temps, cette île l'effraie. Cet endroit, ces gens, cette magie, eux, tous, cachés derrières leurs esquisses falsifiées comme si de rien n'était. Il se relève, soupir, avance. L'angoisse le dévore comme le monstre de ses torts mais, il y résiste, armé par l'espoir.
— « C'est terminé. C'est terminé les conneries. Je peux me contrôler. » murmure t-il avec l'assurance d'un amant qu'on plaque.
Le bruit de ses chaussures sur le pavé recommence, il avance, le bar se dessine à l'horizon comme une libération.

The secret. Pas de secret dans cette étuve qui embrase aux premiers baisers, premiers pas, premiers regards. Il franchit les portes de ce bar avant de retirer sa capuche pour dévoiler ses cheveux épatés et rebelles. Regard panoramique. Un tableau vulgaire mais joli : les étudiants ivres malgré l'heure prématurée ; les baisers échangés gauchement, les lèvres qui écrasent le nez sous les illusions de l'enivrement ; les tâches seuls dans leurs coins. La musique d'ambiance est groovy, les lumières tamisées sont sémillantes et les clients bien habillés. Par habitude, il est vêtu d'un vieux jean gris délavé, d'un anorak noir et de baskets défoncées : encore plus tâche que les autres tâches. Dix secondes s'écoulent et il avance. Il joue des coudes et des mains pour se faufiler dans cette vague de chaleur humaine jusqu'à atteindre le comtpoir. Il fourre le bout des appendices dans la poche arrière de son froc et en tire un billet.
— « Un whisky coca s'vous plaît. » Le barman semble être son aîné de quelques années. Il évolue derrière le comptoir comme une danseuse dans son ballet, une aisance presque effrayante qui enivre quelques instants le brun. Les nuances de châtain s'élancent dans le verre et le vert du papier froissé conclut l'échange. Cul-sec le liquide irradit sa gorge d'une chaleur familière et doucereuse. Nouvel échange, le verre se remplit encore pour être vidé d'une traite. Et ainsi de suite jusqu'à que son regard se trouble.
La lueur effrayée qui trônait dans son regard a disparu. Une certaine aisance découle de cette ébauche d'ivresse. La plénitude des sens palliant l'handicape sociale qui l'incombe naturellement. Il commande un dernier verre et s'en saisit. Sa vessie pèse douloureusement et c'est hasardeusement qu'il s'élance bien décidé à se soulager. Les silhouettes qui s'évertuent à lui faire face, obnubilées par leurs propres discussions ne lui prêtent pas attention malgré son haleine aux relents d'alcool, sa démarche boiteuse et son esquisse béate qui hausse ses faussettes d'un air crédule. La vague humaine est oppressante et il commence à suffoquer, cherchant à en sortir au plus vite. Gauchement, il se retrouve sur la piste de dance et esquisse deux pas maladroits avant d'en sortir d'un bond. Son pied gauche s'éprend d'une chaise qui traîne là et il bascule en avant, heurtant de plein fouet le dos imposant de ce qu'il suppose être un homme. Sa mâchoire est saisie d'une douleur lancinante et le contenu de sa coupe forme une tâche foncée sur l'accoutrement de l'imposante silhouette. Andy a du mal à déglutir, il désaoule soudainement et ça lui revient en pleine face. Il se sent triste, seul et fatigué.
— « J'suis vraiment désolé M'sieur, la chaise m'a fait un croche-patte ! » hasarde t-il, tentant de soigner son entrée catastrophique par une boutade maladroite. Son index est pointé droit vers la chaise pendant que son autre main tient un verre vide. Une fois l'homme retourné, il dénote son âge plus avancé, ses traits séduisants et son nez aquilin. Un bel homme mais très certainement du genre à faire tomber les minettes songe t-il, encore légèrement embrumé par l'alcool. « Je peux vous dédommager avec un verre si vous voulez ? » questionne t-il avant de se masser nerveusement la nuque. Capacités de socialisation estropiées par un passé douloureux, il reste statique, immobile, ne sachant comment agir.
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MessageSujet: Re: Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro]   Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro] EmptySam 24 Déc 2016 - 18:35

The secret ...

Sérieusement ? Il était revenu ici après le fiasco de la dernière fois ... En effet, quelques jours plus tôt, il était déjà venu dans ce bar, pour y boire un verre, et s'était retrouvé à passer la fin de soirée avec une fliquette, plutot mignonne, mais une fliquette quand même, tout ça à cause d'une baston ...
Au final la soirée qu'il avait passé n'était pas si dégueu, mais honnêtement, si on avait dit à Hector qu'il reviendrait aussi rapidement dans ce bar, si déplaisant était il, il n'en aurait cru un mot. Mais il était là, assis à une table avec un de ses "patrons", autour d'une délicieuse bouteille de Jack. En fait, c'était un type, un peu enrobé, qui puait pas mal la transpiration et assez dégarni du crâne, qui l'avait embauché une semaine plus tôt pour monter un abri dans son jardin. Hector se trouvait du boulot, et donc du blé de cette manière, grâce au bouche à oreille, entre ses différents patrons. Cette île était relativement petite, et il n'avait aucun mal à trouver du boulot ainsi. En revanche,le jeune homme commençait à penser qu'il était temps de trouver quelque chose de concret et de stable, surtout depuis que sa relation avec Nancy avait vu le jour. Comme à chaque fois qu'il terminait un boulot, Hector demanda à son employeur si il avait une piste pour lui, entre deux verres, et comme à chaque fois, on lui répondait que non ... A force, il n'était même plus déçu, il commençait à vivre avec ...

Il se faisait chier, à écouter les conneries du vieillard devant lui, et avait été payé à coups de lance pierre, donc il n'avait pas de quoi se repayer une autre bouteille si jamais il voulait s'échapper un peu de ses conneries ... Cet argent allait lui servir à chercher une nouvelle opportunité de travail pour la semaine à venir, et surtout à survivre, manger etc. Cette vie insignifiante lui pesait vraiment en fait ... Et plus il s'en rendait compte, plus il buvait. Au bout d'un moment, il était tellement soûl qu'il ne s'était pas rendu compte que le vieux con s'était barré. Au moins il lui avait laissé une bouteille à moitié pleine ... Hector s'en réjouit, et avala d'un trait le verre qu'il lui restait. Puis il s'en resservit un, et se leva pour aller chercher un truc à grailler au comptoir. Mais, au moment où il se leva de sa chaise, un type, visiblement excité, avec une coupe de cheveux assez étrange, et à peu près aussi émeché que lui, lui rentra dedans, vidant le contenu de son verre sur lui même ... Hector, un peu vénère, était tenté de lui mettre une droite dans la gueule, mais se souvenant soudain de ce qui s'était passé la semaine passée, et n'ayant pas trop envie de prendre un coup de matraque de l'agent Madison, il se contenta de serrer les poings, et de hausser un sourcil lorsqu'il lui présenta l'excuse la plus stupide du monde.

- La chaise hein ? Mouais ...

Au moins, il était poli, et pas méchant. Et surtout il lui proposait de le dédommager en rachetant un verre.

- Ah ouais c'est sympa j'veux bien en eff... Oh la attends, c'est du coca que tu as mis dans ton whisky ? Sacrilège !!!

Ce n'était qu'à moitié en plaisantant qu'il lui avait fait cette remarque, d'une part pour montrer sa volonté de détendre l'atmosphère, et d'autre part, parce qu'ON NE MET PAS DE COCA DANS UN WHISKY BORDEL !!! Hector roula des yeux.

- Bon ... Je boufferai plus tard. Installe toi là coco, que j'te montre comment on boit un whisky.

Hector attrape alors la bouteille de Jack, en sert une rasade dans son verre, le secoue un peu, puis en hume les arômes, avant d'en avaler le contenu cul sec, se délectant de la brûlure dans sa gorge.

- Voilà ! Après c'est encore mieux avec un cigare ... Mais je suis pas sûr d'avoir le droit de fumer à l'intérieur ...
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MessageSujet: Re: Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro]   Une ivresse efface mille tristesses. [Pv - Hector Santoro] EmptyDim 25 Déc 2016 - 17:24

Il n'est pas difficile de remarquer l'agacement chez autrui. Andy est éméché, sa vision nébuleuse et sa réflexion amputée par l'ébauche d'ivresse pourtant, il note aisément les muscles tendus et traits durs de son interlocuteur. Le jeune homme se retient et aucun coup ne part, il lui adresse seulement ce regard condescendant et ces palabres qui notifient sa réaction face à l'humour aberrant. Un soupir s'élude des lèvres du coupable qui n'aurait guère pu se battre dans ce piteux état : une droite et il aurait tenu compagnie aux myriades de particules qui recouvrent le sol. D'un oeil inquisiteur, il jauge sa tenue, son corps, il a des allures de cow-boy pareillement vêtu mais cela n'entâche en rien sa beauté. Dans d'autres circonstances, le brun aurait volontiers accepté un combat en guise d'apéro mais, ce n'était pas le soir pour. L'alcool l'enivrait et ses pensées le ramenaient à la dure réalité. Le dit cow-boy le ramène d'ailleurs à l'évidence en acceptant son offre avant de crier à l'hérétique ! Des nuances de rose viennent contraster avec la peau pâle alors qu'il vient masser sa nuque maladroitement. À vrai dire, il n'a rien d'un connaisseur dans le domaine oenologique ou tout ce qui s'y apparente, il boit pour se mettre des murges et oublier ses conneries mais, ce n'est ni régulier, ni habituel, ni pour le goût. L'abrupt remarque a pour effet de détendre instantannement l'atmosphère étouffante de cette étuve. Il prend place sur une chaise en observant le liquide brun inonder les verres d'une main de maître. L'habileté de son interlocuteur lui laisse penser qu'il a de bonnes connaissances en la matière et toute connaissance est bonne à prendre pour limiter l'ennui comme les pulsions. Il jette une oeillade peu assurée à son propre verre puis observe l'homme qui était, en quelques instants, devenut son compagnon de beuverie. Le contenu de sa coupe avait déjà disparu au tréfonds de sa gorge et il savourait sans doute les arômes laissés sur le palais. Les traits du visage de l'étudiant se déforme en un rictus dérangé. Le déroulement logique des évènements voudrait qu'il s'irradit la gorge à son tour de l'amertume enivrante de la liqueur. Il hésite, approche le verre de ses naïades, secoue, hume l'odeur qui agresse son odorat de légères brûlures puis avale brusquement. Paupières closes, lèvres plissées, sourcils froncés, doigts crispés et il ouvre les yeux en toussotant avec autant d'assurance qu'un adolescent à sa première cigarette.
— « Kof... kof.. kof kof... Vous devez avoir... kof... la gorge habituée à l'alcool ! La mienne me brûle c'est désagréable... je ne bois jamais rien pure habituellement. » éructe t-il en avalant machinalement sa salive pour faire passer la brûlure qui embrase sa gorge puis se prolonge dans son estomac. « On peut aller dehors si vous voulez... Je prends deux whisky et on s'pose sur le trottoir pour fumer. J'ai mes clopes et j'ai bien envie d'en craquer une puis cette chaleur humaine commence à être irrespirable. »

Sans plus attendre, il descend du siège sur lequel il n'avait plus pieds au sol puis s'élance dans la marée humaine qui l'avale sans état d'âme. Il ne se retourne même pas pour vérifier que son interlocuteur emprunte sa trace car, qu'il le suive ou non, il a besoin de sortir et de respirer l'air frais à plein poumon avant de les empoisonner. De nouveau, il joue des coudes et des mains mais, avec plus de précaution, veillant à ne pas heurter de danseurs passionnés par le groove qui rythme les hanches. Il parvient au bar et commande deux whisky, sans soda évidemment, avant de prendre la direction de la sortie, les bras vers le plafond pour éviter les altercations aux coupes. Entre deux corps replets de sueur, la sortie apparaît et il s'y glisse, ouvrant la porte de l'épaule jusqu'à sentir le froid franchir ses vêtements pour mordre sa peau ; brûlant mais, vivifiant ; il se sent vivant ! Les deux verres sont sur le trottoir et il y pose son cul avant de sortir son tabac, une feuille et un filtre. Ses appendices s'agitent pour placer la chique avec parcimonie puis il y dépose le filtre avant de fermer le cercueil qui le guiderai six pieds sous terre entre ses lèvres. Un grincement se fait entendre, la porte s'ouvre, il n'a pas besoin de se retourner pour savoir que le charmant cow-boy l'a suivi : il y tient à son whisky couplé au cigare.
— « D'ailleurs, je m'appelle Andy, enchanté et vous ? Si ce n'est pas indiscret, que faites-vous seul dans un bar pareil ? Vous n'en avez pas l'allure puis... seul surtout. Je vous imagine plutôt au bras d'une charmante demoiselle hahaha. » plaisante t-il avant d'allumer sa cigarette et d'inspirer les premières vapeurs. La plénitude des sens se déclanche, il n'a plus chaud, il est bien, le trottoir est confortable et ils sont seuls dans les rues.
Andy n'a pas les idées claires ni d'idée tout court mais, ce retournement de situation pourrait pencher en sa faveur. Ce cow-boy est certainement, en tout point son ainé et peut-être aurait-il des informations sur cette île mystérieuse qui capture des gens comme eux... ceux qui ont le don. Il tape le coin de la cigarette pour faire tomber la cendre et se retourne vers son interlocuteur, les pupilles illuminées par l'enseigne grésillante du bar, l'esprit illuminé par la curiosité.
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