Himitsu no Kii
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 Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]

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MessageSujet: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyVen 17 Juin 2016 - 13:08

En cette belle journée de juin, l'humeur de la jeune femme n'était pas au beau fixe. Décidément, le travail quand il faisait beau, ça devait être interdit, pensait-elle. Vêtue de l'uniforme réglementaire de la police, elle mourrait de chaud, et le grand soleil n'arrangea rien. Encore, si la journée avait été riche en action, ça ne lui aurait pas laissé le temps de s'ennuyer. Malheureusement, ce jour-là, il ne se passa rien. Du moins, durant les premières heures. Absolument rien, ce qui énerva très vite la brunette qui n'aimait pas avoir à patrouiller sans but dans la ville. Elle et les autres collègues devaient avoir l'air plutôt stupide non ? Tout le monde était passé en mode été, normal puisqu'il faisait super chaud. Il n'y avait guère que la police qui se trimbalait en uniforme comme des clowns. Passait encore pour le carnaval, mais pas pour une journée comme celle-ci.

Voilà donc la jeune demoiselle d'humeur maussade, qui patrouillait en grommelant. Elle n'avait pas envie de paraître avenante et gentille aujourd'hui, elle préférait être aussi aimable qu'un ours, et ça, les collègues le comprirent rapidement. Aussi, la jeune femme resta volontairement à l'écart lors des patrouilles, surveillant les choses mais de son côté. Nan, vraiment, aujourd'hui ça ne le faisait pas. Plus elle avait chaud, plus elle avait envie de faire apparaître des grosses flammes pour cramer quelques-uns de ses passants qui avaient la chance de ne pas porter d'uniforme.
Mais la pluie pouvait tout aussi bien faire l'affaire, aussi la miss fut-elle ravie lorsqu'un orage éclata à l'improviste pour arroser tout le monde. Elle aussi au passage, mais ça n'avait pas d'importance, on n'était plus à ça près.
N'empêche, voir tous les passants courir d'un bout à l'autre des rues comme si cette pluie signait leur arrêt de mort, ça la faisait beaucoup rire. Oui oui, le malheur des autres l'avait toujours énormément amusé, autant rire de tout disait-elle.

Mais elle était en plein boulot, aussi fut-elle forcée d'arrêter de glousser quand elle remarqua un homme qui venait, dans la précipitation des passants d'arracher le téléphone portable de la poche d'un autre. Bien fait pensait-elle, l'autre n'avait qu'à pas être si con en le laissant dépasser de la sorte. Mais comme elle était policière, et qu'en règle générale, les policiers étaient payés pour éviter ce genre de chose, elle partit directement à sa poursuite.
Hm ? Prévenir les collègues qui étaient juste un peu plus loin vous dites ? Nan, tout le monde sait que c'est inutile d'aller arrêter quelqu'un à plusieurs; une personne suffit pour faire tout le boulot.
Et c'est ainsi que la jeune canadienne se lança à la poursuite de l'homme. Discrètement au début, pour pouvoir le coincer. Mais comment vous voulez être discret avec un uniforme comme celui-là ? Manquait plus que le panneau à clignotant pour parfaire le tout...
Bref, donc l'homme prit la fuite, aussitôt poursuivie par la policière. Mais la forte pluie et les gens qui bousculaient tout le monde ne donnaient pas des conditions optimales pour la réussite de la mission, et ce qui devait arriver arriva; elle perdit la trace de l'autre andouille. Trois ruelles se présentaient à elle, laquelle avait-il prise ? Il fallait faire vite, rapide comme il était elle ne tarderait pas à le perdre de vue. Aussi jugea-t-elle bon de demander à la première personne qu'elle aperçut où était partit le voleur. Cette personne, c'était un grand gars avait un imperméable blanc façon Inspecteur Gadget.
Pas le temps pour la politesse vous vous en doutez bien, la miss vint directement au but.


"Vous-là, z'avez pas vu passez un gars qui vers l'une des trois ruelles ? Laquelle ?"

Bien sûr, elle s'attendait à ce que l'homme réponde aussi vite qu'elle avait posé la question.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyVen 17 Juin 2016 - 15:47

Quelle journée bien pourrie, encore une fois le travail avait été long et pénible et le patron m'avait encore gardé plus longtemps que prévu. J'espère au moins qu'il me les payera mes heures sup' cette fois... Mais bon, le bon côté des choses c'est que j'avais au moins évité la vague de chaleur et que je pouvais rentrer au frais, sous cette pluie intense. L'orage avait éclaté quelques minutes avant que je puisse finalement quitter cet entrepôt de malheur et que je puisse aller me siroter une bonne bière. J'en salivais déjà. Bien évidemment il n'y avait pas grand monde dans la zone industrielle où je travaillais et le temps que j'arrive dans les zones plus fréquentées, les gens avaient déjà déserté les rues pour se mettre à l'abri. Ils exagéraient, ce n'était pas le déluge non plus, à croire que la pluie était une calamité sans nom. Au lieu de cela, c'était rafraîchissant et ça avait le pouvoir de faire disparaître les gens... Ouais du coup tant mieux que je sois le seul à apprécier ce temps, ça me permet de rester peinard au moins.

Je m'attendais presque à passer une bonne soirée, sans personne pour venir entacher cette tranquillité. Comme je l'ai précisé juste avant, la pluie avait fait fuir tout le monde, hormis un type louche qui passa en courant comme un dingue. Soit il fuyait la pluie, soit il avait quelque chose à se reprocher, qui sait... De toute façon ça ne me regardait pas et j'avais plus important à faire pour l'instant. Je ne voulais même pas savoir en fait, la seule chose qui occupait mon esprit était la chope que j'allais me boire et la façon dont j'allais bien pouvoir améliorer mon don, quel entrainement j'allais bien pouvoir m'infliger de sorte de m'améliorer. Je n'avais pas de temps à perdre avec les membres de mon espèce qui n'en valent pas la peine. Ils sont tous si inintéressants ou méprisables. Rares sont ceux qui piquent ma curiosité. Et bien que je n'ai pas vécu très longtemps ici, j'ai déjà fait une ou deux bonnes rencontres. Néanmoins je ne perds pas mon objectif de vue.

Je ne remarquai pas tout de suite la seconde personne que je croisai, une fois arrivé à un croisement. J'allais continué ma route sans y prêter attention lorsqu'une voix ferme et sèche m'interpella. Je levai les yeux et aperçu une jeune femme en uniforme. Quel uniforme ? Celui de la police bien sûr, quel autre uniforme pourrait bien venir m'importuner si ce n'est celui là. Elle avait décidément mal choisi son moment. D'autant que j'appréciais guère la façon dont elle m'avait adressé la parole. Ces gens font certainement partie de ce que je méprisais le plus. Tous si hypocrites et énervants. Je la toisais de haut en bas et ce que j'aperçu ne m'encouragea pas à répondre lui gentiment. Elle était bien évidemment trempée et semblait d'assez mauvaise humeur. Je n'allait pas me gêner pour soit l'ignorer soit la faire tourner en rond. Je réalisai qu'elle était très certainement à la poursuite du fuyard d'il y a quelques instants. Elle allait très certainement s'impatienter, ce qui allait embellir cette journée je sens. Je retins un sourire de satisfaction avant de répondre en haussant les épaules.

"Non, je n'ai rien vu, 'fin il me semble pas quoi, j'ai pas fait attention, c'tout. Bonjour d'ailleurs..."

Je n'avais pas pu m'empêcher de lâcher cette petite pique à la fin, j'étais presque sûr que cela allait la mettre dans de bonnes dispositions pour que je m'amuse un peu. Oui bon je sais c'est pas très sérieux mais de toute façon je m'en fous, je fais bien ce que je veux après tout. Et elle pouvait bien m'interpeller, cela n'arrangerait pas ma mémoire pour autant. Qui aurait cru que j'allais déjà commencer à jouer avec les "forces de l'ordres" ? Je restais face à elle, nonchalant et la fixant du regard, attendant avec impatience sa réaction, réaction que je savourerait avec le plus grand soin.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptySam 18 Juin 2016 - 16:03

Elle venait de balancer sa question, et elle attendait que le gars y réponde rapidement. Genre en un quart de seconde. Pourtant, une seconde passa, puis une autre et encore une autre.
Et... donc... ? Nan parce que c'était bien gentil de se regarder dans le blanc des yeux, mais là y'avait un malfaiteur qui courait dans la ville, alors elle n'avait pas le temps pour les regards vides de sens.
Sauf que ce gars semblait pas trop pressé de répondre. Nan, lui il la regardait sautiller sur place attendant avidement la réponse. Bien sûr, une telle chose ne fit pas plaisir à la brunette déjà de bien mauvaise humeur. Elle fronça les sourcils, et s’apprêta à lancer une pique à l'homme avant de courir au hasard dans l'une des trois ruelles en espérant y trouver le voleur. Ce fut à ce moment que l'homme se décida enfin à parler. Peut-être était-il seulement un peu lent ? Plus qu'un peu d'ailleurs, mais le question n'était pas là... Elle releva la tête et écouta attentivement la réponse de l'homme, prête à courir dans la ruelle indiquée, même si ça semblait déjà trop tard.

Sauf que la réponse ne fut pas à la hauteur de ses attentes. En fait, il aurait mieux fait de ne pas répondre du tout, ça l'aurait sans doute moins énervée. Non, Monsieur n'avait rien vu, ou peut-être que si, mais il n'avait pas fait attention alors il savait pas trop.


"Waw! Merci pour ta réponse Sherlock, ça me sera sûrement d'une grande aide! Puis la prochaine fois, prends ton temps hein, on est pas pressé."

Répondit-elle du tac-au-tac. Il était sérieux ce gars ? Le voilà qui la regardait d'un air apathique, attendant elle ne savait trop quoi. C'était de la provoc ça ? Il lui faisait penser à ces collégiens qui toisaient leur professeur parce qu'ils étaient trop dark et rebelles.

Faisons une pause quelques seconde, et analysons comment une personne normale aurait réagit face à cet homme ? Une personne normale serait sans doute partie à la poursuite du fuyard sans demander autre chose à ce gars décidément pas très loquace. Ou alors elle aurait appelé les collègues à la rescousse pour interroger cet énergumène à plusieurs. Un large panel de décisions s'offrait à elle. Mais la jeune canadienne avait le défaut de facilement rentrer dans la provocation, même quand ce n'était pas le moment, aussi ne se fit-elle pas prier cette fois-là non plus.
La première chose qui lui donna envie, ce fut, d'aller cramer l'imperméable du gars, en toute courtoisie bien sûr. Mais ça aurait pas été super de donner une telle image à la police de l'île. Pourtant, il était hors de question qu'elle laisse cet homme partir comme ça, d'autant plus qu'il semblait se délecter en attendant sa réaction.
Hein ? Bonjour qu'il avait dit ? Nan, étonnement, la policière ne répondit pas, au risque de passer pour une vilaine impolie.


"Nan mais je rêve! Tu te prends pour qui à te la jouer rebelle hein ? Me dis pas que tu l'a pas vu, vu la vitesse à laquelle tu marchais, t'a forcément du tomber sur lui, tu serais pas un peu con par hasard ?"

La diplomatie vous dites ? La quoi ? Nan, quand elle était en colère, madame de connaissait pas la diplomatie, pas plus que la politesse d'ailleurs.
Même si elle n'aimait pas abandonner, Madison dut bien se rendre à l'évidence, elle avait perdu de vue le fuyard. Puis pour le moment, elle avait mieux à faire.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyJeu 23 Juin 2016 - 12:54

Voir ainsi cette flic se mettre hors d'elle et avoir couru sous la pluie pour rien m'amusait au plus haut point. Il n'y avait rien de mieux pour rattraper cette journée qui n'avait pas été palpitante. Je risquais de ne pas être en mesure de m'exercer si elle m'emmenait au poste mais j'aurais au moins pu rigoler comme il se doit. Elle commença par me répondre de façon méprisante, comme si je devais faire son boulot à sa place. Ce n'était tout de même pas ma faute si elle était trop lente pour suivre ce type... Et évidemment que je prenais mon temps, je n'étais absolument pas pressé, pourquoi devrais-je accélérer ? Néanmoins je me devais de lui lancer une petite pique pour répondre à la sienne, question de la jouer fair-play.

Je la voyais presque déjà s'enrager, je n'avais pas pour habitude d'être 'taquin' comme cela d'habitude mais je dois dire qu'elle l'avait cherché. Ce n'est pas parce que je ne suis pas en mesure de l'aider qu'elle peut se permettre d'être condescendante. Sans surprise elle ne répondit pas à mes salutations, certainement trop fière pour admettre que les bonnes manières sont de mises tout le temps normalement. Elle s'énerva même, et me sermonna comme on engueule un adolescent qui répond à ses professeurs. Cela me faisait d'autant plus rire de la voir se comporter de la sorte avec moi, sachant que je devais certainement être un peu plus âgé qu'elle au premier abord. Il faut dire que c'était assez dur à déterminer sous la pluie et avec son uniforme.

Des reproches et des insultes, c'était là tout ce que je récoltais. Elle devait réellement avoir passé une mauvaise journée pour s'en prendre à moi de la sorte. C'était encore mieux en fait, comme ça elle ne se contrôlerait pas et je pourrais me marrer comme rarement. Elle ne lâcherait pas le morceau et pour ma part je n'étais attendu nul part. J'espère pour elle qu'elle avait du temps à perdre, sinon elle risquait de se prendre un méchant savon de la part de ses supérieurs. Ce serait la cerise sur le gâteau ça tient, que non seulement elle perde la trace du voyou et que de surcroît elle se fasse elle réprimander une fois au poste. Je crois que si j'assistais à cette scène je ne pourrais retenir mon fou-rire, vraiment.

"Élémentaire mon cher Watson, je ne faisais pas attention donc je n'ai rien vu, ça va de paire avec le principe de causalité il me semble."

Première pique de ma part, elle voulait jouer au plus malin avec moi mais j'ai tout de même un peu de répondant. Je ne tardais pas pour poursuivre ma réponse, pour ne pas la laisser me couper dans mon élan.

"Je ne vois pas en quoi je joue le rebelle madame l'officier, je vous relate simplement les faits tels qu'ils se sont produits, voilà tout. Et je dois avouer que, sans me vanter, je ne suis pas peu fier de mes capacités cognitives et ne me considère donc pas comme quelqu'un de 'con'."

Seconde réponse. J'étais persuadé qu'au moins l'une des deux fasse mouche et je trépignais d'impatience de la voir exploser suite à mes propos. J'avais presque envie de m'installer confortablement mais c'était sûrement trop de provocation d'un coup, autant faire monter sa colère progressivement. Bon plus ou moins progressivement, je vous l'accorde.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyDim 26 Juin 2016 - 21:55

Ce gars-là ne semblait pas prêt de partir tranquillement. Heureusement, parce qu'elle non plus ne partirait sûrement pas de suite. Elle n'était pas du genre à se laisser faire.
Au fond, elle avait toujours aimé la provocation, mais surtout y répondre. Elle, qui d'habitude savait toujours être plus futée que celui qu'elle avait en face d'elle ne résistait jamais bien longtemps à la provocation. Et, comme cet homme-là semblait lui aussi pas prêt d'abandonner, elle se dit qu'elle en aurait encore pour longtemps. Elle avait bien fait de ne pas emmener les collègues à sa suite, ça lui permettait de rester ici un moment tranquille.

Bien sûr, elle avait déjà pensé au fait qu'elle pourrait toujours envoyer l'autre au commissariat, mais elle ne le ferait pas. Madi n'était pas bête, et ramener une pareille andouille avec qui elle n'était pas en bon terme au commissariat était la meilleure idée possible si elle voulait se faire passer un savon de la part du supérieur chiant. Sûrement que le gars en imperméable ne se gênerait pas pour dire qu'en plus de ne pas retrouver la trace du malfaiteur, elle avait perdu un temps fou à s'engueuler avec lui. Nan, il valait mieux rester dans la rue, et puis on y était bien pour s'engueuler, alors pourquoi changer ?

En entendant la pique de l'homme, elle comprit que ce dernier était de la même trempe qu'elle. Tant mieux, ça lui ferait passer le temps.
La jeune femme le regarda d'un air ahuri. Il se foutait d'elle ? Sûrement, sans doute même. Et la meilleure chose à faire aurait été de l'ignorer, ce que la miss ne savait pas faire du tout.
Elle n'eut pas le temps de lui répondre; monsieur la devança, et ça aurait été dommage de le couper dans son élan.


"S'tu vois même pas en quoi tu te la joues rebelle, je peux rien faire pour toi."

Marmonna-t-elle, d'avantage pour elle-même que pour l'autre, mais tout en faisant en sorte qu'il l'entende. Le pire, c'était qu'il était sérieux. Monsieur semblait parfaitement calme, comme si ce qu'il venait de dire était le plus naturel possible. Bien sûr, il était fier de ses capacités cognitives, et, bien sûr, il ne se croyait pas con.

"Bah oui, tu fais bien d'être fier de tes capacités cognitives puisque tu dois être le seul."

La brunette soupira discrètement. Que pouvait-elle bien dire d'autre pour l'énerver un coup ? La meilleure à faire était de continuer sur sa lancée, on verra bien ce que ça donnera.

"Et donc ? T'es content que j'ai perdu la trace de l'autre là ? C'est ça ton but dans la vie, empêcher les forces de l'ordre de bosser ?"

Après, peut-être qu'il avait vraiment rien vu. Sauf que, dans ces moments-là, la miss n'avait pas envie de croire aux paroles de celui avec lequel elle s'engueulait. Et, pour elle, il était plus que probable que cet homme ait vu le voleur. Bien sûr, maintenant il était trop tard pour se lancer à sa poursuite, et elle se fichait pas mal de la réponse que lui donnerait l'autre quant à la direction que le voleur avait prise, réponse qui, de toute façon, ne viendrait sûrement jamais.
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HRP: Je suis désolée pour la réponse toute pourrie que je t'ai faite, manque d'inspi'!
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyLun 27 Juin 2016 - 10:48

Décidément elle s'entêtait et ne voulait pas lâcher l'affaire, un vrai bouledogue. Non seulement elle devait être résignée à ne pas prendre une direction au hasard, consciente du temps qu'elle avait déjà perdu, mais aussi consciente que je me moquais d'elle. Je trouvais néanmoins que sa répartie avait quelque peu diminuée. Je pouvais en profiter pour la vanner d'ailleurs. Tandis que sa dernière phrase à mon égard m'arracha un sourire, bien qu'au fond de moi je retenais tant bien que mal un fou rire qui l'aurait mise hors d'elle bien trop rapidement. Empêcher les forces de l'ordre de faire leur travail, s'ils réfléchissaient trente petites secondes ils se rendraient compte que les plus grands bandits sont ceux à qui ils obéissent. Ca aussi je n'allais pas manquer de lui en faire part, pour une fois que je peux m'en prendre directement à eux et leurs faire les reproches qu'ils méritent.

Bien sûr j'étais encore calme et elle n'avait pas réussi à m'atteindre avec ses attaques un peu faible. Peut être qu'elle relèverait le niveau sous le coup de la colère. Ca arrive des fois, bien que le plus souvent notre meilleure répartie ne se présente que sous notre jour le plus calme. Allait-elle être une bonne surprise ou une proie trop facile ? J'avais hâte de le voir, encore plus dans la mesure ou certains agents m'auraient déjà mis les menottes aux poignets pour insubordination ou atteinte à un officier dans le cadre de ses fonctions, ce genre de motifs un peu nuls qui ne sont là que pour les contenter eux et leurs égos. Elle ne semblait pas disposé à le faire, bien que je ne sache pas si c'était parce qu'elle savait que je lui aurait fait la misère là bas aussi ou parce que c'était inutile. Quoi qu'il soit c'était à moi de parler désormais et je n'allais pas m'en priver.

"Eh bien non, je ne fais que répondre à vos questions et vous vous énervez toute seule mademoiselle."

En y réfléchissant je n'étais pas trop de mauvaise foi, je n'avais en effet fait que répondre à ses questions. J'avais peut être ajouté un ou deux éléments fais pour la perturber ou parce que je suis quelqu'un d'attaché à la politesse mais voilà tout. Un vrai petit citoyen docile en somme. Bon je veux bien vous l'accorder, peut être pas non plus docile, mais j'ai rempli mon rôle vis-à-vis de cette personne me semblait-il.

"A chacun ses petites fiertés n'est-ce pas ? Pour moi ce sont mes capacité cognitives, pour vous c'est de coller des amendes à longueur de journée. Vous n'enviez pas ma fierté comme je n'envie pas la votre. C'est presque idéal vous ne pensez pas ?"

Je me surpris un peu moi-même sur ce coup. J'avais répondu sans trop y réfléchir et ça me plaisait de voir que je n'avais pas perdu mon talent pour tourner de jolies phrases bien amères quand la situation l'imposait. Cette réplique j'étais persuadé qu'elle ferait mouche, taper sur le travail ingrat qu'elle accompli et lui préciser que je ne trouvais pas ça glorieux, pour elle qui semble vouloir me mépriser, cela n'allait pas lui plaire du tout.

"Si vous faisiez votre boulot correctement, non seulement vous n'auriez pas besoin de mon aide, mais vous mettriez en priorité les véritables malfaiteurs en prison mademoiselle. Pour moi il est plus urgent de punir un politique ou un milliardaire qui profite des honnêtes gens plutôt qu'un type qui vol un sac à main dans la rue..."

J'avais répondu le plus calmement du monde tout en exprimant ce que je pensais réellement. Nous verrons bien si cette critique des "forces de l'ordre" allait elle aussi faire mouche. En général ces gens n'aiment pas qu'on leur dise qu'il ne font pas leur boulot correctement. Ils sont tellement habitués à exécuter des ordres sans réfléchir qu'utiliser leur cerveau n'est plus un réflexe. J'étais plus intéressé à vrai dire par sa réaction à cette dernière réflexion qu'au reste, histoire de jauger rapidement la police de l'île. Car autant je connais plutôt bien celle de mon pays, autant c'est une nouveauté que celle de ce lieu. J'étais aussi curieux de voir si la corruption et la politique étaient aussi liés ensembles ici que de là d'où je viens.

_________________

HRP : Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas je me suis tout de même bien amusé à te répondre, j'espère que ma réponse te plaira d'ailleurs o/


Dernière édition par Shultz A. Loran le Mer 29 Juin 2016 - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyMar 28 Juin 2016 - 13:48

Hm ? Si c'était presque idéal que ni lui ni elle n'envie la fierté de l'autre ? Il avait raison sur un point, elle n'enviait pas du tout les capacités de cet idiot. Idiot parce qu'il répondait à toutes ses provocations, même si au fond ça l'amusait bien. Et idiot parce qu'il n'était même pas fichu d'aider quelqu'un à choisir une ruelle, surtout s'il le faisait exprès. D'ailleurs, pourquoi c'était "presque" idéal ? Ou ça l'était, ou ça ne l'était pas, mais il n'y avait pas de demi-mesures pour des truc comme ça.
Mais, plus important, pourquoi avait-il dit qu'il n'enviait pas la fierté d'aller coller des amendes partout ? Dans l'espoir de l'énerver encore un peu plus ? S'il y avait bien un truc qui ne l'énervait pas le moins du monde, c'était ça. Le boulot, c'est le boulot et ce que les autres en pensent, on s'en fout un peu. Qu'en savait-il, si c'était une fierté de foutre des amendes partout. C'était pas une fierté, c'était pas non plus honte, c'était le boulot quoi.

" Et maintenant, ça parle à ma place ? Qu'est-ce que t'en sais que c'est une fierté ? Je bosse dans ce milieu-là, je colle pas des amendes pour ma fierté personnelle, mais seulement parce que je bosse. Tu peux bien ne pas envier mon boulot, rien à foutre."

Oui, sur le coup, madame s'était un peu calmée. Parce qu'elle se fichait bien des provocations sur son boulot, tant que ça ne l'atteignait pas vraiment. Mais ça ne l'empêcherait pas de continuer à se crêper le chignon avec l'autre; il était hors de question qu'elle perde face à lui. Et, comme la miss était une mauvaise joueuse, tous les coups seraient permis.
Quelques secondes après, elle ne put résister à l'envie de lui envoyer une autre pique. Nan mais c'est vrai, il avait vraiment que ça à faire d'empêcher la police de bosser ? Elle aurait pu le rattraper ce voleur, s'il lui avait indiqué la direction.
C'est alors que monsieur répondit. Bien évidement, il n'était pas du même avis, l'inverse aurait été étonnant.


"Et tu veux pas faire mon boulot à ma place tant que t'y es ?"

De mieux en mieux. Pourtant, ce qu'il disait n'était pas inintéressant. Bien sûr qu'il y avait un écart entre un gars qui vole dans la rue et un politique corrompu qui se fichait pas mal des citoyens. Le problème, c'était que les politiques, milliardaires & co, ça ne se trouvait pas à chaque coin de rue.

"Tu vois, mon boulot consiste à arrêter les hors la loi. Tous. Et les gens qui volent des sacs à main dans la rue, c'est aussi des hors la loi. Tu piges ?"

La brunette croisa les bras. C'était bien gentil, de dire qu'il fallait arrêter tous les vilains politiques et tous les vilains milliardaires, mais ça ne marchait pas comme ça. Ça se saurait, si la justice était équitable.

"Dis-moi, tu vis dans le monde des bisounours ? Je vais t'apprendre un truc, c'est souvent les plus véreux, les plus mauvais qui ne vont jamais en prison. Pourquoi ? Parce que c'est comme ça. Le monde est comme ça, que tu le veuilles ou non. L'être humain est un menteur, c'est dans sa nature. Si tu veux renverser le système, reviens me voir avec des dizaines de milliers de personnes et on en reparlera, la police ne pourra pas s'occuper toute seule d'un truc comme ça. Surtout que ces milliardaires et ces politiques, c'est eux qui payent mon salaire comme tu dis. Je vais pas m'improviser révolutionnaire toute seule, j'ai pas envie de me retrouver à la rue."
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyVen 1 Juil 2016 - 10:00

Je m'étais planté, je pensais que ma réplique allait faire mouche, mais elle tomba à l'eau. Elle était moins drôle que je le pensais. En règle générale, les gens n'aiment pas qu'on leur dise qu'ils font un job ingrat, d'autant plus lorsqu'ils sont de la police ou autre. Je dois bien avouer que j'étais déçu pour le coup. Peut être que ma répartie n'était plus ce qu'elle fut autrefois. Néanmoins, pendant que je réfléchissais, elle enchaina, bien sûr c'était classique, lorsque l'on critique le fait que quelqu'un fait mal son travail, la réponse est systématiquement la même. Bien évidemment que non, je ne voulais pas faire ton travail, ne sois pas bête, je vaux mieux que ça tout de même. Je décidai de la laisser terminer pour parler à mon tour, car plus elle parlait, plus je me rendais compte que nous étions totalement opposés, jamais nous n'aurions pu nous entendre et tant mieux. Je structurais ma réponse mentalement tandis qu'elle parlait. Un autre argument que j'avais déjà entendu un bon millier de fois, non je ne vis dans le monde des bisounours, si tu savais ma pauvre fille... Tiens, suite à cette banalité elle dit quelque chose avec lequel j'étais en accord. Bien que finalement, son instinct grégaire reprit le dessus. Lui répondre allait être bien amusant.

"Alors pourquoi avoir choisi ce job en particulier ? Je suppose que tu avais d'autres portes d'ouvertes plutôt que de faire un taff aussi chiant et compagnie si c'est pour en plus n'en retirer aucune gloire...
Et tant que j'y suis, bien sûr que non je ne vais pas faire ton travail à ta place, j'ai mieux à faire personnellement.
Certes, sauf que lorsque la loi est écrite par des voyous, la désobéissance devient un devoir mademoiselle. C'est de l'instinct civique primaire.
Enfin, non je ne vis pas dans le monde des bisounours, rassure toi, je compte bien agir à ma manière. Seulement nous sommes d'accord sur un point, l'homme est ainsi fait. Et si tu as si peu de fierté et de considération tu aurais pu faire homme de main pour la mafia, tu aurais certainement eu plus d'actions dans ta vie..."


Cette demoiselle représentait à merveille une facette de l'humanité que j'exècre, l'immobilisme. C'est comme ça, on n'y peut rien et de toute façon qu'est-ce qu'on peut faire contre les grands et les puissants ? On peut agir, quoi qu'on en dise. Et si elle préférait travailler pour des verreux plutôt que de se retrouver à la rue, grand bien lui fasse. Nullement besoin d'être dix mille révolutionnaires, avec nos pouvoir, un seul être pourrait suffire. Surtout que je ne connais pas les limites d'un tel don. J'ai l'impression de m'améliorer chaque jour sans qu'il n'y ait de limite.

"Et je tiens à rajouter que si tout le monde pense comme toi, jamais personne ne se rebellera, réfléchis-y à ça aussi..."

Décidément cette joute puérile et sans fondement risquait de finir en combat idéologique. Ce qui était bien aussi, mais pas ce que je cherchais pour ce soir. J'aurais bien aimé la pousser à bout, mais je crois que ça ne sera pas le cas finalement. Et pour ma part je restais calme car j'étais habitué à ce genre de discours, j'y avais eu droit pendant presque dix ans alors plus rien ne peut m'atteindre maintenant. Un débat similaire à celui-ci m'avait poussé à changer d'identité et à effacer mes parents de ma mémoires alors vous pensez bien qu'une simple flic ne me fera pas craquer de si tôt. M'enfin, elle pourrait peut être me surprendre ne serait-ce qu'un tout petit peu, si elle est chanceuse.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptySam 2 Juil 2016 - 18:55

Rha merde le soleil brillait à nouveau. Elle qui d'habitude, aimait la chaleur ne put que soupirer encore une fois. Manquait plus qu'un soleil de plomb pour parfaire le tableau.
Déjà que la journée avait mal commencé, il avait fallu qu'elle tombe ensuite sur le pire des témoins. Du genre celui qui avait tout vu mais qui ne parlait pas, parce que c'était trop un rebelle. Et comme Madison n'était pas du genre à se laisser faire, elle était même plutôt du genre à chercher les problèmes, elle s’énerva rapidement. Ce fut la raison pour laquelle elle ne se gêna pas pour aller gueuler un peu sur cet homme en imperméable blanc. Et, pour parfaire le tout, celui-ci n'était pas non plus trop le genre à se laisser marcher sur les pieds, alors ça avait vite dégénéré. Mais ni l'un ni l'autre ne semblait vraiment prêt à abandonner, comme si les deux n'avaient que ça à faire. Dans son cas à lui, Madi ignorait s'il avait vraiment du temps à perdre ou non, et pour tout dire, elle s'en fichait pas mal. Mais elle savait qu'elle n'aurait pas  non plus tout l'après-midi devant elle. C'était bien gentil d'aller gueuler sur les témoins pas coopératifs, mais elle bossait, et il faudrait peut-être qu'elle retrouve sa patrouille un jour, si elle voulait éviter un savon de la part des supérieurs. Bah, elle pourrait toujours dire qu'elle s'était paumée dans les ruelles d'Amishawa, mais cette excuse ne tiendrait pas des heures non plus.

Pour l'instant, ils s'étaient tous les deux calmés niveau provocations. Maintenant, ça tournait au débat idéologique, c'était pas mieux. Monsieur était un rebelle, monsieur était un révolutionnaire qui disait que les riches et les politiques, c'était rien que des méchants et qu'il fallait les renverser. Quant à elle, qui bossait quand même pour les forces de l'ordre, c'était un peu dur de concevoir un tel point de vue. Puis elle était pas là pour débattre de l'état du monde avec lui, d'ailleurs elle n'était même pas censée être là. Décidément, c'était mieux quand on se battait à coup de provoc, non pas qu'elle n'aimait pas partager ses points de vue, mais pas avec des gens avec qui elle s'engueulait.
La jeune femme écouta ses paroles. A croire qu'on était en pleine interview. Pourquoi avait-elle choisi ce boulot-là ?


"En quoi ça te regarde ?"

Voilà la seule réponse qu'il obtint. Si c'était pour se lancer dans des discours super longs où ils essayaient chacun de s'exposer une vision qui, de toute façon, ne convenait pas à l'autre, non merci. Autant reprendre la baston de piques, c'était plus drôle. Puis il en rajouta une couche, comme quoi la loi n'était écrite que par des voyous, chose dont la miss n'était pas totalement sûre. Lorsqu'il ne dit plus rien, elle reprit donc la parole.

"Faux. Je ne crois pas que la loi a été écrite par des voyous. Je pense en revanche qu'elle est interprétée par des voyous, nuance."

Nan, ça devenait trop sérieux, c'était plus drôle du tout. Puis ce gars était le profil même du révolutionnaire qui... ne faisait rien. On en aurait entendu parler sinon, et ce n'était pas le cas. Pourtant, il disait qu'il voulait agir à sa manière.

"Hé bien alors j'attends de voir, non parce que c'est bien gentil de parler, mais en attendant tu ne fais rien hein"

Puis il ajouta que le monde ne risquait pas de se rebeller si tout le monde pensait comme elle pensait.

"T'es devin maintenant ? Tu sais pas ce que pensent les gens ? Puis m'est avis que les autres gens qui pensent comme toi, eux, n'iront pas le gueuler sur tous les toits, ça leur éviterait d'avoir des ennuis avec... tiens, la police par exemple."

Elle ne comptait toujours pas l'emmener au poste, mais autant lui faire remarquer que c'était pas le chose la plus intelligente à faire, de dire à n'importe qui des trucs qui ne passaient pas toujours.

"Bref, t'es un rebelle de pacotille en somme..."

Autant de pas oublier qu'elle était là parce que lancer des piques à des gens qu'on n'aimait pas c'était marrant.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyLun 4 Juil 2016 - 10:36

Voilà que le soleil remontrait le bout de son nez, dommage, cela voulait dire que les gens allaient de nouveau sortir et qu'il allait falloir prendre un bain de foule, la poisse. D'un autre côté, avoir des spectateurs pour cette joute verbale pourrait s'avérer amusant en soi. Bon il est vrai que ce n'était plus vraiment un échange de pique actuellement, plutôt une discussion idéologique. Enfin pas vraiment parce que chacun des parties étaient borné et ne voulait pas lâcher l'affaire, c'était surtout un dialogue de sourd en fait. Si des gens commençaient à se montrer, les piques bêtes et méchantes seraient alors bien plus appropriées. En tout cas la discussion n'allait nul part pour l'instant et ça m'emmerdait de voir que j'étais visiblement le seul à penser que notre monde va droit à sa perte. Et attention, je ne parle pas du monde des humains, celui-ci est condamné quoi qu'il arrive. Non je parle de la planète qui nous à accueilli et que l'on est en train de détruire à petit feu. Enfin tout est relatif en fait. J'écoutais patiemment les paroles de la demoiselles de sorte à bien tout intégrer pour lui répondre correctement. Au point où j'en étais je n'avais de toute façon plus peur de l'outrage à agent donc autant parler franchement et comme je le souhaite.

"Ca ne me regarde pas, j'essaie juste de comprendre ce qui peut motiver à faire le choix de se laisser mettre une laisse autour du cou, voilà tout."

Ca c'est fait, cela devait bien constituer une pique non ? Je ne m'étonnerait pas si elle s'énervait pour cette seule réplique. En fait je n'en savais rien mais j'avais envie d'être méchant, elle m'avait prouvé que l'espèce humaine était irrécupérable, encore une fois.

"En fait je pense que les deux sont vrais, la loi est écrite pour des voyous par des voyous, ça me paraît plus juste en effet."

Bon cette fois j'avais été gentil, je ne savais pas trop comment être méchant quand ça ne la concerne pas trop directement. Tant pis, je me rattraperai sur la suite de toute façon.

"Comment sais-tu que je n'agis pas, que je ne prépare rien ? Tu ne me connais même pas, ni mon nom, ni rien du tout. Tu ferais bien de réfléchir avant de dire n'importe quoi ma grande."

Sûrement que cette réponse n'allait pas lui plaire, surtout avec le petit surnom dont je venais de l'affubler à la fin de ma phrase. Tant pis, ça n'en serait que plus drôle je suppose. J'avais pas trop perdu la main il semblait alors.

"Non je suis pas devin, il suffit d'observer... Et puis pourquoi j'aurais des ennuis ? Tu as des preuves que je suis une menace ou quoi que ce soit de ce genre là ? Non, donc la police je m'en contrefout royalement, c'est tout.

Je n'avais pour le moment rien fait d'illégal donc je n'avais pas à craindre les forces de polices, qu'elle le veuille ou non j'étais encore un citoyen respectable. Et bien évidemment, quand je serai assez puissant pour commencer mes actions je serai bien plus discret que maintenant, je ne suis pas fou non plus. Elle pense être si maligne pour me percer à jour et me faire la leçon alors qu'elle ne sait rien du tout. Ca me fait bien rire tout ça.

"Je ne suis pas un docile petit toutou en laisse au moins, je me console comme je peux tu vois. C'est toi qui est à plaindre."

Bon j'avais peut être pas été très réglo mais au moins la bataille de piques avait repris, autant ne pas se fatiguer à essayer de lui ouvrir les yeux, elle ne voudrait pas comprendre quoi qu'il arrive. Tant pis pour elle alors, je vais continuer à me moquer d'elle aussi longtemps qu'elle restera là.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyLun 4 Juil 2016 - 13:50

Ça ne servait à rien de continuer ce débat-là. Un débat, ça ne sert que lorsque l'on est en présence de personnes plus ou moins capables de comprendre notre avis non ? Ici, c'était loin d'être le cas. Ici, les deux étaient complètement bornés. C'était même à se demander s'ils comprenaient les pensées de l'autre tellement que ça devenait un dialogue de sourd.
Elle, dans son cas, n'était pas sûre de comprendre. Oui, le monde était pourri et l'être humain bête et méchant. Pas grand monde n'échappait à la règle d'ailleurs, surtout pas elle, et ça devait aussi être le cas pour lui aussi. Vouloir se la jouer rebelle, et renverser l'état, c'était bien beau, sauf que généralement, les actes ne suivaient pas. Cet homme-là n'était pas le premier à vouloir changer le monde; elle en avait vu des comme lui. Ils parlaient, ils parlaient beaucoup mais ne faisaient jamais rien. Et celui-là, en plus de parler, il lui lançait des piques, ce qui n'arrangea pas la situation.

Pourquoi une laisse autour du cou ? C'était à peu près pareil dans tous les boulots, et elle en vint à se demander dans quel domaine il travaillait. A moins qu'ils ne soit patron de sa propre boîte, et encore, la plupart des boulots exigeaient la plupart du temps qu'on s'attache une laisse au cou comme il disait.


"Je serai bien curieuse de savoir ce que TOI tu fais comme boulot alors, avant d'aller parler sur les autres, on regarde si on est propre soi-même."

Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne lui dise ce qu'elle en pensait vraiment. C'était un rebelle sur les mots, mais c'était rare que les actes suivent les mots dans ce genre de cas-là. Elle s'attendait déjà à une réponse du genre qu'en fait si, il préparait des trucs mais en secret, et ça n'y manqua pas. Bien sûr, monsieur lui demanda comment elle savait qu'il ne préparait rien ce qui était vrai, elle ne connaissait rien de lui.

"Encore heureux hein... cette rencontre m'a suffit j'ai pas envie d'en savoir plus."

Ma grande qu'il disait ? Ça aussi, c'était de la provocation non ? Bonne nouvelle, ça signifiait qu'ils en étaient revenus à la bataille de pique.
Le problème de ce genre de personnes, c'était qu'elles pensaient détenir la science infuse. Du genre "Je pense que le monde est comme ça donc c'est forcément vrai, et puis les autres qui ne sont pas d'accord avec moi n'y comprennent rien et ne sont que des chiens en laisse." Bref, ces personnes-là en tenaient une couche.
Par la suite, il dit qu'il n'aurait pas d'ennuis. Encore une fois, elle ne connaissait rien de lui, puis il n'y avait pas de preuves Peut-être, mais vu comment il ne semblait ne pas se gêner pour dire ce qu'il pensait, et que ces pensées n'allaient pas forcément dans le sens de la police, il s'attirerait vite des ennuis si elle l'emmenait au poste. Donc il s'en contrefoutait de la police. La miss aurait aimé lui dire que ça tombait bien parce que la police s'en contrefoutait de lui aussi, mais ça ne serait peut-être pas le cas. S'il continuait sur cette lancée, il allait vite attirer son attention, à la police.
Ah, et bien sûr monsieur n'était pas qu'un chien en laisse. Par contre, elle était à plaindre.


"A plaindre selon qui. Toi ? Dans ce cas-là t'inquiètes, je m'en porte bien"

L'exemple typique des gens qui croyaient que tous ceux qui ne pensaient pas comme eux n'avaient rien compris quoi.

"Donc le monde est tout pourri à cause des humains mais toi, t'es là pour tout rétablir c'est ça ? Ouf, heureusement, il nous manquait plus que Superman sur cette île. T'avais raison sur un point, j'ai pas de preuves sur ce que tu prépares, donc je te crois pas, c'est aussi simple que ça."

Dit-elle en croisant les bras.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyMer 6 Juil 2016 - 10:51

Voilà maintenant qu'elle me demandait mon job. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Elle me posait cette question sûrement parce que je lui avait parlé de laisse. Elle voulait certainement me faire remarquer que moi aussi j'avais une laisse puisque j'obéissais à un patron. C'était un peu plus compliqué que ça à vrai dire, mais je ne suis pas sûr qu'elle entendrait mon argument sans me dire que moi aussi j'étais coincé et que je ne valais pas mieux qu'elle. Surtout qu'au fond je ne prétends pas valoir mieux que quiconque, je me pose juste en tant que défenseur d'une cause plus ou moins acceptable.

"Je fais un taff de subsistance, et si le patron me casse les noix je me barre, que tu le comprenne ou non, je n'ai pas de laisse autour du cou."

Je ne faisais que dire la vérité, je faisais n'importe qu'elle occupation me permettant de me nourrir et de pouvoir survivre assez longtemps pour atteindre mon but. Bien sûr je ne devais pas non plus trop en dire car on me mettrait des bâtons dans les roues, surtout de la part des 'forces de l'ordre'. Évidemment elle ne voulait pas en savoir plus, et je dois bien avouer que sa personnalité et le peu de temps que j'ai passé à me battre avec elle verbalement m'avaient suffit pour me convaincre que je ne voulais pas en apprendre plus à son sujet également. Elle n'avait pas d'idées intéressantes à proposer, et elle pensait passivement, une des choses qui me rendaient malade chez ma propre espèce.

"Tant mieux, nous sommes deux comme ça au moins"

Sans surprise elle ne se portait que mieux que je la plaigne, cela ne l'atteignait pas. Elle devait être bien fière pour penser ainsi. D'un autre côté je pouvais aussi comprendre qu'elle se moque bien de ce qu'un inconnu pouvait penser d'elle, d'autant plus que j'étais très éloigné de ce qu'elle pensait. Tant pis, j'en ferai pas une maladie, je me fous bien aussi de ce qu'elle peut penser de moi, de mes convictions et tant mieux si elle me voit comme un rebelle de pacotille. Elle avait aussi compris de travers ce que je voulais faire, tant mieux mais je ne sais pas pourquoi j'avais une envie incommensurable de lui clouer le bec. Je n'étais pas un super héros ou un sauveur, j'étais plus proche des cavaliers de l'apocalypse, mais en bien moins puissant. Voilà pourquoi je devais gagner en puissance, voilà le but que je poursuis réellement. Bien sûr dans un autre contexte j'aurais pu lancer cela sans craindre de représailles. Je n'aurais reçu que des moqueries ou des invitations en institut psy. Seulement là nous sommes sur une île où chaque habitant est doté de pouvoir et de don capable de manier des éléments naturels. Rien d'impossible en théories pour nous donc. Ils devaient avoir été mis en garde dans la police face à des individus qui voudraient se servir de cette "magie" pour semer le trouble. Je devais faire profil bas, mais que répondre dans ce cas ? Peut être le dédain alors ? Non, ce n'était pas approprié. Je me retrouvais coincé. Les héros ne devaient pas être bien vus non plus par la police, un peu comme dans les comics en quelques sortes. Tant pis, j'improvise et on verra bien ce qu'il se passe.

"Ce n'est pas ce que j'ai dis, je ne me suis jamais posé en sauveur..."

Voilà, je n'en n'avais pas trop dis et ça la découragerais peut être. De toute façon je n'en dirais pas plus au sujet de ma cause, je ne peux pas me permettre d'aller en tôle maintenant. Jamais en fait. Jamais car cela me ralentirait trop et je ne pouvais me permettre le luxe d'attendre.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyJeu 7 Juil 2016 - 14:27

Monsieur disait qu'il n'avait pas de laisse autour du cou. Monsieur était libre de se barrer quand il voulait puisqu’il faisait du travail de subsistance. Il appelait ça être libre ? Un taf de subsistance, comme à peu près tous les autres jobs, ça demandait aussi qu'on s'enchaîne un minimum. Et puis grand bien lui en fasse s'il se croyait libre avec des boulots comme ça, mais ce n'était pas le cas. S'il voulait avoir une vie à peu près correcte, comprendre par là avoir un toit et de quoi manger, il devait forcément sacrifier une partie de sa liberté, c'était pareil pour tout le monde. Le monde était ainsi, et seules de rares exceptions échappaient à la règle.

Mais elle ne s'attarda pas là-dessus. Pour le moment, il y avait mieux à faire. Genre répondre aux piques qu'il lui lançait. Il devait commencer à comprendre que la flic était au moins aussi têtue que lui, et qu'elle n'était pas prête de décamper. Même si, au fond, la miss savait qu'il valait mieux ne pas trop traîner, elle ne pouvait résister à l'envie de rester gueuler un peu. C'était stupide, mais elle aimait avoir des vannes à lancer après une si mauvaise journée, et cet homme-là faisait grandement l'affaire. Lui aussi ne se laissait pas vraiment faire, mais elle s'en contentait.

Restait encore à savoir si ci ce gars était sincère ou non . Après tout, c'était peut-être un troll de l'extrême. Pourtant, Madison en doutait, ce qui ne l'empêcha pas de lui dire qu'elle ne le croyait pas. Il semblait vraiment dire ce qu'il pensait, il y avait sûrement une part de vérité dans ce qu'il avançait. A moins qu'il ne soit comme elle, changeant. Comprendre par là qu'il aimait mettre tous les masques, tantôt le révolutionnaire, tantôt le gentil chien attaché en laisse... Là encore, elle en doutait, même si, au fond, elle n'en savait rien. Mais, s'il disait vraiment la vérité, la miss, en flic qu'elle était, ferait bien de se méfier.
Le problème était le suivant; même s'il était sincère, Madi ne pouvait s'empêcher de lui rire au nez en ajoutant qu'elle n'y croyait qu'à moitié. C'était vrai, elle en avait croisé des gens comme lui qui gueulaient beaucoup mais qui ne faisaient rien. Même si lui était différent, il était légitime de penser qu'il était comme les autres non ? Puis c'était aussi un bon moyen de voir s'il en avait vraiment quelque chose à carrer où s'il disait ça pour se foutre de sa gueule. S'il était aussi nihiliste qu'il le disait, lui dire que bof, elle ne croyait pas trop à toutes ces jolies idées, ça ne lui plairait pas beaucoup. Et ça restait aussi une bonne pique, donc elle ne se gêna pas.

Mais lui, il dévia sa réponse. Il ne répondit même absolument pas, et préféra s'attarder sur les mots, en disant qu'il ne se voyait pas comme un sauveur.


"Alors tu te vois comme quoi hein ? "

Si c'était de la curiosité ? Oui et non. Oui parce qu'elle voulait voir comment il allait réagir, et comment il se voyait vraiment, du moins s'il lui disait la vérité. Non parce que, encore une fois, elle n'avait aucune raison de s'intéresser à un gars aussi aimable que lui, sauf peut-être pour le boulot.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyLun 11 Juil 2016 - 1:02

Étrangement, la jeune femme ne me répondit pas. Peut être qu'elle en avait marre de ce petit jeu puéril ? Non, improbable vu les paroles échangées jusque là. Serait-elle en train de commencer à se douter de mes plans ? De douter de mon immobilisme ? Si c'était le cas je devais rester évasif, tenter de soit faire en sorte qu'elle me dénigre et conclue que je ne suis pas une menace, soit faire en sorte de passer pour un type réellement grande gueule qui n'agirait jamais. La situation risquait de devenir tendue, elle ne répondait toujours pas à mes provocations alors qu'elle avait toujours été assez direct pour le moment. Ca craint. Moi qui voulais rester discret je n'ai pas pu m'empêcher de faire l'intéressant auprès d'une flic, quel crétin ! Je n'ai pas le choix, je vais devoir corriger le tir cette fois.

Voilà que maintenant mes craintes se confirment, ses seules paroles furent au sujet de ma façon de me considérer. Je ne dois pas être hésitant dans ma réponse ni paraître suspect. Que pourrais-je lui répondre pour qu'elle me lâche la grappe avec ça ? Peut être que l'envoyer paître suffirait ? Je vais tester ça, si ça ne marche pas je devrai agir en fonction de sa réaction, quelle qu'elle puisse être. La merde, je me suis possiblement foutu dans un beau pétrin alors que je ne suis pas encore réellement puissant. J'ai encore trop de chemin à parcourir, je ne peux pas me permettre d'être déjà fiché par la police.

"Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Comme si tu en avais quelque chose à foutre de ma personne ? Ce ne serait absolument pas flatteur, je dois bien l'admettre."

Avec un peu de chance j'arriverais à l'énerver et donc à lui faire oublier tout cela. Sinon je réfléchissais sérieusement à la fuite si la situation se compliquer d'avantage. En usant ou non de mes capacités mais tout cela dépendra de sa réaction à elle. Surtout que j'avais un certain problème, si j'en venais à utiliser mes capacités, seraient-elles à la hauteur de mon interlocuteur ? Les forces de l'ordre de l'île imposent-elles un certain niveau de maîtrise pour intégrer leur rang ou non ? Ces questions me taraudent car elles pourraient bien sceller une partie de mon sort au moins. Je redoutais sa réponse. Aussi, j'élaborais dans le même temps différents plans de fuite au cas où cela viendrait à dégénérer. Peut être devrais-je rajouter une provocation pour la faire passer à autre chose aussi ? Si j'arrivais à la vexer cela pourrait jouer en ma faveur. Bonne idée, mais que dire pour changer de sujet ? Je dois trouver une idée et vite. Peut être que je devrais essayer de m'en aller maintenant, tout en étant méchant gratuitement pour rajouter encore un peu d'huile sur le feu ? Testons ça, on verra bien où ça me mène.

"Bon, c'est pas que je m'ennuie mais bon... Y'en a qui ont des choses à faire, je vais pas rester là toute la nuit non plus, j'ai mieux à faire."

Je commençais à me déplacer, en direction d'elle puisque je devais aller à l'arrêt de bus pour rentrer dans le petit appart que je loue. Non je ne l'appelle pas "chez moi" parce que ce sont juste quatre murs et un toit que j'occupe en attendant de passer à l'action. J'allais devoir passer à côté d'elle donc je restais sur mes gardes juste au cas où, on n'est jamais trop prudent. Enfin surtout dans cette situation à vrai dire. Je guettais la moindre de ses réactions et me tenais prêt à agir en conséquence.
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyJeu 14 Juil 2016 - 11:34

Et puis ça devenait chiant à la longue. Si elle était restée à se crêper le chignon avec lui, c'était non seulement parce que les patrouilles, ça l’intéressait que moyennement, mais en plus parce que la journée avait été complètement pourrie. Et, comme tout le monde sait, gueuler sur quelqu'un, ça aidait quand même vachement à aller mieux.

Elle ignorait encore si cet homme disait la vérité ou s'il cherchait juste à se payer sa tête. La deuxième version aurait été plus plausible, si ce gars était aussi révolutionnaire qu'il le disait, il ne se serait sûrement pas amusé à le lui dire aussi simplement, mais elle n'était sûre de rien. Le problème, c'était qu'il ne semblait pas être de ceux qui plaisantent, ça se voyait à sa tête. Encore moins quand il parlait d'aller renverser le gouvernement & cie.
Mais, qu'il se foute vraiment d'elle ou non ne changeait pas la donne; elle devait se méfier d'un type comme celui-là. Peut-être que si elle n'avait pas porté l'uniforme ce jour-là, elle aurait malencontreusement oublié de s'occuper d'un cas comme lui. Mais ce jour-là, l'uniforme, elle l'avait. Et pas besoin de réfléchir longtemps pour se rendre compte que les paroles de l'homme ne seraient sûrement pas très appréciées par les instances supérieures.

Aussi, momentanément, elle oublia la bataille de piques. Elle décida de jouer à la sceptique. Celle qui ne croyait vraiment pas cet homme qui se disait rebelle. Ainsi, elle verrait bien comment il réagirait. Dans le meilleur des cas, il s'enflammerait, et en dévoilerait un peu plus, mais elle n'espérait pas trop. Ce gars-là ne semblait pas du genre à tomber dans des pièges aussi idiots, et elle ne tarda pas à en avoir la confirmation. Bien sûr, il évita de répondre à sa question, en lui disant qu'il ne s'était pas vu comme un sauveur. C'était bien gentil de répondre ainsi, mais ce n'était absolument pas ce qu'elle attendait, la brunette ne put s'empêcher d'être déçue, même si elle s'y attendait. Mais madame n'était pas du genre à lâcher l'affaire, autant continuer encore un peu. S'il ne se voyait pas comme un sauveur, il se voyait comme quoi ? Voilà une nouvelle question, et elle espérait qu'il se montrerait un peu plus bavard là-dessus.
C'est alors qu'il se demanda ce que ça pouvait bien lui faire. Depuis quand elle s'intéressait à lui ? Là, il marquait un point, elle n'en avait strictement rien à faire de sa personne. Sauf qu'elle était policière, et ça compliquait pas mal les choses. Durant un moment, la canadienne hésita à le lui dire, mais elle se ravisa. Ça n'aurait pas été malin de sa part, et ça lui aurait fait perdre sa seule chance d'en savoir un peu plus sur ses agissements.
Et voilà que monsieur commençait à s'ennuyer, lui, il avait mieux à faire alors ce serait bien d'arrêter les conneries un jour. Puis il commença à partir. Donc ? Que faire ? Elle le regarda un moment. D'un côté, ça l'arrangeait bien, ça lui permettrait de reprendre sa patrouille un jour. De l'autre, c'était quand même dommage de ne pas en savoir plus sur ce qu'il comptait vraiment faire. Mais il y avait bel et bien anguille sou roche, sinon, pourquoi ce serait-il montré aussi évasif vers la fin.


"Si t'as mieux à faire, je te retiens pas, bien au contraire. Allez, bon vent monsieur le rebelle."

Manquait plus qu'à retrouver la patrouille à présent... Mais avant de faire demi-tour, la policière avisa une dernière fois l'homme en blanc, et, tout en s'approchant, se remit à parler.

"Je s'rais toi, je ferais quand même attention aux flics dans les temps qui vont suivre... Mais après, vu que t'es un rebelle qui sert pas à grand chose, y'a pas à s'en faire pas vrai ? Allez, salut."

Et, sans attendre de réponse, elle rebroussa chemin, en espérant retrouver sa patrouille un jour et éviter le savon du supérieur.
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Shultz A. Loran
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MessageSujet: Re: Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran]   Au nom de la loi, je vous arrête! [Shultz A. Loran] EmptyVen 22 Juil 2016 - 10:47

Elle décida de me laisser passer, lançant une petite pique tout de même, mais sans m'entraver le moins du monde. On peut dire que j'ai eu du bol, j'ai dû l'occuper suffisamment longtemps pour qu'elle n'ait pas le temps de me poser plus de questions. J'avais été un peu con sur ce coup là, me la péter et compagnie ce n'est pas mon genre pourtant. D'un autre côté elle m'a cherché et je voulais la mettre en boule, ce qui m'a poussé à agir comme je l'ai fais je pense. Faudra que je me fasse plus discret à l'avenir, plus de bourdes de ce genre, je ne peux pas me le permettre, vraiment pas.

Cependant elle se rapprocha de moi. Je dois bien avouer que j'ai eu peur pendant trente secondes, pensant même que j'allais devoir me défendre contre elle. En fait, il s'avéra qu'elle me conseilla de faire attention à la police. Merci Sherlock, mais cela signifiait qu'elle avait des doutes tout de même. Cela renforçait le fait que j'allais devoir être vigilant. Elle essaierait peut être de me garder à l'oeil, bien que la suite de ses paroles tendaient à me faire croire qu'elle voulait me dire de me tenir à carreau. Comme si elle essayait soit de me mettre hors de moi, ce qui ne marchait absolument pas, soit de me convaincre que ce n'était une bonne idée de faire le rebelle. Je n'arrivais pas trop à la cerner. De toute façon elle ne me laissa pas répondre et partit du côté opposé.

J'avais perdu pas mal de temps, j'étais pas rentré moi avec toutes ses conneries. Non seulement je crèche pas dans la grande ville où je taff, mais en plus les bus passent un peu quand ça leur chante passé une certaine heure. Pas le choix, j'allais devoir faire mes petits exercices d'entraînement en attendant de rentrer dans ce petit studio. N'empêche, j'ai eu du bol de me ressaisir au bon moment, ça aurait pu mal finir si j'avais agi encore plus bêtement que ce ne fut déjà le cas. Il faut que je passe la vitesse supérieure, je ne peux plus me permettre de tirer au flanc. Plus vite j'atteignais une puissance importante, plus vite je pourrai passer à l'action. J'en avais déjà appris un peu plus, mais il y avait encore pas mal de zones d'ombres. Peut être que je devrais essayer de prendre des cours du soir en magicologie à l'université. Ou peut m'importe comme ils appellent cette matière. Il me semble qu'ils enseignent quelque chose de ce genre là-bas. Peut être que tout cela me permettra d'aller plus vite ? Difficile de tout concilier, surtout avec un job comme le mien où je fais tout de même pas mal d'heure pour un salaire qui ne me suffit que parce que je me satisfais du nécessaire. Demain, j'irai me renseigner pour savoir combien ça me coûterait.

Ca me gonfle de dépendre de cet argent qui gangrène tout, j'arrive pas croire que je dépende de cette merde. Malheureusement, je ne peux pas me permettre de me laisser vivre comme je le faisais avant. Maintenant j'ai un but. Enfin, ce but me paraissait être une utopie auparavant, mais maintenant que j'ai le contrôle de la roche et de ce qui la compose, j'ai les moyens d'atteindre cet objectif. Alors je fais des concessions, car ce que je veux accomplir est pour une bonne cause en soi. Du moins à mes yeux, je ne suis pas sûr que mon avis soit partagé par beaucoup d'habitants de cette île. Tiens, cela soulève un autre problème. Au final je ne suis pas le seul avec ce genre de dons, nous sommes toute une île. Donc soit je devais devenir plus puissant que n'importe qui ici, soit je devais faire en sorte de finir mon oeuvre sans avoir à affronter l'un d'entre eux. Les deux choix compliquaient ma tâche. C'était pas gagné d'avance tout ça...
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