PRENOM(S) & NOM (♂/♀)
03/05/1998 • Américaine • Pan sexuelle • Barmaid • Fujin • Noodle de Gorrilaz
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Candice, au premier abord, ne semble pas être de celles à qui il faut faire confiance. Il est vrai qu’elle privilégiera sa sécurité avant la votre. Mais dans la rue, elle n’ est pas connue pour laisser tomber ses frères d’armes. Plutôt que d’être loyale, ou constante dans ses actions, la jeune femme est simplement là quand on l’appelle. Une oreille attentive, qui ne peut pas toujours agir, voilà l'existence qu’elle est fière de mener. La jeune femme est un vrai rat des rues, elle y est née, et y a toujours vécue. Elle en connaît les codes, les habitants. La ville ne lui cache aucun secret, et quand elle le fait, ce sont les sans abris qui lui racontent leurs vies. Il faut garder à l’esprit que Candice sait comment obtenir ce qu’elle désire, et qu’elle ne reculera pas sans avoir une très bonne raison. Tout le monde le sait, car elle est plutôt connue dans le milieu. Tout le monde le sait, car Candice est une habituée des pavés. Elle ne vit pas avec ses frères, mais passe le plus clair de son temps à leurs parler. Comme tous ceux vivant ici bas, elle n’est pas spécialement gentille, pas spécialement méchante. Elle a juste des intérêts, et veille à ce qu’il ne leurs arrivent rien. Farouche, oui, ce terme conviendrait. Candice est farouchement indépendante.
Cela se voit quand elle court, car Candice aime courir. Sur les trottoirs ou même les toits, elle ne fait pas de discrimination. Depuis sa prime enfance, la jeune femme est une adepte du parkour. C’est un art, celui de se déplacer. Elle prend en compte les obstacles de la ville, et les franchis un par un. C’est une sportive qui ne s’assume pas, car courir n’est qu’une façon de se sentir libre. Et dieu sait que Candice aime s’affranchir des contraintes qu’on lui impose. Regardez, son passe temps préféré, car courir n’est pas un passe temps, ça lui est devenu presque aussi vital que de respirer, c’est de chanter. De rendre cette ville encore plus belle.
Sportive et artiste, c’est super. On rogne sur quoi du coup ? L’éducation sûrement, car Candice à beau avoir une voix à se damner, elle n’ écrit n’y ne lit aussi bien que quelqu’un ayant un peu plus de culture. Cela ce voit, la jeune femme n’est pas une habituée des pupitres. Rester assise trop longtemps, elle n’y arrive pas. Même quand elle joue de la guitare, c’est debout, en marchant ou en dessinant. Il y a de sérieux trous dans sa culture générale, Candice ne connaît pas ses classiques, et à d’ailleurs un petit complexe d’infériorité vis à vis de cela. Pour se rassurer, la jeune femme se dit que l'intelligence revêt plusieurs formes. Qu’elle n’était tous simplement pas faite pour apprendre de façon conventionnelle. En la voyant dans son élément, on ne peut qu’être d’accord avec elle. Candice est trop sauvage pour être enfermée.
INFORMATIONS MAGIQUES
• Manière d'utiliser la magie : Son pouvoir, elle l’utilise avec ses bombes de peintures. Ça peut paraître con, mais grâce au vent, elle en modifie le débit et la forme. Comme si elle utilisait une douille. Très pratique pour taguer les murs d’ Awashima.
• Affinité : Candice aime son pouvoir, mais est honteuse de l’avouer. Elle sait que c’est à cause de lui que sa famille s’est séparée. Alors, elle ne l’utilise que quand elle est sure que personne ne la regarde. Il s’est manifesté le jour de ses seize ans, mais n’ayant personne avec qui le fêter, elle l’a gardée secret, disant à qui veut l’entendre qu’elle ne la jamais développé.
DESCRIPTION PHYSIQUE
Candice a une voix grave. Le genre velouté, comme un chocolat chaud. Le genre satiné et onctueux, ou on pourrait se noyer dedans pour le simple plaisir de l’écouter. Elle a une voix faite pour être chantée, et ne s’en prive pas. Candice chante sur les toits, dans la rue, elle n’a aucun prétexte pour se taire. Alors, elle gratte quelques accords, et compose ce qui lui vient. Madame parle lentement, avec des mots simples, comme pour bien se faire comprendre, comme pour expliquer les choses à des enfants. Cela se ressent dans ses compositions, elles ne sont jamais bien recherchées. Ce n’est pourtant pas si grave, car son timbre lent fait le charme à lui tout seul. Mais chanter n’est pas son activité principale, non. Cela lui arrive quand elle rend la ville plus belle, ou quand elle court, mais ce n’est que rarement qu’elle le fait consciemment, avec sa guitare, pour épater la galerie. Il faut croire que c’est une question de pudeur, élever la voix seule est bien mieux que de le faire pour ses amis de la rue.
En dehors de sa voix, Candice a une seconde particularité, son corps, il est aussi dur que du béton. Elle est musclée, mais ne s’en rend pas spécialement compte. Elle l’a toujours été. Faire du sport depuis sa prime enfance a détraqué sa croissance, la jeune femme est petite. Petite et maigre. Elle s’en fiche, tant que ça ne l'empêche pas de courir. Ce qui pourrait l’ handicaper par contre, ce sont ses cheveux. Ils tombent sur ses yeux, cachant leurs formes d’amande, une forme typiquement asiatique. Chose qui ne colle pas avec sa peau blanche, typiquement occidentale. Il faut croire que mélanger les genres est une bonne chose, Candice a un charme particulier. Un charme complété par son parfum, celui de la confiture de lait, celui du caramel au beurre salé.
RACONTE NOUS SON HISTOIRE
Le jour de ses seize ans, Candice a abandonnée l’école et prit un travail. Le jour de seize ans, sa mère a fait une tentative de suicide. A peine rentrée chez elle, la jeune femme est allée à l'hôpital. Pas le temps de fêter la bonne nouvelle, maman était au bloc, encore une fois. Depuis longtemps déjà, Candy l'indomptable avait abandonnée l’idée d’une vie normale. Une vie normale, c’est quand votre tuteur légal n’est pas bipolaire.
Depuis sa plus tendre enfance, Candice a la boule au ventre. Va t’ elle, en rentrant de l’école, trouver sa mère avachie sur le canapé, en train de faire un malaise du à la prise d’un trop grand nombre d'antidépresseurs. Va t’ elle la trouver les poignets dans le lavabo, épuisée par cette trop grande perte de sang. Va t’ elle la voir en train de sourire, de parler à ses amies comme si de rien n’était. Comment avoir une scolarité normale dans ces cas là. Comment réussir à vivre avec un proche atteint d’une telle maladie. Candice cherche encore la réponse.
Les phases de la maladie sont violentes. Même en y étant habituée, il faut réussir à ne pas craquer. Candice a décidée de fuir quand sa mère est heureuse. Être content au milieu de toute cette tristesse la révulse. Elle au beau toujours dire qu’elle est sur la bonne voie, sa mère retombe toujours, s’écrasant au sol comme un oiseau blessé. L’indomptable a du mal à le supporter. Au final, c’est toujours elle, sa fille qui essaye de recoller les morceaux. Qui essaye de les faire avancer. Candice a beau prétendre que tout va bien, son petit coeur est maltraité.
Elle est arrivée ici toute petite, en compagnie de sa mère. Mais sa mère, déjà de nature mélancolique, n’a pas supporté d’être ainsi arrachée à sa famille. L'île a oubliée le reste de la tribu, Madame Wnies ne s’en ai jamais remise. Alors c’est Candice qui s’occupe d’elle, qui la force à manger quand la dépression l'empêche de sortir de son lit. Depuis toute petite, les rôles sont inversés, la jeune femme endosse un personnage qu’elle n’aurait jamais du porter. Cela explique pourquoi elle passe tant de temps à courir, à fuir cette maison qu’elle ne supporte plus.
Elle aurait sûrement aimer étudier. Mais l’école, Candice a beau avoir été scolarisée, y aller n’a jamais été une priorité. Trop de problèmes personnels, pas assez de motivation. Se demander si maman ne va pas faire une connerie, c’est un bon moyen pour rentrer le plus vite possible à la maison. Cette dernière a bien essayée de lui faire peur, de la faire revenir à la raison, mais au fond, comment aurait t’ elle pu gérer l’éducation d’un enfant, elle qui n’arrivait déjà pas à payer les factures à temps.
Alors sans regret, la jeune femme à complètement décrochée. Elle a prit un emploi, pour payer les factures, et s’est contentée de dessiner sur les murs quand rentrer chez elle devenait trop dur. D’ abord serveuse, elle est vite passée barmaid. Les médicaments de sa mère ne sont pas remboursés, un bon prétexte pour donner tout ce qu’on a. Une vie de merde, compensée par l’amitié qu’elle a lié avec les SDF d’ Awashima. Ceux qui, comme elle, n’ont pas réussi à s’intégrer.
DERRIERE L'ECRAN
• On m'appelle : Arvalis
• J'ai : des crampes aux pieds
• J'ai connu le forum grâce à : mes dons de divination
• Je pense que le forum est : comme un fondant au chocolat
• J'ai trouvé le "Passe-Partout" :
• J'aimerai ajouter que : j'aime le chiffre 3